peup,e" S'k J La république de Colombie vient de publier ui déclaration de guerresolennelle contre l'Espagne. Le décret du gouvernement mexicain est daté i.er octobre et porte que toutes les relations politi ques «t commerciales avec le nation espagnole seront. Toute communication politique «t commerciale étant rompue il est accordé quatre mois aux ^tt- tcens venant de l'Espagne «t quarante jours ceux qui viennent de la.Havane pour se défaire de lents cargaisons. Le nouveau gouvernement mexicains envoyé le général Cortex en mission aux Eiais Unis pour établir des relations politiques et mercantiles entre le* deux états- tl Il est certain qoe l'on a découvert ime conspiration Mexico, le 8 octobre mai» elle est composée en tièrement d'officiers de troupes du pays. On a anéié «in maréchal de camp a brigadiers S colonels, s 5 Capitaines, 18 lieutenans «t'en grand nombre' dotli- ciers en non activité. L'intention dea conspirateurs était de renverser le gouvernement et <de rétablir l'ex- «mperear It urbide. |1 a été rais tin séquestre général sur les propriétés de tous les Espagnols natifs. Une gazette républicaine prétend que oeue confiscation rapportera xy millions de piastres. La gazette de Vénéciéla rapporte le prise de Puerto- Cabelie par le général Paes f>e congrès de Mexico devait s'assembler le 8 novembre, on croyait qu'on y proposerait l'adop tion d'un mode de gouvernement semblable celui des Etats-Unis. Par un décret du gouvernement colombien l'ouverture de la session du congrès est fixée au 3 janvier prochain. Une'lettre datée do Mobile, le ix novembre, donne quelques détails ia vérité fort suspects sur les deux Français qui -ont été arrêtés au Mexique le mois précédent. Ils étaient arrivés la Vera-Crut sous le titre de négocians mais quand on les vit Mexico on se persuada qu'ils ne pouvaient étreque des espions de la Sainte-Alliance «t on les arrêta. Ils étaient por teurs de papiers en rhiffies et quand ôrt leur en' demanda le clé, ils répondirent qu'ils l'avaient perdue. On prétend que l'un de ces Français est un capi taine de ia marine royale et faune un coloaei du génie. v La rumeur publique leur imjsjUe le projet d'exciter le peuple mexicain se révojîer contre -ses maîtres actuelset demander pour souverain un prince de la maison de Bourbon. Les nouvelles d'Amérique sont on ne saurait moins favorables,en ce qui concerne directement l'Angleterre. L'insurrection prend un caractère de plus en plus alarmant dans l'île de la Trinité. On y avait des crain tes violentes pour les iétes de Noël. Les insurgés de l'Amérique espagnole font éclater une vive animosité contre les négocians anglais. Tous les individus de cette nation ont été obligés de s'eloi. gner de Buenos-Ayres pour échapper la fureur du Une scène plus caractéristique vient d'avoir lieu Carthagêne. Les torts ont tiré sur la corvette anglaise la Carnation et lui ont tué plusieurs hommes. Il s'est engagé aussitôt uue correspondance entre l'ami ral Owen et lés autorités colombiennes. Un journal de ia Virginie du 4 décembre parle d'un traité par lequel le roi Ferdinand après sa délivrance aurait conseoti céder l'île de Cuba sa Btajetie très chrétienne. Des lettres de la Havane datées de la mi-novembre, disent qoe le bruit de cette cession a couru dans cette colonie, et que com me il n'a pas été contred't par le gouvernement lea principaux Kabiiar.s m sont réunis et ont nommé deux dépotés pour présenter leurs remontrances au roi d'Espagne. Ces députés sont arrivés en Angleterre il y a environ dix jouis', et sont repartis pour Cadix samedi dernier, lis sont porteursdit-ond'nn nié- moire qui porte en substance que les babitans de Cuba désirent de conserver leur régime actuel et do rester attaihés f Et pagne; mais que plutôt qiîe do se soumettre aucune cession ou transport de l'ile d'autres puissances ils sont déterminés eu déclarer l'indépendance. FRANCE. Paris S i décembre. MM. Bouvard et Nicole! ont observé depuis quel ques jours une nouvelle comète dans la constellation d'Hercule sa queue remplit un espace de trois ou quatre degrés et se distingue la vue simple. Une dépêche télégraphique datée de Lyon 3o décembre dit que le »4 t 'e P^P*1 était toute ex trémité qu'apièe des convulsions tiès-violenies, S.S. avait ete administrée et qu'au dipart du courrier s* vie n'était par encore hors de dm ger. Nous recevons de Francfort quelques détails sur le passage en cette ville de l'es empereur du Mexiquo D. Augustin Itutbide. Ce personnage est accompagné de deux de ses fil» et de i'ex-cousul du gouvernement coustrtuiionnel d Espagne Livonrue, qui lui sert d interprète. I'utLtde, qui prend le titie de propri étaire de Londres ne sait que très imparfaitement le français et n'eniend ni î'alhmand ni l'anglais. C'est nu homme d'une quarantaine d'annees plein d'affabilité et d'astuce. On ne connaît point ses piojets. Le motil ostensible de son voyage a Lundi et est d'y placer ses fonds. ALLEMAGNE Nurembergxi èecen.bre. On parle d une note importante remise par sir Baggotambassadeur britannique Petersbourg au min stre d étal comte de Nessebode dans laquelle il demande au nom de son gouvernement, des expli cations sur la olilique que le cabinet ru-se roira de voir adopter l'égard des colonies espagnoles qui ont secoue le jong de la métropole. C'est cette nouvelle qui a donné lieu au bruit qui s'est lapidrment propage qu'une escadre russe entrerait aiiprinumps piochain dans la Méditerranée pour de là se rendre sa des tination ukeriture. ESPAGNE. Madrid, xx décembre. Notre gouvernement ne fait aucun progrès députa la resiaratiool'on peut même assurer que le mal va eo empirant. Jusqu'à présent, aucun décret n'a encoie paru sur l'organisation de l'administration de l'eiat aucune mesure n'a été prise pour arrêter l'élan de cett« souveraineié populaire dont le règne commerce h s'étendre sur toutes les communes. Par'out l'autorité est méprisée, et elle est rouvent victime de son devoir^ lorsqu elfe veut opposer de la résistance aux abus. Les volontaires royalistes s'organisentmais loin de protéger les personnes et les pioprietés, ils font naître Jes desordres et les excès. Les armes qu'on leur a confiée, pour maintenir la paix sont tournées contre leu" compatriotes qu'ils poursuivent comme des Lètes fauve*. SfclSSE. Berne, a5 décembre. Notre gouvernementprenant en considération le* ino>nvéniens qui résultent des chargemens de re ligion et désirantautant qu'il est possible, concilier

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Le Propagateur (1818-1871) | 1824 | | pagina 2