E PROPAGATEUR, JOURNAL DTPRES, PAR AUTORISATION SA MAJESTÉ. POLITIQUE, LlJTpRAI^JE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; 't> H y R L q E I Leltre particulière. SAMEDI ii Février, 1816. 1 - t - -T- -t-p -• a - v DE V>*c> PAW^BAS •TJVERTTRFS DES PORTES DE LA VILLE Du i au iô Février ,i 6 heures FERMETUR ES DES PORTES DELA VILL» Du i au iS Février, 6 heures e; demie. pi V DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.) L'e pris des abonnements est de 18 francs par année,.9 francs 5o cent, p-nr 6 mois, 5 francs pour 3 eDt ne se pa'iera '|u*â l'échéance mais les' personnes <(ui désireraient le solder d'avance, obtiendront On s'abonHe chea l'editeur, et a tous les bureaux des postes aux lettres du royaume. aaent •eut. 3 mois Les abonna* uue remise de 10 pW L'un 1125 au commencement du mois de Février le froid qui durait déjà depuis 6 semaines devient si excessif qué plusieurs personnes en périrent, et la mi sère fut son cômh'e. Pendant ce lems malheureux. Châties le Bon, XIX Comte de Flandre arrive Aptes sa compassion pour les pauvres fut gtande, et voyant la famine dans laquelfe ils se trouvèrent, il dé fendit aux biasseurs de faire de la hjerre, et ordonna de tuer tous les chiens. Par un ,eifet.<}e sa bonté, il fit distribuer par ion aumônier nommé lagenatd, 17 000 pains aux malheureux bourgeois d'Yprés. Pendant ce lems un notume Lambert Vanderstrae- len et plusieurs autres accapareurs, vendirent là quan tité considérable de bled qu'ils avaient dans leurs magasins un prix exorbitant, mais sur les plaintes du public le Comte ordonna de saisir le bled, de le vendre un prix raisonnable et de le donner pour rien aux plus pauvres. Le 9 Février 1596, on pend, sur |a place de Grève Parts un jeune hcmrae noraroé J.a Ramée, qui se disait fi de Charles IX, et en cette qualité avait ele Reims poir être sacré Roi. Il prétendait que la Re<ne mère, Catherine de Medicis l'avait enlevé après sa oais- sauce, et ayant été expose comme un enfant dont on voulait se défaire il avait été recueilli et élevé par tin gentilhomme du Poitou, nommé ,Gd|ig,La Ramée, dont il avait pris le surnom.170I, mort de St. Evreniond. 145o, mor t d'Agnès Sorej maîtresse dt^Rot Charles Vil. Ce qui distingue avantageuse ment Agnes Surel parmi les msitressi-s des Rois, c'est qu'au lieu que les autres ont trop souvent avili leurs amans, elle a illustré le sein et ne s'est servi de l'etn- ire que l'amour lui donnait sur Charles V il, que pour ut inspirer le courage convenable a sa situafonet qui seul pouvait lui faire reconquérir la Eranee. Elle voulait être la maîtresse d'un Roi," mais d'un Roi qui «ut un royaume. Le 10 février i43o, institution de l'ordre de la Toison d'or, par Philippe le-Bon duc de Bourgo gne en l'honneur d une dame de Brugesdoul il était amoureux, Ce fut l'occasion des plaisanteries échappés quelques-uns de ses courtisans, sur la couleur des cheveux de celte dame qu'il conçut le dessein de changer en marque de distinction le sujet de leurs railleties. i63t, établissement des gazettes Paris, pat Reuaudoi. Le Mercure français l'avait précédé. ITALIE. Livourne, *0 janvier. La campagne d'hiver destinée l'extermination complète des Grecs, tourne enfin a la honte éternelle de leurs ennemis, L'agent de Meberavd Ali, pacha,' d'Egypte qui est un juif, avait proposé la construction des bâtimens de guerre qu'on fabrique Livourne pour être employés contre les chrétiens, il est plongé dans une- profonde althciion- Un bâtiment de Zmte en dix. tours de navigation lui g apporté la nouvelle suivante Ibrahim-pacha furieux du revers éprouvé le 37 décembre par l'armée de Reschid-pacha, auquel avait adjoint 7(000 hommes délitesengagea le capitan- pacha Mehemed Topai risquer le sort d'une ba taille navale contre les HeiJènes. L'escadre de Miaoulis ne se composait que de afï bricks, qu'on pouvait accabler, et l'affaire fut réso lue. Ceci ce passait le G janvier et la flotte turque ayant appareillé sur cette donnée ne fut pas peu surprise quand elle eut doublé cap Papa de se trou ver en pcesence d'une armée navale grecque composée de 76 voiles de guerre. La force, malgié ce surcroit de bâtimens qui avait rallié Miaoulis pendant le cuit, était du côté des Turcs: ils avaient deux vaisseaux rasés, quatorze frégates des corvettes des bricks, des potacres algériennes des chebecks en tout98 bâtimens de guerres. On pritde part et d'autredes lignes de combat, et les Grecs par la supériorité de leur manoevres ayant gagné le ventengagèrent la canonade le 8 au lever du soleil. La victoire fut d'abord disputée avec acharnement Miaoulis ayant vu mettre en pièces son bâtiment, eut le bonheur de se sauver avec son équi page et il réarbora aussitôt son pavillon sur un autre vaisseau. Alors quelques brûlots ayant incendié une frégate ennemiele désordre se mit aussitôt parmi les Turcs. Le correspondant de l'agent de Meheraet-A'i L'vournedit que les Grecs, indépendamment du brick de Miaoulis en ont perdu trois antres. Les Turcs, de leur côté, ont eus trois frégates incendié; un vaisseu rasé qui s'est échoué sur les hauts fonds de Mtssolunghi et quatorze autres bâtimens de guerre sont tombés au pouvoir des chétiens. Le rapnan Topel-pacha s'est retiré après cette déconfiture I

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