ANGLETERRE. ALLEMAGNE. FRANCE. sons le canon do château de Lépanteet tout annon ce qu'il sera anéanti s'il terne de reprendre la mer peur ae réfugier soit Mitylène, soit aux. Dardanelles où l'on doute qu'il ose se présenter; s'il veut conserver ta «été. Borne i a janvier L'on a de nouveau des inquiétudes sur la santé 'dû saint-père. Le jour du nouvel an il n'a reçu ni les premières autorités, ni le corps diplomatique. Quelques personnes prétendentil est vrai que l'objet de S. S. a été de rétablir les anciens usages d'après lesquels les souverains^-pontifes rie rece vaient^ félicitations qu'au jour anniversaire de leur naissance. Il est également possible que les fortes pluies que nous éprouvons contribuent retarder son rétablissement. L'on dit aussi que ia nouvelle de la mort de S. M. l'empereur de Russie, qu'ou reçu le jour de Noël, a fait la plus vive impression sur S. S. RUSSIE. Odessa, 17 janvier. La déplorable conspiration Pétersbourg pa raît avoir eu des ramifications plus nombreuses qu'on ne l'a cru d'abord. D'après des nouvelles de.la Bessarabie, quatre généraux et plusieurs au tres ofiiciers supérieurs de l'armée y stationnée ont été arrêtés el conduits dans l'intérieur de l'em pire. On parle depuis lorsde la dissolution de cette armée, mais probablement ce bruit est pré maturé. Il paraît cependant certain que déjà feu l'empereur connaissait l'existence d'une conspira tion daus l'arméeet avaitquelques jours avant sa maladie chargé le général-adjudant cofute Czernilcheff, d'établir une enquête cet égard. La maladie subite et dangereuse de S. M. a vrai semblablement retardé la mission du comte Czer nilcheff. Londres 4 Février. La banque a consenti dans une réunion des action naires aux propositions dp gouvernement. Oa a découvert un faux, pour une somme con sidérable commis sur des valeurs de la banque, mais on ne connaît point encore les détail» de ce fait. On parle aussi d'un faux sur la maison de MM, Com tes, de 6oo 1. st. 15,ooo £r- Francfort4 Février. On a tué d'un coup de carabine un dauphin Delpbinus phoceantx Linnei) dans Elbe, au-des sous Je Aken. On a également tué dans le même fleuve près du village de Hinzdorf dans le cercle de Wesipriegnitz, deux jeunes baleines, l'une de l'âge de trois mois et posent i3o livres l'autre de trois se maines et pesant 5o livres. Le gouvernement autrichien vient de défendre tout étranger de se présenter dans les universités de l'empire d'Autriche pour y suivre les cours punîtes; les étrangers %és de moins de dix ans, porteurs de bons certificats des autorites de leur pays natal, sont seuls exceptés de cette mesure. Un journal allemand assure qu'une ordon nance vient de paraître Berlin au terme de laquelle toutes les personnes quiaprès un certain âge n'auraient pas eu la petite vérole naturelle et ne seraient pas vaccinés seront passibles d'amende et de prison. Un avoeat de Coblenlz, appelé Anwalta été condamné le ai janvier, une année d'empri sonnement, sf5 risdale« d'amende, ne plus porter la cocarde nationale et aux frais du proeès, pour avoir trompé un de ces cliens, et avoir fait disparaître des titres qui étaient nécessaires la défence de ce dernier. Paris5 Février. Au mois de novembre dernierun étranger nommé Kesser se disant belge, arriva Rhodes, el se rendit chez M- Roustan, français originaire de Marseille et vice-consul des Pays-Bas dans la même île. Kesser qui s'annonçait comme très riche, dit qu'il attendait son associé, qui était porteur d'une somme de r5o,ooo piastres. Le 14 novem bre ce prétendu associé arriva suivi de nombre de malles très lourdes, aussitôt Kesser se rendit au consulat français, et porta plainte contre M. Rous tan qu'il accusait de. lui avoir volé une ferte sommele consul français ordonna des recherches mais elles furent inutiles vers le soir Kesser et son associé se rendirent dans un café turc, où se trouvait M. Roustan et l'assassinèrent. Le consul français s'étuut adressé l'aga les assassins furent arrêtés: après avoir reçu la bas tonnade, ilsavouèrent leur crime et furent envoyés Constantinoplechargés de chaînes. L'aga ayant fait visiter les malles déposées au consulaton les trouva remplies de fausses mon naies turqnes. Pilote Un journal anglais fait une question singu lière il demande si un monarque étranger qui au rait fait un emprunt eu Angleterre ne pourrait pas y être déclaré en état de faillite d'après les lois anglaises, s'il manquait ses engagemens et, en ce cas, si les créanciers anglais ne pourraient pas vendre leur profit les propriétés qu'il pos séderait dans les pays dépendant de la Grande- Bretagne. On dit que le commerce anglais doit adresser une pétition au parlement ce sujet. Quelle que soit la décision de la chambre les débats seuls auxquels donnera lieu l'examen de celle question seront peu du goût du cabinet de Madrid. Dans les divers rapports sur la conspiration de Mouravieff Apostolil est fait mention de diffé- rens eudroits.dont le lecteur peut désirer de coa— naître la situation. f as ilkof est une petite ville huit lieues au sud-ouest de Kiew. Bela-Tserkof ou \Bielaia-Tserkof est utt bourg seize lieues au sud ouest de KiewBrou- silof est un village moitié chemin entre Kiew et Gitomir l'ouest de là première de ces villes. 1 ous les mouvemens de Mouravieff ont eu lieu dan* la contrée au sud-ouest de Kiew, où les deux gouveruemens de Kiovieelde Volhiniese touchent et principalement sur la route qui conduit dans la Podolie, et particulièrement Vers Tuluzin, quar tier-général de l'armée. Tout Ce que les dilférens journaux ont rapporté sur. l'arrestation du prince Trubetzkoi Péters bourgle 36 décembre, comme ayant joué un des principaux rôiesdela conspiration quia écla té ce jour-là se confirme. Des papiers qui consta taient sa culpabilité, avaient été saisis chez lui

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2