(3 Le grand duc Constantin doit avoir quitté la capitale de la Pologne pour se rendre soit Pétersbourg soi. la grande armée du midi pour retenir les trou pes s'il en est e ricore temps, i Aristarque. On a reçu a Jassi I avis de quelques mouvemeng des troupes russes du général Sabanielf le bruit circu lait la cour de l'hospodar que ces troupes se con centraient vers l'extrême frontière de la Bessarabie, et qu'on attendait au quartier général des ordres im- por ans de Saint-Pétersbourg. Des lettres <l'Alleinag-.e annoncent que le général Ycitnoiofl, commandant l'année de Géorgie, se trou vant compromis dans la conspiration avait reçu l'ordre de venir St-Petersboorg rendre compte de sa conduite mats qu'il a réf usé de déférer cet ordre On disait, dans les cercles de Pétersbourg, que c'est de la Bessarahie que se fera line démonstration menaçante vers la Moldavie et la Valachie, dans le cas où la porte, d.-ins un délai déterminé, n'aura pas enfin fait évacuer ces principautés par ses troupes, coi.fermement aux stipulations du traité de Bucha- lest. J. de Paris PAYS-BAS. Bruxelles i4 Février. II parait que l'appel du gouvernement^ des mili taires de bonne volonté pour aller dans oqs possessions de- Indes s'adresse generalémeut tons les corps de l'armee. Cent dix huit miliciens de la garnison de Gand et un pius grand nombre encote de hussards du régiment n* 8 se sont olteris pour ce service. Le gouvernement peu certainement espérer de voir ses bataillons oiontaux se grossir de cette manière; car la jeunesse est naturel'emcnt curieuse, ou desireuse dV.ti.ne, o avide de gloire que ce soit l'un de ces mu ,1» ou rots reunis qui lui servent de Stimulant, tou- jouis est il probable qu'il se présentera de quoi lormer une expédition de quelqu'iroportance. Le Times contint sur le voyage du duc de Wel lington les réflexions suivantes Nous ne nous uompions pas quaod nous annon cions que le voyage de 8. C. avait un autre but qu'une simple mission u'euqueite .- comment noire en effet que S. S. eut entrepris dans ce but un inqet aussi long et aussi fatiguant dans I état de santé où elle se trouve et dans une mauvaise saison, il faut donc bien voir dans ce voyage un but po irque, et tout porte croire que les questions des alfaires de la Grèce en est l'ob- jel reel Ce point a toujours ete un sujet de difficulté entre I Angleterre et ses allies du continent. On sait que par égard pour les désirs de l'Autriche, les G ecs ont été abandonnés eux-mêmes l'année der- nièr Maison n'ignore pas que d'un autre côté les Russes oni une tendance prononcée secourir les co religionnaires, et que si ceite disposition a été contenue par l'empereur Alexandre elle s'est ranimée au mo ment de l'avènement de l'empereur Nicolas mais dans ce cas serait on maître des événeraens, et aurait- on une'garantie que l'ambition s'arrêterait quand l'hu manité serait satisfaite. C'est donc pour tegler ce point impôtlani et pour offrir la coopération de l'Angleter re dans la réconnaissance immédiate et complète deda Grèce que des pouvoirs pni été donnés au duc de Wellington. Une lettre écrite de Dublin le i5 décembre der nier contient les détails suivais.- Il vient de mou rir Cork un VI Birry. qui éiait d'un-grosseur si pro digieuse; qu'il pesai'41 siones ou 5^4 ce qui, réduit en poids de marc, fait peu-près 47^ livres. La cause de sa mon a été une suppression absolue de toute espèce dé sécrétion occasionné, a ce qu'oui dit les médecins, par le poids de la graisse sur les viscères Il a fallu iG personnes pour le porter du corbillard jusqu'à la fosse. Au moment où on* l'a descendu; une corde s'est cassee le cercueil s'est ouvert, le linceul déchiré-a présenté l'horrible spectacle de ce cadavre défiguré, devenu encore plus monstrueux par une bontfisure universelle. Quelques années avant sa mort, M. B »r ry, qui, malgré soo grand poids, montait encore cheval Irès-lesiement, fit la gageore qu'il aurait pluiôtchargé 4«o livres sur un cheval que ne pourrait le faire un homme très robuste qui en levait aisément 55o. Celui ci ayant fait une forte table d'environ a pieds et de demi haui, sur laquelle on fixa avec des écroux un billot du la moitié de sa largeur et de la même hauteur fit bâtir un cheval rigoureux et se disposait de boone foi a mettre en trois tems sur son dos, un poid& de 4$o livres, quand M. Barty, qui avait fait selielMe sein parut, suivi de son postillon portant un marche pied sous le bras et dans un clin-d'œil fut en selle. Le paiiuer qui avait fait les frais d'un appareil très-compiiquéet qui avait invité a5 personnes dîner, le pari était un repas que devait payer le per dant j fit les honneurs de la fête, et trouva que son antagoniste, qui fut mis dans une balance était de i5 livres inclus pesant qu'il ne devait l'être pour ga gner le pari. Depuis ce tems M Bary a toujous con tinue de grossir, et a enfla succombe I excès de soa embompoint. SPECTACLE D'APRES. Ayant promis de nous occuper du spectacle qne neus avons l'avantage Je posséder momen-anement, il est 8£ieable de pouvoir en continuer l'éioge. Le zèle da Directeur, et celai des acteurs ne tarissent point. Jean de Paris n'a rien laissé désirer Mlle Le~ Jèvre a enlevé tous les suffrages dans la Reine de Na- vare, et lut parfaitement secondé par M Ile MadinieC Mrs St. Ftrmin et Anguste la note avantageuse inserré dans l'atficbe relativement aux deux cousins n'ètarr point exagérée cet ouvrage obtint un succès d Enthousiasme il sera revu avec plaisir ainsi que le bénéficiaire au Rôle du quel M. Viciorin a mis le cachet d un coniedien naturel et plein de véritéc Le Directeur tient parole toutes les ptè- es nou velles sont de choix et les anciennes acquièrent par l'ensemble le prix de la nouveauté; malheureu sement le sé|our de la troupe est borne il no doit assure-t-on se prolonger que d'nne quinzaine; les artistes emporteront les regrets du public, mais il faut esperef que \1. Duprc. Pfyon fils satisfait de l'acoeuil général leviendra contribuer nos amuscniens. La critique doit avoir sa petite part, M. Maquaire fils dans Jcartnol et Colin a charge un peu trop la scène ou André reparait ivre Heaumarcbais a dit Vivresse du peuple est la bonne c'est celle du plaisir - mais H ne faut pas qu'elle dégénéré en ivrognerie rebutaUNé, M. Maquaire par la multipli cité de ses Hoquets est sorti des bornes de la décence sutiout en se les permettant jusque sous le nez de sa mai tresse. Gomme ce réprorhe n'atténue en rien les talens plus qu'»^rèakle de cet estimable artiste il ne sera sans douta pas pris en mauvaise part v— quelquefois l'acteur aimé s'oublie une censure mqderee ne peut que le prémunir contre la trivialité a la quelle il est facile de se livrer surtout dans le genre comique. Le bel Opéra de Joconde anueucé pour Dimanche joint la réputation de bran.ee et Savoie dou attirer la foulemériter des Bravos aux artistes, et êtee fa vorable au caissier Par un A majeur. W

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3