a
a donc été obligé de leur donner tout ce dont il pou-
vail disposer pour se tirer d'un embarras qui devenait
plus sérieux qu'il-ne l'ava't pensé. A peine les Alba
nais étaient-ils payés qu'ils désertèrenttambour bat
tant le camp du visir cet état de choses ne laisse
celui-ci aucune espérance de continuer un siège tant
aoil peu régulier.
Les dernières lettres que nous recevons de la Mé
diterranée ajoutent que Reschid-Pachafurieux de
ses délaites qu'ils attribue la désobéissance des
chefs Albanais venait d'envoyer auprès d'eux des
émissaires pour trancher la tête de ces rebelles, l'arrêt
de mon devait frapper particulièrement Ismail Pacha,
qui jouissait depuis peu de sa confiance illimitée, mais
celui-ci, en ayant été averti s'est enfui Corfou où
il a été accueilli avec beaucoup d'égards par les au
torités anglaises.
Les mêmes lettres prétendent que plusieurs autres
chef albanais ont déjà suivi le prudent exemple d'Is-
mail-Pacha.
On a ressenti dans la Basilicata province du
royaume de Naples, lè t° févr'er, un tremblement
de terre qui a renversé plus de soixante maisons dans
la commune de Tito. Tous les édifices de la populeuse
ville de Polenza ont plus ou moins souffert et dans ces
deux endroits un grand nombre d'iudividua ont été
ensevelis sous les ruines.
VALA CIHE.
Bucharest15 Février.
On lit ici avec une superstitieuse crédulité les pro-
phésies de Agolhangelos qui sont écrites en Grec il
y a plus de trois cents ans. Elle avaient été traduites
et imprimées en îBttt par ordre du gouvernement
russe On y trouve prédite d'une manière positive
la mort de tous les empereurs jusqu'à Alexandre
l'expédition des Français Moscou la prise de Cons-
lantinople par les Bosses qui aura lieu on 1837s et
tous les evéneniecs futurs jusqu'au commencement du
vingtième siècle.
ESPAGNE.
Madrid, 10 février.
Sous le régime constitutionnel, tçutes les propriétés
des couvens avaient été déclarées nationoales, et vou
ées l'extinction de la dette publique. En consé
quence, les personnes qui payaient des cens aux ordres
religieux fuient admises s'en libérer en livrant la
direction du crédit public la valeur du capital eu valès
et autres papiers sur l'état. Les ordres religieux ayant
été remis en possession de leurs biens par' le roi ils
oui démandé l'anulation de ces rachats qu'ils n'avai
ent pas consentis, et dont ils n'avaient pa's reçu le prix.
La cedule royale du 16 janvier rendue sur U propo
sition du conseil deCaslille, prononce cette annulation
et condamne les débiteurs de cens payer les iuté-
têts échus depuis l'époque du rachat (G. do M.
AUTRICHE.
Vienne32 Février.
L'Observateur autrichien annonce de Consfaniino-
ple, en date du 25 janvier, que M.Stralford-L.auning,
BV/iit quitte Smyrne le i5 avec l'escadre anglaise, et
qu'il avait fait voile pour les Dardanelles où il devait
s'embarquer bord d'un bâtiment des transport.
L'Observateur prétend ensuite coufumér la nouvel
le qu'il avait donnée d'une expédition d'Ibrahim con
tre Salona par l'extrait suivant de la gazette univer
selle de Napo.i de Romanie, du 23 decrnibfe.
Les Souliotes qui se trouvent Salona résolurent
de porter du secours Mtssolongliiet qui lut décidé
que Costa Boizutis Dangtli et d'autres conduiraient
le détachemeot qui partit le 5 décembre pendant que
Draku resterait pour la défence de Salona. Ils étaient'
peine arrivés Lidoriki qu'ils apprirent que 23 vais
seaux ennemi étaient arrivés Scain di S-lona et y
avaient débarqué les Arabes. Drako et les siens mar
chèrent l'ennemi; mnis ne se trouvant pas en nombre
suffisant, ils rentrèrent dans la place pour la défendre.
Un corps ennemi de 5oo hommes s'avança jusqu'à
Cbrisso. mais n'ose pas entrer dans le village. Le 7-
Costa Botzaris et Dangeli étaient révenu avec leur du»~
chement mais pendant qu'ils se préparaient atta
quer les Arabes ceux-ci se rembarquèrent et s'éloi
gnèrent pendant la nuit ce qui permit aux Grecs de
reprendre le chemin de Missolunghi. Selon les derniè
res nouvelles reçues par Drako, le sultan irrité de
l'évacuation de Solona par ses troupes, avait fait déca
piter Suitsa Kortsiaet son fils.
ALLEMAGNE.
Francfort, 26 Février.
Les bourguetnestres et le sénat de la ville libre de
Franciort ont pris hier une résolution statuant que
pour remedier momentanément au manque dè numé
raire la chambre des comptes est autorisée a acheter
les espèces d'or et d'argent n'ayant pas de cours, 1,5oo,
000 florins sur le point de 34. La chambre des comp
tes donnera pour les sommes remises en esoèces d'or
et d'argent ou en lingots, des billets de 5oo il. cha
cun sur le pied de 24 dont le mentant sera rem
boursé au porteur, le 1 mai 1826, la chambre des
comptes, sans intérêts et sans Iras.
D ici au t mai 1826, ces billets doivent être reçus
comme aigenl comptant pour tous les paiemeus, sans
qu'on poisse les refuser; mais après le terme du 1 mai
1826, ils seront mis hors de circulation, et ne seront
remboursables au porteur que par la chambre des
comptes*
FRANCE.
Paris27 Février.
La Désirée diligence du Rennes Paris a
été arrête la nuit dernière, la sortie d'un bots en-
tte Tilbères et Nonancourtpar cinq hommes armés
qui oui couché en joue les voyageurs, et les ont déva
lisés M. le sous préfet de Mortagne était dans cette
voilure, on lui a pris mille francs et s» montre. Un
procès veibal a été dressé devant le maire le plus voi
sin et signé par tous les voyageuis. On remarque
que c'est la troisième fois depuis trois ans que la même
diligence est volée la même place.
Avant-hier vers midi, un garçon de banque
passait sur le pont Royal, chargé d une sacoche con
tenant neuf mille Irancs environ voulant se reposer, il
s'ajipuie sur le parapal, mais la sacoche lui échappe
et tombe dans la rivière très-profonde eu cet endioit.
Desmp!ongeurs surviennent et se met<ent en devoir de
rej'êcher l'argent mais le' premier objet qu'ils rap
portent du tond de l'eau est une petite casette de 1er
dont ils lonl l'ouvertnre et qu'ils trouvent remplie
de louis d'or au millésimé de 1784. H f en avait à-
peur prés pour douze mille francs qu'ils se sont partagés
La sacoche a été' ensuite repêchée et remise au garçon
de banque qui voulait avec quelques pièces de cinq
francs témoigner sa grRtilùde aux plongeur s, n)rùs
ceux-ci ont genéreusement refuse la récompense, et
ont lorcé le porteur du sac accepter quelques unes
d.sjiièies d'or que le hasard leur avaient procurées.
Dans la nu'l du 27 au 28 juin 1824 le bourg
d'Anlt, commune du département de la Somme
très-voisin de la ville d'Eu fut le théâtre d'un incen
die considérable. Un événement semblable vient enco
re d'e. iater dans cette malheureuse commune. Le i3
du courant il s'est manifesté avec violence vers mi
nuit ei email peut être anéanti toutes les maison}