(a ITALIE. Triesteai janvier. Les nouvelles de Corfou continuent d'etre fa vorables aux Grecs. Ibrahim-pacha se trouvait le 3février Patras il a, dit-on, quelques jours auparavant, été témoin occulaire de 1 incendie d'une fiégale turque par Miaulis dans la rade de Patras. Les communications avec la garnison de Missolonghi étaient entièrement libres, et la plu part des lettres grecques assureut que Coloco- troni a entièrement expulsé les Egyptiens de l'intérieur de la Morée. On prétendait égale ment savoir d'Alexandrie que le vice-roi n'en verra point de nouvelle expédition en Moreeet qu'il a rejeté les propositions du divan ce sujet. RUSSIE. Péter sbourg 15 Février. Tandis que d'un côté S. M. a résolu de punir sévèrement les fauteurs du 26 décembre d'un au tre côté sa magnanimité sait empêcher que leurs proches ne soient victimes des attentats aux quels ils n' ont point pris part c'jest ainsi que notre souverain a accordé l'épouse du cou pable Kulejew, poèteun secours temporaire de de 2000 roubles, et celle de Betuschew, dont les quatre fils figurent parmi les conjurés, une pension annuelle de 2000 roublesqui son dé cès sera dévolue sa fille. S. M., au milieu de sa rigueur laisse éclater eu même temps sa joie chaque fois que la noa-culpabililé de quelque prévenu est reconnue, témoin la lettre suivante qu'elle a adressée au général Ra/ewskydont les deux fils se trouvaient impliqués dans la procé dure C'est avec satisfaction que je vous annonce que la commission qui a examiné la conduite de vos fils, a trouvé qu'ils n'étaient pas coupa bles et n'avaient pas-pris part la conjuration. Je me ré/ouis surtout de voiries enfans d'un si digue père entièrement justifiés. Je suis, etc. ALLEMAGNE. Francfort26 Février. On écrit de Pétersbourg que la noblësse d'Es- thouie a demandé l'empereur Nicolas, dans le cas où quelqu'un de ses membres se trouverait impliqué dans ia conspirationqu'il fût soumis la punition ordonnée pat les anciens statuts qui consiste briser les armes du coupable en présence de toute la noblesse réunie dans la salle nobiliaire de Revel, et le déclarer indigne d'ap partenir dorénavant aucune association noble. Francfort, 2 Mars. Depuis le départ du due de Wellington on parle beaucoup, dans les cercles politiques sur sa mission. On prétend qu'il s'est exprime de manière faire croire que la politique de son gouvernement tend au main tien de la paix et ceux qui s'interesseot pour le sort des malheureux Grecsse flattent de l'espoir qu'il fera Pç^ersbourg des propositions pour mettre fia leur situation déplorable Un des plus riches et des plus respectables ban quiers de «elle vifie s'est suicidé. AGLETERRE. Londres 28 février.' Les marchands de tabac rédigent des pétitions au parlementpour demander que la taxe sur le tabae soit réduits. Mais, dit le Moraifig-Herald, les fu- meuts et les priseurs devaient savoir que les ministres ne peuvent accueillir cette demande s'il faut payer la dette et pourvoir aux dépenses de l'armée, delà ma rine de l'admistration. -- Le Glasgow Chtonicle du 23 février dit Tou tes les parties de l'Ecosse se soulèvent contre le bill consernant le petits billets de banque cites, comtés corps publics, toute la population. Il n'y a qu'une seule opinion ce sujet, savoir que ce bill n'est pas nécessaire, et qu'il détruirait la prospérité de l'Ecosse.» Londres3 Mars. L'auteur d'un article du 'Journal des débats infère de tous les mouvemens dipioinaAques qui se dirigent des divers poims de l'Europe sur Petersbourg, qu'il va s'ouvrir dans cette capitale des négociations décisi ves sur les affaires de la Turquie. Il rapelle la résolu- lion que l'an dit prise par l'empereur Nicolas de céder eufiu au vœu unanime de la Russie, de reprimer les vexations que les Turcs execcentsur les Grecs et lèura sujets chrétiens, et de faire occuper ia Moldavie far des troupes russes. Ce serait, dit-il, pour la Tuiquie un coup fatal que la misstou de lord Wellington aurait pour but de détourner, toutefois en proposant uns mesure générale européenne tendante accorder, au nom de l'humanité ua asile indépendant la nation grecque. Sut cet ensemble de probabilité, notre auteur pro pose l'Angleterre un moyen généreux de dominer la politique européenne: ce serait de renoncer au Pro tectorat qu'elle posëde sur les îles Ioniennes, d'a grandir celte république en éteudant le système d'oga nisatien qui la régit la moree, l'île de Crète et l'Archipel de placer celle Grèce libre sous la garantie de toute les puissances, et dans une neutralité perpé. tuel/e, comme la Suisse; les restes des Grecs s'y réu niraient de toutes les parties de la Tuiquie. Les fron tières maritimes de (jet empire se trouveraient a couvert du côté de la Méditer rannee. Si, dans ia suite des négociations, la Russie offrait de céder ses droits de protection sur la Valachie et la Moldavie si cts droits étaient transférés l Autriche puissance dit-il, essentiellement amie de la neutralité, la paix générale dans l'Est serait aussi solidement éta blie que les circonstances le permettent. Des bruits de mauvaises nouvelles arrivées de ia Russie, telles que 1 asassir.ar de l'empereur Nicolas l'accession au trône de Constantin ia guerre contre la Turquie, etc. ont produit nne baisse midi: lea consolidées étaient 7G 114 el 1 heure jô ij8. FRANCE. Paris1 Mars Mercredi t5 février, un malfaiteur a tenté d'incen dier ia salie du spectacle de 1 oulon. Au moment où on allait faire les répétitions, on découvrit sous leà planches du théâtre une grande quantité de matières combustibles auxquelles ou avait déjà mis le fen, mats qui, trop pressé avaient beaucoup de peine s'enflam mer. On n a pu trouver jusqu'à présent l'auteur de celte tentative. Les lettres d'allemagnes disent que le général Sacrewslcycommandant générai en Finlande, vient d etre appelle au oituisièie de la guerre en Russie; il était autiefois le second du ministre Aracbcbejew, qui, tomme ou le sait, a reçu ia permission de voyager. On renonce, dit on, définitivement aux colonies militaires. Le prince.Menzikoii va en mission en Perso

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2