v« Stamforcl plusieurs métiers soie sur le modèle des mèiiers Français. Le maire de Macclèsfield vint Londres, il y a huit jours pour exposer au gouvernement la situation dan gereuse dans laquelle celle ville était placée par le nombre prodigieux d'ouvriers qui s'y trouvaient sans emploi et sans moyen d'exisiance, et la nécessité d'y envoyer des trolipes pour prévenir de grands désordres Les craintes de ce magistrat se sont réalisées; et Mac- clesfleld est, depuis 4 ou 5 jours le théâtre des évé- nemens les plus sérieux D'après les dernières nouvel les plusieurs boutiques, et celles des boulangers sans exception, ont été pillices parla populace. Cette ville employait l'année dernière 22,000 ou vriers.* 8,700 seulement ont été conservés deini- journée; ce qui en laisse près de i4)Ooo sans emploi. C'est un des iabricans de Macclestield qui l'annee derniète, cette époque, avait fait inettie dans tons les journaux les deux averusseinens suivant On demande immédiatement cinq mille ouvriers de 7 20 ans, ponr être employés dans une manufac ture de soie Et l'autre.* On demande iuimédUleiihJiit 1000 femmes pour le même objet. Les paroisses et les gordiens des pauvres sont prévenus que toutes les personnes qui n'ont point d'emploi peuvent se procu rer une existante assurée en s'adiessant, etc. etc. ALLEMAGNE. Francfort6 Alars. Des nouvelles faillites considérables ont encore écla té te sont celles de J. J. et Lusstnann, Brunswick, qui avait établi des commandites Leipzig,, Magde- bourg et //alberstadl. Lechel delà maison Meerwe'n et Coin* de Carlsru- he, s'est Cet Lie insolvable. Ce sont entoie ce que Ton assure des spéculations sur les fonds publics qui ont amené sa chiite. Une Line particulière de Rome, citée par la Ga lette universelle lait mention du bruit, peu vraisem blable la vérité qui y circule, et selon lequel le roi de France épouserait la princesse Caroline, iiJIe.aîiée du Roi de INaples âgée de 22 ans, on dit que le voyage du duc de Salernea Paris, i'elè dernier se ralacbe ce mariage d'autres ont tait teine de France uno princesse de ioseane. Augsboure, 4 ntars. Correspondance particulière. Nous ve. ons de rerav ùr l'estiait d'une lettre écrite par une pe.'SOuue qui se prétend initié dans les négo ciations diplomatiques entamées dans ce moaient St-Pélersboura. C'est sans doute un rêve du correspondant, mais enfin il dit que la question n'est autre que de trouver les moyens d'établir sur de- i».. es solides l'équilibré poli tique, en soulageant en même temps le sort tnalheu. leux des Grecs, sans qu il en résulté une rupture entre les puissances. [I est nécessaire que Nicolas ddnne une preuve con vaincante de sa modération tout en katisfaisant les vœux unanimes de sa nation qui demanda avec in stance de secourir les Gr.et s, ses co religiotmaires. Certes, continue l'auteur, les souverains de l'Eu-r= rope ne s'opposeraient pas ce que le trône «le Cons- tantinopie fut on upé par nu grand-duc de lu Emilie impériale «le Ro-sie pourvu que le royaume des an- CteOs ijaramles lût entièrement séparé de l'empire rus se, et qui celle antique et illustre couronne (opale lût mise sur la ê'e d'un piince absolument indépendant de toute influence spéciale d'aucune des grandes dy naâties régnantes. Duos la suite de ce projet la Pologne serait rétablie en royaume avec tontes les provinces qui lui avaient autrelois appartenu et les délenteuis actuels de cel les-ci seraient indemnisésl'Autriche par quelques provinces du Nord de la Turquie et la Prusse par le reste de la Saxe royale. Ce royaume de Pologne ainsi rétabli serait dévolu la dynastie saxonne. FRANCE. Paris7 Mars Le /'eune comte russe Schérémétieff, qui a été arrêté comme prévenu d'avoir trempé^dans la con juration contre la maison régnante et que l'em pereur Nicolas après l'avoir interrogé lui-même a reconnu innocentest un personnage important par son nom et ses immenses richesses. Il n'est en- cot e «.pie simple officier au régiment des chevaliers- gardes qui le /our de la révolte fut contenu par le général Alexis Orloff. Ce régiment peut être consideté comme le premier de la garde par ses privilèges sa tenue riche et magnifique et sur tout parce que la plupart des fils des grandes famil les ambitionnent Wy servir. Ce jeune homme est orphelin depuis son enfan ce., Sa mere d'origine esclave avait été élevée au rang de son maître qui l'avait épousé. Son père en mourant remit l'administration de ses biens la surveillance de l'empereur et le nomma son héritier en cas de mort de son fils. Le comte Schérémétieff est actuellement sei gneur de i5o mille paysans de contrées immenses et de palais magnifiques dans plusieurs villes ou terres Seigneuriales qui lui appartiennent. Chaque paysan lui paie annuellement un abroch ou taxe de 20 roubles, ce qui est le minimun que les sei gneurs tisses exigent. D'un trait de plume il pour rait potier celte redevance 100 roubles ce qui est ie uux assez ordinaire, et aiusi quintupler ses rêva nus. H y a nombre de ses esclaves qui sout des marchands fort riches on en cite un qui a offert jf.iu mille roubles pour s'affranchir ce qui lui a été refusé puisque c'est une gloire pour un seigneur de pouvoir compter parmi les esclaves des mat chauds pareille fortune. Le comte SchérémétielF et d'un caractère aima ble et foi t doux. Son éducation n'a pas été aussi soignée qu'elle aurait pu l'être, si sa santé n'avait pus été aussi dé'icate. Il est fort charitable et en tretient grands frais le magnifique hôpital que son père a consliuit Moscou. Une grande partie dé la fortune du comte est placée la banque impé riale et on la porte plus de i5 millions de rou bles. L'on conçoit combien un jeune homme, dans cette position aurait été insensé de compromet tre la stabilité d'un gouvernement auquel une immense pattie de sa fortune est confiée, et qui aurait eu tout perdre si l'anarchie et le désordre avaient pénétré dans ses domainesles plus riches tl les plus prospères de la Russie. Un de nos journaux publie d'après le Globe and Traveller l'extrait suivant d'une lettre de Lépanie qui dil-il lui a été adressée Au camp de Lépante le février 1826. Mon cber. après l'affaire du 12 nous avons eu une marche fatiguante, la poursuite du fugitif Ibrahim-pacha qui rassemblait ses troupes Lé pante et Fatras et qui ne parlait que de nous passer tous au fil de l'épée nous lui uvous épargné

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2