C 3) cette peine en lui faisant éprouver une défaite si gnalée. Nous sommes arrivés le 20 sous tes murs de cette place chassant ses piquets devant nous «t le lendemain nous avons bloqué la ville. Les généraux Lafayette et Delcroux ayant inspecté le terrain, nous commençâmes ouvrir nos tranchées malgré un feu très-vif de la ville et du château. Les aa nous fûmes /oints par quinze cents vo lontaires français et italiens venantde Livourne et consistant eu lanciers, hussards, etc.et uu pe tit train de siège composé de huit pièces de 36 et <le quatre moi lier s- Dàns la nuit du même jour des officiers alle mands désertèrent vers nouset nous apprirent <jue le pacha était dans l'intention de nous atta quer le lendemain malin avec quinze mille hommes infanteries et cavaleries. Nous n'avions que neuf mille hommes. Les Turcs s'avancèrenten elfet la pointe du jour sous la protection du canon de la place, en poussant les cris d'Allah et Maho met. Nous limes sur eux un feu terrible d'artillerie et de mousqueterie et en moins de vingt minutes toute la ligne fut engagéenotre cavalerie chargea bravement l'ennemiet lui tu» un grand nombre d'hommes. Le combat durait depuis sept heuies avec acharnement lorsque le beau couvent de Saiute Marie sauta avec sept cents Turcs. Leur ligne se ti«avant alors rompue et en déroule, ils s'eufuireui daus toutes les directions vers la ville, poursuivis jusqu'aux portes par notre cavalerie dont une partie entra avec eux mais ces braves n'étant pas soutenus, se firent jour pour sortir et ne perdirent que six hommes par suite de cet «xploit audacieux. Un parti de notre cavalerie fut près de faire prisonnier le pachaqui fut emporté du champ de bataille blessé d'une balle la poitrine. La perte de l'ennemi consiste en 4>®oo hommes tués, 800 blessés, 2,000 prisonniers, 8 étendards, io pièces de canon et 6 chariots de munitions. La nôtre est de 2,000 hommes et 4oo blessés. Le gé néral Gowras a été légèrement blessé la tête par une balle. Les Turcs avaient ordre de ne pas faire de quartier. Us ont perdu ia5 officiers. J'ai ou blié dans ma dernière de vous informer que la teiile d'Ibrahinr-pacha a été /irise avec sou serail. Signé H Bekton. Si cette lettre est bien authentique le phil— hellène qui l'a écrite nous paraît l'avoir emprein te au moins d'un peu d'exagération. "Le fa nu-iix procès relatif au prétendu assassinat de l'avoyer Relit r de Lacerne-, est peu près ter miné. La ootnuiissicn spéciale d'enquête séant Zu rich, vient de delarcr i° que M. Relier n'a puiut «té assassiné 3* que se disparution ne penl être at tribuée aucune cause étrangère sa personne 3" que les dépositions des brigands n'ont aucun fonde ment;- 4e qu'en- conséquence de tout cela l'innocente de MM- ffyffer et Girragioni est parfaitement' dé- woittrce. L'avertir ne lardera pas dévoiler toute la trame de cet horrible complot contre deux magistrats aussi respectables. LS Ami de la charte qui s'imprime Nantes rapporte ce qui suit Grâce au projet de loi sot le droit d'aîoe»ela discorde et le trouble re'gnent ici dans plusieurs famil les des aînés, qui ne lienueot pas tant i'affectien de leurs frères qu'à la fortune dont nos excellences leuc font espérer la spoliation sont déjà maudits par leurs cadets, par les victimes qu'une loi de'solatricc s'apprête frapper- Nos campagnes, et surtout la Vendée, ont apris avec beaucoup de mécontentement que l'on vou lait exhumer la primogéniture et les substitutions, 6t qu'on voulait leur donner une existence qu'elles n'ont jamais eue.- enfin, partout on murmure, partout ou blâme les odieux auteurs d'un projet qui, s'il est adop té, attirera sur ia Frauce des maux incalculables, i Paris 9 Mars. Le dernier Bulletin des lois contient l'autorisation de sept rouvens de visitandines dans les villes de Dy- on Metz, MontreuilCaen, Bout g, Gex et Poi tiers. M. le garde-des-sceanx a e'crit M. le président du tribunal civil pour lui demandai un état exact des testamens qui ont été ouverts Paris dans le courant de l'annee i8s5, en l'engageant mentionner dans cet état le nombre de ceux où les pères de famille ont usé de la faculté qne le code leur coufère de disposer d'une partie de leur fortune en faveur d'an enfant. La demande de M. le garde-des-sceaux a été com muniquée la chambre des notaires. 11 résulte des ren- seignernens donnés par eux qu'il a été ouvert Paris de 13 i4oo lestamens, et que sur ce nombre peine il s'eu trouve 8o où les testateurs aient usé dâ la faculté que leur accorde la loi. Des pétitions contre le droit d'aînesse continu^ ent arriver de tous côtés aux chambres. On vient de réimprimer cent mille exemplaires et au prix de 5 sous la Mélaniede Laharpe on sait que ce drame peint les lourmens d'une jeune per sonne qui se voit obligé de renoncer au monde pour jjeurichir un frère ainé. k: Si l'on en croit des lettres de Pe'tersbourgi« r ombre des condamnés mort par suite de la conspi ration découverte, serait de 4o individus, dont plu. sieurs appartiennent anx premières familles du pays uu uombre égal serait exilé en Sibérie. Il faut observer qne le Courrier, a qui nous em pruntons ce paragraphe, n'indique point ia date de ces lettres. Paris, io Mars, On lit dans le journal ministériel l'article suivant i On dit que la commission de la chambre des pairs a fait deux amendemens au projet de loi concernant le droit d'aînesse. En vertu du premier les centimes ad ditionnels ne seraient pas compris dans la quotité d'itn- pô:a nécessaires pour former des 3oo fr. au-dessoni desquels un héritage ne peut plus donner lieu des substitutions. D'après le second, l'égalité de partage entre plusieurs eufans, prescrite par un père dans son testament, survivrait l'anautation même de cet acte Le télégraphe de Bordeaux a transmis hier l'af freuse nouvelle de l'accident arrivé M. l'archevêque de cette ville âge de plus de quatre-vingt-neuf ans. Le feu pris aux rideaux de son litet l'avait atteint d'une manière grave, notamment au bas-ventre. Son étal très fâcheux n'était pourtant pas désespéré au dé part de la dépêché.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3