LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
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©UVERTURFS DES PORTES DE LA VILLE
Du 16 au3i Mars,S heures
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FERMETURES DES PORTES DE LA VILL®
Du 16 au Si Mars, ip heures.
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des villes et districts de la province de west-flandre (occidentale.)
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P HÉ M RI DES.
En murs j3oa sous le règne de Philippe le Bel, les
Français perdirent près de Courtrai, une bataille con
tre l'armée Flamande dans laquelle se trouvèrent i5oo
hommes d'Ypres, commandés par le comte Jean de
Narnur. Ce bataillon d'Etres se fit distinguer par sa va
leur, lequel retournant victorieu* et ne voulant se
séparer, fondèrent la confrérie de St. - Sebastien
et obtinrent du comte de Flandre un octroi et
beaucoup de privilèges. i63x, la populace
cLXyres se révolta contre les troupes Espagnols, et
en moins de trois heures de Temps fit garnison fut pres
que massacrée et les troubles auraient été plus serieuses
sans le zcle de l'Evêque d'Lptes et de tout le Clergé
qui par la douceur de la morale parvinrent calmer
les esprits.
Le 14 Mars g65 on vit naître l'usage de baptiser
les cloches, par la nomination qui fut faite de celle de
l'église métropolitaine de Rome qu'on cppela Jeanne,
Cil l'honneur du Pape Jean XIII et en ré/cuissanco
du rétablissement dé ce Pontife qui avait été chassée
de Rome. 1 ^5l'amiral anglais Byng est fusiilé,
pour s'être laissé battre par les Français.
Le i5 Mars 1658, Louis XIV, roi de France, vint
assiéger Tpres en personne il tient son quartier géné.
ral au hameau nommé het Wielkcnet logea chez un
brassour; la tianchée fut ouverte le 18, et la ville prise
iea5 du même mois. Le traité de paix conclu Ni-
mèguelui on confirma la possession, qu'il a tellement
lait fortifier depuis, qu'elle est devenue une des meil
leures places du pays conquis Ce même prince l'a rémit
avec la Châtellenie l'an 1713 par la paix d'Utrecht
aux Etats généraux, qui en prirent possession le 4 juin
1713, pour leur servir de barrière; condition que
le gouvernement civil et ecclésiastique demeurerait
l'Empereur d'Autriche comme Souverain, 18 mars
1779. Une partie du Palais Episcopal Tpres. fut
incendié par malheur. jfn 44 avant Jésus Christ,
César est assassiné dans le sénat par ceux auxquels il
avait accordé la vie dans les champs de Pharsale, et
qu'il avait depuis comblés de bienfaits. Il leur disputait
aa vie avec le plus grand courage, lorsqu'ayant reconnu
au milieu des assassins son fils Zîrutus. il s'enveloppa
la tète dans son manteau, et alla tomber, percé de vingt
trois coups, aux pieds de la statue de Pompée. - 1799,
combat de Qaquouo, eu Syrie gagné par les Français.
ILES IONIENNES.
Cor/ou 17 février.
Il est difficile de vous peindre notre état.- nom
sommes places entre l'incertitude de la victoire et
l'admiration que nous inspire l'héroïsme des habi-
tans de Missolonghi. En effet cette place attaquée
depuis un an par les barbai es résiste avec intrépidité,
en opposant aux hordes de Rechid-Pacha tout le cou-
rage qui peut inspirer l'amour de la patrie de la reli
gion de la liberté. Mais au moment où l'on espérait
voij le sésaskier s'éloigner des murs de cette ville
rbrahim-Pacbâ"passant par Crionero, parut avec res
Egyptiens disciplinés et forma un siège régulier, Mis
solonghi manquait de vivres pendant latdernière semai
ne du mois passé, les soldats n'avaient qu'une demi
livre de pain par jour et pourtant ils harcelaient l'en
nemi Tous les coeurs grecs se sont émus en voyant les
défenseurs de la croix manquer du nécessaire, et aus
sitôt le patriotisme des habitans des îles Ioniennes s'est
signalé par une souscription qu'ils ont faite pour se-
courir leur frères. Miaulis a chassé la flotte ennemis
qui bloquait le port, et a ravitaillé la place; telles sont
les nouvelles qui nousarrivent de la Grèce occidentale»
ALLEMAGNE.
Francfort, 16 M art.
Dans la nuit du 9 auto, S. M. notre aagnsto
empereur, tomba subitement malade et fut attaqué
d'une fièvre inflammatoirecontre laquelle on em
ploya aussitôt tous les secours de l'art. Le 10, 6
heures du maliul'empereur fut saigné, et S. M. en
éprouva quelque soulagement. L'intensité de la fièvre
et les autres sjymplôraes do la maladie nécessitèrent
dans la même journée une seconde saignée, qui fut sui
vie d'une amélioration remarquable dans les symptômes
de la maladie de manière dans la nuit du 10 au 11,
S. M. dormit tranquillement une partie de la nuit, et
que le 11 an matin, elle se trouva de nouveau un pey
soulagée. L'empereur ressentant une douleur locale
on lui appliqua les sangsues dans la matinée du 11 «t L#
remède diminua considérablement. La douleur d'après
le cours que la maladie s uivi ju squ'ici. oh nt fondé
attendre dans peu l'entier rétablissement de S. M.l.
Vienne le 11 mars, 8 heures du soir.
Le baron de Stift conseiller actuel et état
et de conférences, et jortiuiec médecin d
«S. Ma
