AUTRICHE. FRANCE. Marie qui en déjà exercé les fonction* et e travail, les avec le ministres- Cetle exclusion est duo le prévoyance de nos pè res, quidans l'article 6 de la loi fondamentale de l'état, ont déclaré que ai la fille du roi épousait ua prioce ou un seigneur d'une nation étrangèreelle ne Sera pas reconnue pour reine ni régente. Viennei5 Mars Bulletin de la santé de l'empereur. Du x3 au matin. La nuit a été tranquille S. M. a dormi plue que dans tontes les nuits précédentes. Mais la maladie n'a point encore produit de crise. Du i4 8 heures du soir. La maladie de S, M. a justifié depuis son commencement le caractère posi tif d'une inflammation des poumons, forte mais nul lement compliqué, et sans que jusqu'ici il se soit ma nifesté aucun autre symptôme étrangera cette maladie. Dans la soirée du <3. qui étoit le commencement du 5« jour S. M. a été saignée de nouveau. Dans le cou- ranlde la nuitelle a elle-même demandée être ad ministrée, non-seulement pour sa propre tranquillité, mais parce qu'elle n'a pas voulu différer de donner ses peuples le témoignage de son profond respect pour ses devoirs religieux, et de son empressement les remplir- Après cet acte solennet, qui a eu lieu 3 heures du matin, en présence de tous les membres de la famille impériale, iVmpereur a eu une très-forte transpiration qui fui a fait éprouver un soulagement marqué, et que les médecins de S. M. considèrent comme une crise favorable et prévue pour le 5° jour de la maladie dans l'hypothèse qu'elle suivrait son cours naturel. Les médecins ont déclaré unanimement, le 8 heures du soir que cette journée s'était terminée de la manière la plus conforme leurs voeux. S. M. l'a passée dans la transpiration la plus abondante et la poitrine est sensiblement dégagée, Ils décident en un mot que la guérison de l'auguste malade ne pourrait pas dans une maladie aussi graveêtre plus avancée qu'elle ne l'est eB effet la fin dn 5* jour- Dans toutes les églises de la ville et des faubourgs des prières publiques pour la conservation et le prompt rétablissement du souverain chéri ont été ordonnées et put eu lieu aujourd'hui toute la journée, Tous les spectacles sont termes. Paris, 19 Mars Ce que nous connaissons du traité qui vient d'être conclu entre le roi Jean VI et l'empereur du Brésil ne change rieu aux droits de don Pedro au trône de Portugal ce traité établit seulement que les deux roy aumes devront être séparés la mort du roi Jean. Le roi de Portugal, par diplôme daté le 3 mai i8a5 a reconnu le Brésil comme un état indépendantsé- paré du royaume de portugal et des algarves traité conclu le 09 août i8a5 Or, moins de stipulations particulières, et d'une renonciation de don Pèdro eu faveur de don Miguel l'empereur reste libre d'accepter pour lui ou pour son fils la couronne de Portugalou celle du Brésil. il nons semble donc que s'il y avait une renonci ation de- l'empereur en faveur de son frère la regen- çe aurait été établie au nom de D- Miguelet tout se •erait fait en son nom tandis qu'au contraire 00 sait qa'aussitôt après la mort du roi une frégate est partie pour Rio-Janeiro. Le 6 marsau soir le roi de Portugal a pu signer te décret de régence, en faveur de la princesse Isabelle La reine était malade et n'avait pu quitter Quélus ni se rendre auprès du roi* La mort du roi de Portugal est un événement sur* ceptib/e d'amener des consequeaces importantes tant en Europe qu'en Amérique, Le traité récent qui éta blit l'exisiance indépendante de i'empire du Brésil re donnait Jean VI roi de Portugalet D. Pedro I* em pereur du Brésil, mais se tait absolument sur les droit* Héréditaires de celui-ci, comme successeur naturel au trône de son père. Cependant n'est-il pas k craindre que si D. Pedro I'r s'avisait d'accepter ou de réclamer le scepier da Portugalles Brésiliensqui tiennent k posséder leur gouvernement au miflieu d'eux ne cessassent de le reconnaître comme empereur? Peut-être prendraient* ils un autre prince peut-être sa constitueraient-ils eu république. Tout est danger daus des positions si mal définies. D'un autre côté le choix notre le trône ancien et tranquille de Lisbonne et le trône un peu précalra de Rio-J.meiro p. ut paraître difficilesinon pour l'esprit actif de Pedro 1er du moins pour son épouse archiduchesse d'Autriche et pour les personnes de sa cour, qui regrettent les palais les châteaux, les spee- lacles, les gelas et les sinécures de la vieille Europe* Le cAoix que le roi Jean VI a fait d'une des princes ses ses filles pour exercer la régence indique assez clairement ce que, par égard pour une personne roya le, nous dispensons de dire. Le parti de la reine et de D. Miguel Déparait pas avoir de crédit sur la nation portugaise, Nous sommes informés très-positivement que la lé galion portugaise Paris n'a pas expédie de courier k l'infant D. Miguel qui est tiennela suite de la maladie ou de ia mort du roisoo père. Mais il existe encore un jeune prince de 15 ans g petit-fils de Jean VI né du mariage de sa fille ainéa Marie-Thérèse avec feu l'infant d'Espagne D. Sé bastien nom cher aux Portugais. Ne sera t-il pas ap pelé a quelque rôle important? Si l'empereur Pedro ra vient en Europe D. Sebastien ne pourrait-il pas aile* regner sur le Brésil. Qui sait par quels artic/es secrets la politique de l'Angleterre a déjà prévu et arrangé des affaires As surément il existe un secret. Mais le ministère français ne le sait peut être pas plus que nous. Probablement l'Autriche en sait quelque chose, Extrait du Journal des Débats. L'héritier, qnelqu'il puisse être, de la couronne d» Portugal et des Algarves, se trouve dans ce moment absent du royaume car dos deux fils du défunt roi Jean VI, l'empereur don Pedro et 1 infant don Miguel, l'on soutient aujourd hui au Brésil une lutte extrême ment périlleuse avec la république de Buenos Ayres, et le plus jeune est encore relégué en Autriche en conséquence de i'Aorrible attentat de Bemposta du 3o avril 1804» attentat qui aura probablement contribué abréger les jours d'un roi chéri de ses peuples. La situation fausse et violente du Portugal devrai* naturellement inspirer des alarmes sur la liauquiilité in térieure si l'accident de la mort prématurée du roi n'avait pas été prévu d'avance, et si la présence de l'es cadre anglaise dans leTage ne contribuait pas mata* tenir l'ordre*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3