Le capitan-pacha nons menace d'un nonvel assaut.
Nous sommes prêts le recevoir et nous espéroos
avec l'aide de Dieu pour lequel nous combattons, de
le répousser nous avons repoussé plusieurs fois Re-
schid et ses alliés.
Le capilan-pacha n'ignore pas que nous avons un
gouvernement sous les ordres duquel nous devons et
combattre et mourir il peut donc traiter avec lui
pour conc/ure la paix ou pour continuer la guerre
car les grecs ne veulent opter qu'entre la liberté et la
mort. Bassilidi. ce janvier 1826.
ITALIE.
Romeas Mars
Il est question depuis quelque temps d'une bnHe de
Léon Xll au clergé de toute la chrétienté par la
quelle il lui en est enjoint de poursuivre par tousles
moyens en son pouvoir les sectes politiqu-ti qui mena
cent le ttône et l'autel. Cette bulle est sous presse et
sera tirée plusieurs milliers d'exemplaires. Le pre
mier a été remis une certaine congrégation qui l'a
lue en pleine séance et qui parait avoir suggère au
Saint-Père le projet d'une telle publication.
Les événemens qui viennenrde se passer en Russie,
où les sociétés secrètes ont joue un si grand rôle, ont
bâté l'apparition d'un document aussi important, et le
bruit court que le Saint-Siège est convenu avec les
cabinets de l'Europe de défendre toute réunion, tant
soi 1 peu nombreuse dans leurs états. La police de
cette capitale a déjà commencé uset de rigueur cet
égard
Une conversion vraiment étrange (ail le sujet de
tontes les conversations de nos salons: c'est celle du
brave Doria, qui était er.tré au service du pacha de
Bagdad, après »vo;r remoorté une grande victoire sur
les ennemis qui voulaient envahir ce pavhaliek. On dit
que cet ollicier a q ntlé l'état militaire et est entré
comme novice dans un couvent de capucins qui est
Bagdad, et qu'il demande maintenant la permission de
revenir Rome d'où il fut.obligé de fuir a la suite d'un
duei sous l'administration du cardinal Gonsaivi.
ALLEMAGNE.
Francfort, 19 M an.
Dans la nuit du 5 au 6 de ce mois un incendie a
consumé t5o maisons Baltsiadlpays dg Weimar
il ne restait plus dans cette petite ville que quelques
maiso/rs habitables.
Une colonie militaire l'instar de celles qui ont
été fondées par l'empereur Alexandre en Crirnee, vient
d'être établi près de Potsdam.
On a recommencé s'occuper Rome du fa
meux Bergaini qui s'y était rendu il y a quelques
mois. La police lui a enjoint de quitter la ville.
- Voici nn extrait des nouvelles de Vienne, sur
la santé de l'empereur
Du t6. La crise la plus complette et la plus bien
faisante, qui a dure trois jours, a rois lin la maladie
de l'empereur et l'on peut regarder cette journée
comme le premier jour de la convalescence;
FRANCE.
Paris, 23 Mars
Il n'est bruit dans Paris que de la soirée, qui a eu
lieu chez M"" de C.... La société qui remplissait le sa
lon étatt des plus nombreuses et des plus distingués.
Après le sermon sur la solennité du jour, un prince iro-
qiiois nouvellement converti la religion catholique
a chanté un de nos hymnes pieux én langue iroquotse
et immédiatement après il a dansé la manière de son
pays natal, ce qui a eu pour l'honorable assemblée le
merited'une nouveauté três-piquante.
- Ua garçon boulanger, nommé Chazalet, a noe'
querelle dans un cabaret avec l'un de ses camarades.
Un combat en est la suite, et voici sous quelles condi
tions il a lieu les combaitans se tiennent par la main
gauc/te et se frappent avec la main droite et tes pieds.
L'adversaire de Chazalet tombe deux fois, et la deux
ième il ne peut se relever ets'ecrie: Je suis un homme
perdu. On lui porte inutilement des secours trente
heures après il n'est plus. Un procès criminel est in
struit contre Chazalet, et il est condamné par contuma
ce aux travaux iorcés perpétuité. Deux ans s'ecou-
lent, et Chazalet se fait de nouveau condamner en po
lice correctionnelle trois mois de prison pourvoies
de fait. Pendant qu'il subit cette peine, il est reconnu
par les geôliers, et aujourd'hui il a comparu sur les
bancs da la cour,, d.'assises, Le juty l'ayant déclaré
coupable d'avoir donné la mort par des coups portés
involontairement, et après y avoir été provoque, cas
qui n'est pas prévu par la loi pénale, et Chazalet a été
absous-
La perte qu'ont éprouvé MM. Franconi pai^l'in
cendie qui a détruit leur théâtre est évaluée ^33,ooo
fr., en y comprenant 25,000 fr. de billets .de banque
brûlés dans la caisse 3o,ouo fr. du mobilier du théâ
tre, estimé d'après les mémoires de maçonnerie, char
pente menuiserie peinture décorsarmes costu
mes, etc.
Paris y 15 Mars.
M. le duc Mathieu de Montmorency, pair de Fran
ce, gouverneur de S. A. R. Mgr. le duc de Bordeaux,
et membre de l'academie française, est mort hier trois
heures après midi
Des lettres de Rio Janeirodu 10 janvier, re
çues par la voio de Londres, annoncent qu'une gran
de conspiration a éclaté dans cette capitale- Nous
avons vu, d'une personne digne de foi et placée près
de l'empereur don Pedro une lettié qui dit que la
fermentation publique s'était acCrue au point que la
souverain désespérait déjà de maintenir la nation dans
le devoir. D'tprès les mêmes nouvelles, les dépêches
par lesquelles le delunt roi de Portugal ratifiait le traité
conclu avec l'empereur son fils n'auraient fait qu'aug
menter l'agitation générale les expressions dè cette
pièce importante auraient offense tous les esprits en
ce que S. M portugaise déclarait que c'était elle «lui
avait donné au Brésil son indépendance. La situation
de don Pedro paraissait critiqua dés ce moment. Le
même jour était entré au port de Rio Janeiro la frega-
,te portugaise la Loyauté, portant le ministre portugais
Carlos Malhias Pereira. Cet événement produisit une
sensation désagréable et ne contribua pas calmer
les esprits.
Une nouvelle lettre de Rio Janeiro, en date du 11
janvier, contient les détails sutvans
Depuis ma lettre d'tnanl-hier; l'agitation n'a fait
que s «croîtreL'einnereiri et l'impératrice ont quitté
leur résident e de Jaiai- CbristopAe où ils se tenaient
depuis dix jours, ci sont entrés dans la ville, L'envoyé
portugais Peteira été insulté pat la populace dans la
rue Direita. Les dispositions des troupes sont pour
le moins équivoques; on «t'en peut détacher aucun
corps pour l'envoyer Buenos- A y ses, et l'empereur
n'a de confiance que dans le regimenl de police. Rio-
Janeiro est la veille d'un grand nouvement; une fer
mentation sourde agite tous tes esprits. Je ne laisserai
pas échapper une seule occasioe de vous instruire de s
événemens dont notre pays sera le tAéâtre.
{Constitutionnel)
Au dire du Mémorial bordelais la princesse
Marie-Isabelle, régente de Portugal, s'est constamment
montrée opposé aux projets «le la reioc, mais elle est
presque toujours malade. Le duc de Cadava 1