Portugal de la plui grande réputation de probitéde fermeté et de talens sa mère était Française et sotur du prince de Luxembourg. Les atiWes membres de la régence et particulièrement le patriarche, ont la con fiance de la nation entière. Suivant la même feuille, le conseil de regence doit gouverner au nom de l'empe reur du Brésil.don Pédio ce qui prouverait qu'il n'exis te pas dans le traité d'article secret portant qu'à la mort de Jean VI le Portugal serait absolument séparé du Brésil. Hier, trois heures, M. le duc de Montmoren cy, qu'on avait tout lieu de croire rétabli de son intiis position s'était rendu avec M"10 la duchesse son épouse, l'église de Saint-Thomas- d'Aquinsa pa-, roisse. Il y partageait les pieuses occupations des fidèles rassemblés dans ce temple, lorsque, frappé d'une nouvelle atteinte de l'apoplexie dont il avait éprouvé les symptômesy a quelques jours, ou I a vu chanceler et tomber sans connaissance. Les plus prompts secours ont été prodigué» au noble pair. M. le curé s'est empresse d'y joindre ceux de la religion, mais déjà M. le duc de Montmorency n'existait plus c'est près de la chapelle du Sainl-Sulptce qu'il a expué Son corps a été de suite transporté a sou hôtel rue .Sainl-Domiuique. Il emporte dans son tombeau ce qui vaut mieux qu'un grand nom, l'estime publique et uoe mémoire révérée. PAYS-BAS. Bruxelles, a5 Mars. Une cause singulière et qui est enveloppée de beau coup de mystère, a e'té jugée dernièrement a la cour d'assises d'Amsterdam. il s'agissait de l'enlèvement clandestin d'une forte quantité de sel et d'autres mar chandises mises en entrepôt, dont l'impôt a payer mon tait, ce qu'on ditenviron a5,ooo ft. Une vente fictive avait eu lieu auparavantil paraît encore que la vérification de l'entrepôt en question par les employ és de l'administration n'avait pas été laite selon les réglemens, et que, lorsqu'elle se fit, les objets entrepo sés ne s'y trouvaient plus. Les plaidoieries ont duré uae semaine entière enfinle jugement intervenu a déclaré cinq des prévenus non-coupables, et eu a con damné deux 3 années de détention et l'exposition l'un de cenx-ci est contumace), elle troisième une année de détention. Les journaux ont donné divers rapports relatifs aux navires de différentes nations, attaques et pillés par des corsaires grecs récemment encore le navire hollandais de Drie Gebroeders capitaine Meeuw, a eu le même sort; quoiqu'il en soit l'inquiétude que cela a occasionnée sera un peu tempérée par le conte nu d'une lettre particulière qu'un notable fonction naire grec a adressée une maison de commerce d'Amsterdam et dont voici un extrait Les vaisseaux armés grecs ne cessent de respecter les pavillons européens, mais il existe des pirates, dont les comraandans aussi bien que les matelots sont des malfaiteurs et des exilés des îles Ioniennes, de Raguse et de l'Italie cette bande des forbans né respecte ni les pavillons européens, ni même celui des Grecs, Au commencement de la guerre les vaisseaux grecs étaient parvenus les réprimer, mais maintenant que ceux ci soûl tous employés dans une grande lutte contre les flottes turco-egypiiennesles pirates profi tent de cette occasion pour exercer leurs brigandages. Qu'on soit cependant bien assuré que le gouvernement mettra en usage Tes moyens les plus efficace* pour in demniser convenablement tous ceux qui ont essuyé des dommages par le pillage du navire hollandais. Extrait de la Gaselte de la Haye, du 22 r Il est arrivé ici des nouvelles officielles de Batavia, qni vont jusqu'au 29 novembre elles soal très favo rables. Plusieurs districts sont déjà purgés de rebelles, dans d autres ils se montrent encore de tems en tems mais ils sont toujours repoussés avec perte. Le générai van Geen était retourné le 3 novembre Djocjo- karta. Il avait, s la têle de 2,000 hommes, fait un nouvel effort de concert avec une colonue de 900 hommes sous le commandement du lieutenant'Coehius pour en venir aux mains avec quelques Pangeraogs rebelles qui se trouvaient quelque distance nord-ouest de Djocjo* karta, mais sans aucun résultat que de disperser les re belles, de chasser les Pangeiangs de l'une dessa une autre, et de détruire les rebelles partout où ils se montraient. Celte nouvelle était eucore peine connue Batavia, et les détails y etaieol attendus avec la poste prochaine. Bruxelles, 27 mars, S. Mle roi arrivera jeudi prochain en cette rési dence. On a lancé le a3 de ce mois du ehantier de Rot terdam un bateau vapeur, destiné faire la traver sée des Pays-Bas Batavia. La première cause dont la cour d'assises de no tre province aura s'occuper est celle de cinq accusés, relative au duel qui a eu lieu hore la porte du Rivage, Le docteur Laurenti vient d'être traduit devant le tribunal de policé correctionnelle pour coutraven lion aux lois sur l'art de guérir. La lïatelte- Universelle annonce, d'après des nouvelles de Cotfou du 17 février, que le Grand-Sei gneur a rappelé le capitan-pacha sur la demande ex presse ri'lbra-ftirn pacha, qui lui attribue l'insuccès de toutes les entreprises tentées jusqu'ici contre Missolun- ghi. Ibrahim-pacha voulait, dit-on, donner, le 20 fé vrier un nouvel assaut cette place. On écrit de Leipsick que la polices fait une visi te domiciliaire chez tes étudians de celte ville, et qu'elle a saisi beauconp de papiers qui révèlent la con tinuation des sociétés démagogiques quatre étudians prévenus d'eue les cbets de ces associations, ont été art étés. On nous écrit de Chîmav qu'ily est tombé le at de ce mois une si grande quantité de neige que les pro priétaires de forges espèrent que là fonte suffira pour alimenter les courants d'eau qui les font mouvoir et qui en étaient presque dépourvus depuis longtemps. Nous apprenons d'Espagne que l'Angloterra s'oppose de tous ses moyens au renouvellement de la santé croisadequi permet aux Espagnols de manger delà viande pendant le carême. Le motif qui fait agir l'Angleterre est qu'au lieu de vendre comm e .par le paèsa l'Espagne 600,000 quintaux de morue elle ne lui en vendsnaintenant que 35o,ooo, malheureuse ment pour la Grande- Bretagne, le nonce du pape qui réside Madrid insiste sur la publication de la bulle en question, en sorte que maintenant l'Angleterte est en guerre ouverte avec le Saint-Siège. Encore nn incendie considérable qui vient de priver d'asile plusieurs familles. Hier après midi des enlans on jouant ,onl mis le feu a une grange dans la commune de Meyssé, bientôt le leu gagna plusieurs maisons voisines, et en peu d'heures treize maisons ont été entièrement consumées. M. le baron d Hoogvorst bourgrnes'er, a dnige les secouts qui consistaient en deux pompes, venues du palais roqai de Laekert et uoe du château de M. d'Hoogvorstmais la violence d#

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3