LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, PAR AUTORISATION SA MAJESTÉ. LE ROI PAYS-BAS. POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; des villes et districts de la province de west-flandre (occidentale.) RUSSIE. SAMEDI t A\tW1826. DE OTJVERTrRFS DES PORTES DE LA VILLE Du i au i S avril, 4 heures N.# »5* 8."* Anne'e. DES FERMETURES DES PORTES DE LA VILLE Du i au 15 avril, 8 heures. Le pria désabonnements est de |8 francs par année, 9 francs 5o cent, pour 6 mois, 5 francs pour 3 mois Les abonne- meut ne se paiera qu'à l'échéance mais le» personnes qui désireraient le solder d'avance, obtiendront uue remise de 10 par -e„,. On s'abonne cbes l'éditeur, et a tous les bureaux des postes aux lettres du royaume. P HÉ MÈRI DES. 4 w Lea5mars 1664eut lieu Ypres la fameuse procession pour la translation de la relique du St. Sang de notre Seigneur. Cette précieuse relique avait été cachee en •ville a eause de troubles et de la guerre et elle fut reporté l'église de Voormezeele avec la plus grande triomphe par le irês-révérend père Carpendeatogé- nerai de l'ordredes Capucins, loua les ordres ecclési astiques, les confréries de St.-Sébastien S.te-^fnoe S.-Barbe etc. en unitorniu assistèrent cette solenni té et il y eut tant de monde avec des flambeau* que cette procession dura trois heures et demie avant d'ar river Voormezeele. 1678, prise de la ville d Ypres par Louis XIV. Ce monarque dut la prise de cette vil le la grande valeur des monsquetaires commandée par le célébré Tayac qui leur disait en les menant l'assaut Ces gens là se défendent vigoureusement mais ils ont affaire nous; et combien de fois, quaod a nous serons de retour Paris nos msi treises nous feront-elles raconter celte belle action Comme ce irait peint bien la noble galanterie du siècle de Louis XIV? Le 26 mars 1276 Marguerite de Hollande, ayant refusé l'aumône un pauvre accoucha le vendredi saint 26 mars de trois cent soixante-cinq enfants, dont les mâles furent appelés Jean et les filles Elisabeth. L'explication de cette énigme historique, c'est que l'an- bée commençant alors au *5 mars la priucesse mit au monde le lendemain autant d'enfans qu'il y avait de jours dans l'année commencée c'est-à-dire deux ju meaux. Le 27 mars 14B2 mort de Marie de Bourgogne fille de Charles-le-Tétnéraire. Celte princesse-, aussi douce que son père était violent, aimait passionnément la chasse au vol; étant tombée de cheval, elle se Gt une écorchure la hanche la blessure n'était pas dange reuse; mais, par pudeur elle ne voulut pas se faire panser, et la blessure devient mortelle. Son corps fut ioAumé Bruge s, où on éleva sa mémoire un ma gnifique mousciée de cuivco côté de celui de son père. 1 Pétersbourg ,11 Mars. 3. M. l'impératrice mère s'est rendue hier Zars- lojesélc pour y recevoir les restes mortels de son GI« feu l'empereur .Alexandre qui y arriveront demain au soir. Notre cour prend coeur de donner au duc de Wellington les preuves les plus flatteuses de sa haute estime, ^vaot-hier S. G. a dîné avec la lamille impériale et a eu l'honneur d'être placé côté de l'empereur. On apprend qu'on confectionne, d'après un ordre suprême, dans la manufacture de porcelaine, un superbe service de table qui lui'est destiné. On croit qu'il restera près de notre cour jusqu'après le couronnement de LL. MM. D'après les rapports satisfaisant sur l'état san de la Moldavie et de la Valachie, la quarantaine jours prescrite jusqu'ici sttr la ligne du Dn> été supprimée. Cependant des mesures parei lu première ligne du Pruth et du Danube, déni en vigueur. L'hetmann des cosaques du Don, leur a adressé 22 janvier 3 février un ordre du jour pour leur exprimer qu'il partage au plus haut degré l'indignation que leur fait éprouver l'attentat du 14 26 décembre. Il rappelle le beau modèle de dévouement que leur ont laissé leurs pères l'occasion de la révolte di Strélitz, en 1700; que non seulement ils saisirent boute-feux pour les livrer leur empereur, qu'ils condamnèrent être mis dans un sac et j l'eau quiconque balancerait seulement conlirm en baisant la sainte-croix son serment de fidélité, ajoute que le même sang coulant dans les veines des fidèles enfsos du Don, il répond qu'il n'en est pas un seul qui ne regarde comme un bonheur de faire de sa poitrine un rempart l'empereur Nicolas Pauiowitsch et sa dynastie. Il termine en ordonnant que la let» tre de faveur adressée en 1705 l'armée du Don, pour sa belle conduite dans l'occasion rappelée ci-dessus, soit lue publiquement les /ours de dimanche et fêtes dans le» districts devant les communes assemblées «t -t -

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 1