I de la négociation aveol* Rossie et comptant sur son ■uccès, ont offert te trône constitutionnel de leur pays successivement trois princes étrangerssavoir au duc de Susses, Léopo/d de Saxe Cobourg, et au fils de Gustave ex-roi de Suède, mais eucun d'eux n'a ac cepté. La nation grecque devra elle même faire choix de son propre chef et de la foi me de gouvernement qui lui convient le mieux. A l'égard de la Russie elle sentira la nécessité de «'abstenir d'aucun acte positifou même de démonf- Uatious et (le menaces d'agression envers la Turquie. ALLEMAGNE. francforta5 mars. Parmi les économies que le roi de Bavière vient d'opérer se trouve la suppression d« la ménagerie roya le (le Nympbenbourg. Au nombre des animaux qui composent cette ménagerie on remarque un kanga- roo, une antilope, un phalanger phalarigista lernu- Tma une civette vivesra un pélican, une cico- gtie-marabou trois cignes noirs, un aigle bâteleur, un calao du Malabar, pigeons du Brésil, d'Afrique, d'Egypte, de la Jamaïque et de la Nouvelle-Hollande, .des faisans dorésdes oief de l'Amérique septentrip. pale, d'Asie et d'Egypte soixaute-dix-neuf canards de la Caroline, etc. Les derniers journaux allemands et français indi quent le jour où celte vente aura lieu Le roi de Bavière vient de fixer par ordonnance l'organisation de la landivehr. On mande de Bucharest en date du 9 mars, qu'on avait reçu des lettres de Constanjhnonlc du 22 février lesquelles ne for.t encore aucune mention de l'armée du nouvel ambassadeur britannique M* Stratford-Can- Ding. Elles remarquent que les journaux grecs pro hibes en Russie, circulent librement Constantinople. Ce qui suit est extrait du Spectateur oriental .- Smyrne, 10 février. Les vents du nord qui régnent nous empêchent de recevoir des nouvelles de !a Morée. 11 y a quelques jours, deux bricks de guerre grecs ont pénétré dans le golfe de Smyrne, et ont enlevé une bombarde tur que qui chargeait du set. D après des ordres reçus de Constantinople, on lève Smyrne un corps de 900 marins pour la flotte otto mane dont 600 Turcs et 3oo Grecs ou Arméniens indistinctement. FRANCE Paris 28 murs. M. le général comte Guilleinmot est arrivé hier soir il f été reçu ce matin en audience particulière par Mgr. le dauphin M"" la dauphine. Ce soir a quatre heures il sera admis eu audience particulière de S. M. L'enterrement de VI, le duc /l/a'bieu de Mont morency a eu lieu hier a midi. Le clergé de Saint- Thomas* d'Aquin est allé chercher le corps du défuut, (M l'a conduit l'eglise avec les chants religieux. Des tentures funèbres voilaient les colonnes de l'é glise et s'elendaient depuis le maître autel jusqu'à la porte d'entrée. Les tentures qui couvraient le portail l'extérieur s'eiendaieni des deux côtés de la place jus qu'à I bôiél de Luynes, résidence du noble duc situé en face de l'eglise. De distance on voyait l'antique écus- soo de la maison de Montmorency surmonté de sa no- h le devise 7 Dieu ayde au premier baron chrëstien. A la tète du deuil étaient les deux plus proches paréos de l'illustre défunt plongés dans la plus pro fonde douleur M, le vis comte de LnrochefuucauM, son gr'idre et Mle duc de Chevreuse, son beau-frère. Les quauecoiu* du poêle étaient tenus par M. le duc dehi- vièreM. le maréchal duc de Regg'to M* le marquis de Bethisi et M. te marquis de Pastoret. L'assistance se composait de tout ce que la cour et la ville possèdent de personnes distinguées par leurs vertus leurs talens et leur naissance. Dans le cortège se trouvaient 4oo pauvres des deux sexes et ido aveugles des Quinze-Vingt. Des déta- chemens de la garnison précédaient et suivaient le con voi. Dans la séance d'aujourd'hui, de la chambre de pairs. M. le duc de Doudeauville exprimé les regrets douloureux de la mort prématurée de son illustre ami M. le duc Mathieu de Montmorency. Aptès avoir dit queM.de Montmorency naquit Paris en 1767 et qu'il fit de brillantes études l'ora teur nous le montre peine sorti de l'enfance, embra sé de l'amoui de la gloire sur le sol de l'Amérique qui fut le tbéà'.re de ses premiers exploits il fut dépu té sux états-généraux en 178g,- quelques années plus tard les malheurs de la révolution le forcèrent de se ré fugier en Suisse. Capable de tous les dévoûmens géné reux pour ses amis comme pour son pays et pour ses princesj, il en donna en 1811, pour une personne cé lébré et prescrite, une-preuve qui lui valut un long exil. A la lesiauration il lut nommé aide de-camp du roi et chevalier d'honneur de la dueèesse d'Angoulème. Nommé ministre des aliaires étrangères en 1821 une extrême deiieatesse lui Gt donner sa démission. Tout récemment il fut revêtu de la charge de gouverneur du duc de Bordeaux et élu membre de l'institut. Voici quelques passages du discours du noble pair.* Jamais 00 ne vil un meilleur Gis un meilleur mariun meilleur père j'en atteste les vertueuses la mentations de sa vertueuse femme le désespoir da sa tendre mère les gemissemens de sa sensible Gllo J'en atteste aussi les larmes des infortunées da ses amis de ses serviteurs pour montrer quel point s il était boo maître, prolecteur zélé excellent ami. J'ea atteste surtout l'irumence concours de tout Us âges de toutes les classes de tous les états qui ont accom-, pagne son char funéraire. Sa relig on aussi éclairée que bien entendue, était celle de St-Frençois de Sales de Fënélon. Nulle sé vérité si ce n'était pour sa personne; aucune rigueur si ce n'était pour sa conduite. Il voulait faire aimer c« qu'il aimait /ui-même et il y réussissait selon ses désirs. Après avoir toute sa vie joui d'une forte santé il éprouva tout coup un long évanouissement quel ques saignees produisirent une si grande amélioration que les médecins l'engagèrent sa promener en voitu re il voulut pieusement commencer si promenade en entrant dans l'église de Saint-Thomas pour prier au.* près du tombeau c'était le vendredi saint). dpiès quelques iustaos de recueillement, sa fem me et sa Gile qui i'accorapagnaieni les virent s'asseoie en disant - Je me trouve mal On court a lui 11 était aile' recevoir dans le ciel de celui qu'il invoquait le prix de toutes ses vertus» Un vol audacieux a été commis Alby, pendant la nuit du 13 au 14 de ce mois dans la maison et au préjudice de M. le marquis de Rochegude. On s'est introduit l'aide d'une echelle par une croisée de la bibliothèque. La porte de la chambre où reposait ce respectable vieillard a été forcée le bruit l'ayant éveille il se mettait sur sou séant quand il se sentit saisir pac les mains ce qui l'empêcha de sonner comme il al lait le faire. Le voleur resta deux heures auprès de son lit s'eolrtienanl avec luiet il apreuait entre autres choses que la première idée de ses complices avait été de l'assassiner qu'ils y avaient renonce sur ses in stances et lorsqu'il leur assura que c était un brave homme; que l'on se contenterait en conséquence de dépouiller ses ap^artemeus Eu effetpcnJaut cette

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3