ITML1E Teste 28 mars. tyrs de la croixc'était de voir des chrétiens mêlés parmi les Egyptiens Qu'svons nous fait sus Français s'ecriaienl-ils. Oh si la majesté du roi très chrétien savait que se» enfansPuis ils pleuraient j et de laiges ruisseaux de larmes baignaient les autels du sei gntur devant lesquet Joseph entonnait chaque soir le psaume des miséricordes appelé Mega eleos Mi serere. Le 10 février les chrétiens de Missolongbi écri* -vaiem leurs frères des îles-Iooieunes de reciler pour enx les prières des agooisans; l'Europe nous délaisse ou nous persécute, mais le Seigneur ne nous aban donnera pas. Des piières publiques lurent ordonnées dans la ville aux tranchées et sur les remparts. .Que le seigneur se lève et que ses ennemis soient dispersé 1 Le 15 ta population eniiêre se confessa et reÇnt lé 20 février la communion des mains de Joseph soutenu de ses diacres portant le calice sur la place publique et dans lés batteries où chaque chrétien reçut le viatique. Femmes, enfans, guerriers,.vieillards, malades blés- éés ayant ensuite présenté leurs fronts I huile sacrée, l'exuéine onction leur fut administrée. Enfin le février parut. Jour de gloire Les Egyptiens, au nombre de 12,000 hommesformés eu colonne serrée s'avancent en poussant d'horribles burlemens. Le feu du cario n et de la mousqueterie des chrétiens répond lenrs cris. Les Soulioies comman dés par Nothi-Bolzaris, portant un long bâton la main guidés par son neveu Constantin font tomber les premiers reng des barbares. Çaraiscaki les attaque du côté des jardins, le combat devient général, loisqu'è un signal donné par l'evèque Joseph de Rogous on voit les Dryopieos se retirer de la batterie de Marc- Eoizaris dont les Egyptiens s'emparent. Le cri de Allah ébranlé les airsle croissant flotte sur le bord de la tranchéelorsqu'une explosion terrible accom pagnée de torreos de 11 animes et de fiiuiee annonce qu'on vient de mettre le feu aux mines- L'enfer a en glouti quinze cents mahouieiaiis s'écrie l'évéque Jo- seph que les eunemts du Seigneur tombent sous le glaive. V A cette voix, les Qiecs se préripitent sur les Egyptiens, leurs batteries sont enlevees. et le 28 fé vrier une partie du parc d'artillerie d'Ibrahim pacha était tnuée Missolonghi. Cor fou 11 mars. Cinq jours apiès la glorieuse défense des Missolongbis les nous avons reçu la nouvelle qu'Ibrahim s était ctnpa fée d'Anatolico après avoir dirige toutes ses foi ces sur cette petite iie dont la garnison ne montait que de 45o hommes. Nous ne savons pas les détails de cette affaire, mais nous croyons nécessaire, pour que celte nouvelle oe donne pas rie fausses alarmes aux amis des Grecs de vous donner quelques renseignemens sur cette petite pl-ce. Anatolico, qui probablement a reçu ce nom par rapport sa situation l ouera 1 de l'embouchure de lA.helou* ou Aspros est une des |!e» E- hb'tidej connue dc-s anciens sous le nom de JJtntele elle esi situee au milieu des lagunes qui se trouvent dans le peiii go'ie foi niera l'extreiuilé des vil les des Missolonghi et de Neochori. .S'a population moulait avant la révolution tiois cents familles mais la difficulté de s- procurer d.es vi»re» et surtout de l'eau qu'on était force d aller puiser dans une fou- laine sur le corainerit, léduisirents» population moins du tiers. Celte conquête lar île des Egyptiens ne peut avoir la moindie influence sur le suri de Missolongbi qui est cinq milles d'^frialolitoDu reste, les in- convenions qui pouvaient en résulter s'évanouissent par l'appior he du colonel Fahvier avec ses troupes régulières, put. d'après les nouvelles que nous avons reçues dernièrement d'Athènes (levait incessamment marcher tonne Ibrahim. jiuaioU nguili» ori«;n eu gicc. Des noovelles de Tries te confirment que le général grec Gounras, qui était sur les derrières d'Ibrahim- Pacha du côté de Sa/ona, a fait fusiller plusieui* Français qui sont tombés entre ses mains. GRÈCE. Zante 10 Mars. Les Turcs d'Albanie, de Macédoine, de Larissa, au nombre des plus de trente-cinq mille, informes qu'lbra him-pacha était au moment de s'emparer de Missolon gbi, accouraient la curée, lorsque le chef des Egyp tiens ayant été repoussé dans deux assauts consécutifs, faisant transporter ses bagages sur la rive droite de Tv^chélous. Il se préparait se retirer Uratbori lorsque voyant arriver ces prodigienx renfort»; il se détermina rentrer dans ses lignes. Les Grecs qui s'é taient emparés de huit pièces de canon, se bâtèrent d'en enclouer un plus grand nombre et de rentrer Missolonghi. Ainsi, le siège n'est pas levé comme ou s'en était flatté, et de nouveaux combats sont an mo ment de recommencer. Les canons encloués, qui l'é taient assez mal cause que les lumières étaient très évasées, sont remis en batterie. Ibrahim attend des renforts d Egypte, et le siège recommenceCha- Îue jour on voit s'agglomérer de nouvelles bandes des 'urcs au pied du Mont Aracynthe; mais les chrétiens sont loin d'être découragés j eu vain quelques étran gers essaient d'cbranler leur constance la confiance qu'ils ont mise en Dieu les rends sourds toutes les in sinuations. Il résulte d'un calcul approximatif qu'Ibrahim-pacha a perdu deux mille cinq cents trois mille hommes; et comme les renforts qui lui arrivent n'apportent pas de vivres, il sera difficile quêtant de barbaiesréunis puis sent tenir pendant long-temps devant Missofongbi. Reschid-pacha a surpris et égorgés une centaine de femmes et d'enfant aux environs tie FharsalïfOn le dit arrivé Larisse d'où il doit se rendre Serrés afin de former en Macédoine un corps d'observation destiné a se porter éventuellement sur le Danube. Du 10 mars au soirDes capigi bechi, des fir- mans, des émissaires étranger», ce que le crime a pu employer de» plus actif promesses, menaces, tous est mis en oeuvres auprès d'ibrahifca pacha pour le pres ser et le conjurer de ne pas abandonner le siège de s'y rendre en personne si on ne réussissait pas s'en emparer. Sa vo onté ordonne et rien ne doit lui ré sister. il n'y a pas un mahometan accouru la curée qui ne veuille avoir un esclave une lè.e ou quelques gouttes du sang des défenseurs de la croix. Le siège se poursuit avec fureur, et les 5ouliotes sont sur la biêche. Ils 001 repoussé l'ennemi le 2 mars; les nouvelles jusqu au 7, sont b innés, et tout nous porta s croire que les barbares échoueront dans leur entre prise. On parle d'un mouvement opéré du côté de Salona par le toionei Fabvier. Nul doute que Missolonghi seraitsauvé, s il (e mollirait seulement sur les mon tagnes de LalydonMais le peut il d'autres évene- mens ne le retiennent-ils point dans l Eubee Voilà ce qqe nous ignorons. (Journal des Débats. L Obervatore Trieisino dans son n'dece jour; co 1 tient I article suivantdont on ne peut encore gar-.n tir l'authenticité Un navire arrive aujourd'hui r douze jours de Lépbalonie, apporte la nouvelle quV frégate anglaise était stationne sous Missolonghi et 4 le pavtfloo anglais était arboré sur les remparts de r- m

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2