r Le broit court que des troubles ont éclaté dans plu sieurs provinces (lu nord de l'Esoagne. Plusieurs arrestations ont eu lieu ces jours derniers. Il paraît que quelques imprudens avaient parlé d'une pi oclemation adressée par le général Mina aux E->pa> gnols. li est vrai que celle proclamation existe dans la capitale mais .que le général Mina en soit I auteur c'esi ce qu'on peut avec raison révoquer en doute. Il paixb certain que la tour quittera celle capitale le 4 «vril, pour se rendre la restdence royale d'Aran- jurex. On asmre que l'escadre anglaise du Tage a reçu uo renfort de quelques vaisseaux. ANGLETERRE Londres, 7 avril. Les dernières nouvelles de Russie ne sont pas d'une nature aussi agreable q.. on auiail pu l'esperer d'après celle» q«i nous étaient parvenus précédemment. La négociation n'est pas terminée et ne parait pas devoir l'être uès promptetnent. Le duc de Wellington qui. comptait atieindie le bat de ses instructions après la seconde conférence, n'est plus attendu en Angleterre que dans le mois de juin. D'après les protestations de l'empereur Nicolas, dont la-sincérité n'est pas mise e« doute on peutrroireà ses dispositions pacifiques.' mais il parait qu'il y a d an ces dispositions consulter avant que la politique du cabinet russe prenne un ca ractère décidé. On sait que la nation désire la guerre et il est dtfiicile un souverain de faire prévaloir ses intentions ronire le "vœu de quarante millions d'horn» meswtll se pourrait donc qofc I empereur eut été dans la nécessite de changer de vues par l'état d'effervescen ce où se trouve l'opinion publique dans diverses par ties de son empire. Dans tous Ic4 cas cette situation fournissait un prê tes te siitbvant pour donner suite aux projets les plus 'anibiiieux et rolorér l'envahissement dés belles provin ces de la Turquie que lai Russie convoite depuis si •longtemps. d'après cela ,'On ne doit pas être surpris d apprendre que S VI ftout en approuvant la pro po.iuon q tenli a raltianchissemeni de la Grêie, n'est pas également satisfaite de= celle qui exigerait qu'elle reiiiâi ses troupes des bornières de la Moldavie et de la Valaihie. On dit que l'empereur sans égard pour les principes posés par la S'e- Alljance qui reconnais sait a (oui gouvernement le- droit de contrôler la-poli tique intérieure d'un état voisin soutient que cé qui concerne la furce et la position des armées russes-sur les li ornières Je la Turquie, ne regarde que lui et la Porte, et qu ce sont des ques<io»s dans lesquelles au cun autre état n'a droit d intervenir. Un tel langage convenait Bo- aparté et non pas Nicolas, et si la Russie agit d'après ce système, une pareille conduite ne saurait tendre prolonger long-temps la paix ou maintenir la situation si lort vantée sous le nom d arrangement de l'Europe. Nous devons a|outer àux renseignedieus ci-dessus qu'il y u tout lieu de croire qu on a découvert St-Pétersbourg une nouvelle cons piration dont le but était I assassinat de toute lit famille impériale. FRANCE Paris i o avril. M. A. Wnrmser jeune, négociant, a eu l'honn-nr de présenter ce malin au roi en audience particuliè re des cachemires de fabiiqne française. S. M. s'est plusieurs (ois récriée sur h beauté de ces Cachemires qui rivalisent d'éclat et de finesse avec tout ce que les ateliers de l'Inde ont produit de plus remarquable. Le 4 de ce mois en présence de M l'archevé- qop rie Paria de M le rom'e le Chabrol prefel du département de la Seiue, on a posé la première pieire de l'hospice de Saint Michel(onde Sainl-Mandé piès Patis par feu M. Boulard ancien tapissier. O annonce comme devant bientôt paraître une déclaration de tous les évêques de France qui sont Paris, contre la doctrine qui attribue au pape un pouvoir indirect sur le temporel des rois et une cen sure de ceux qui traiteraient d'héreiiques les opinions proiessees par le cierge de i6da. Les démolitions des maisons et boutiques du pas sage Fi^Jeau qui doivent disparaître pour faire place au theaire des Nouveautés sont commencées depuis quelques )ours La Gazette de Madrid du 3o mars annonce que I' infante dona Isabelle, régente du Portu gala quitté le qalais de Bemposia que le 6 elle se rendit avec ses soeurs au palais de Quelux pour voir la réine-mére qui estgravement indisposée et qu'ensuite elle alla s'eiablir avei sa famille au palais d'Ajuda oit le surlendemain elle reçut les hommages du corps di plomatique. Le siège de Paris tragédie en cinq scies et en vers par M. le comte d'Arlimourtest tombée hier au Tlirâtre-Français. Il parait que cette pièce était reçue depuis t4 ans par le cornue. Des journaux re procher! l'ouvrage l'invraisemblance des moyens la faiblesse prétentieuse et emphatique du sty/e et sur tout une absence d'inlètét qui eionne de la part d'un auteur auquel on a reconnu jusqu'ici une imagination brillante. D'autres feuilles disent tout le contraire. Un motif bien douleureux la mort d'un de ses enfans a interrompu les représentations que Talma donnait au Havre. Si quelque chose pouvait adoucir sa doub ur ce seraient sans doute les marques géné rales d'intérêt qu'il a reçues.' "l'T tribunaux. Le tribunal de première instance première cham bre s'est occupe dans son audience du 26 mars, d'une cauSe dans laquelle on a entendu avec surprise le nom du comte Delamotte-Valois le même qui a joue un 1 ôle dàr.s l'affaire du collier et qui a été con damné aux galères perpétuelles par anêi du parle ment du 4 juillet la grande chambre assemblée Il 's'agissait d'une demande de 5o,ooo fr. dédommagés et-intérêts formée par les sieurs Delamottè'et Vin'ot Barmorii son cessionnairé contre deux officiers 'iJe l'armée française qui avaient étecharges de l'arrestati on du premier en 1793. Après quelques inrlàhs'de délibération, le tribunal, sur la plaidoirie de M* Gau- t'oier-Mcsnars avocat des défendeursa déclaré. De- lamotie et Viriotdod recevablet et les a condamnés aux dépens. AFFAIRES DE LA GRECE. Missolonghi a été mporté, ses defenseors ont péri; leur sang criera éternellement' contre les cabinélS qui ont souhaité prépare, hâté cette catastrophe. Nous avons reçu quelques numéros de là Chronique hetlehi- que de cette vibe; nous mettrons l'extrait: sous lés jeux de nos lecteurs. Cette publication n'a plus pour but comme auire fois de faire partager au public des esperances de succès que nous embrassions avec arriçur le temps des espérances est passé et le con tenu de là Chronique heltemque laisse déjà prévoir l'affreux dènuumr m qui vient d ensanglanter les riva ges de l'Etoilie. mais nous avons regardé comme une sorte de devoir de faire tonnai re les derniers exploits, les derniers elforts de ces chrétiens héroïques de repe ter les reproches douloureux l'Europe; c'est une ma- n-ère d'honorer leur mémoire et d'ajouter I exécra tion qui doit poursuivre leurs ennemis et les (auteur* de leurs ennemis. (Cf.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2