3 PAYS-BAS. Bruxelles, 12 avril. Le 25 février le colonel Fabvit-r. avec 2,000 hom mes et a bataillons une compagnie d'artillerie et de l5o chevau*, le tout en assez bon ordre .a quitté Athé nés. Il a fait rassembler quelquesbarques vers Ma rathon en invita'nt le» Ipsarioiés a se réunira lui .- il je porte sur Néprepont avec l'entention présumée de s'y établir, vd'y vivre et d'y faire vivre son monde. La reine de Suède figure pour 1 mille florins dans le passif d'une tnaisbn Je la banque de Carlsruhe qui vient dë suspendre ses paiemens. Les nouvelles de Corfou du 2 mars, sont bien tristes; voici ce qu'elles mandent 1 1 - 1: tr V't Misso/onyhi a succombé après dix mois et demi révolus de siège. C'est le 8 pars que les troupes l'Ibra bim ont donné i'assaut.definilif Nous ignorons encore Je sort de la garnison de Missolonghi, mais il est probsbV qu<» les têtes de dix mille femmes enfans ou yeillards sont tombées au moment ou nous écrivons cette lettre,. Quant aux soldats, il n'en restait pas quatre cents capables de sou tenir le poids d un fusil lis n'avaient plus de vjvres depuis trois semaines. Quel cri de douleur va retentir, çettp nouvelle, dans toute la chrétienté! Quelles conséquences ce funeste événement aura-t il La Grèce a perdu un de ses boulevardsmais il lui en reste encore d'autres .- Napoii de Romanie, t'.Acropolis de Çorinihe, celle d'yifihènesj Nspoii'de Malvoisie, les montagnes des ,M,iinoies les îles guerrières d'H/Jra et da Spezzia le corps d'armée Je Fabvier, les vaisseaux de Miaulis et de Canaris, tout n'est pas désespère encore. Si chaque point de la Grèce offre une résistance aussi langue, aussi belle que Mtssoloogbi, Ibrahim aura encore beaucoup faire. On lit dans un journal français une nouvellequi, si elle se confirme pourra changer dans peu le fatal aspect que lés affaires d,e la Grèce ont pris par fa perte,iMissolorighi .- Par Triestc 1 mars. Des lettres particulières de Smyrne nous annoncent, entr'antres nouvelles impor tantes l'arrivée du lord Cochrane dans l'Archipel v ce /r,' Ai 1 v I V n 1 qui est confirme jjar le opectaleur oriental. Il doit ainsi qu'on fassu«e prendre d'abord une, exacte con naissance de ta situation des affaires en Grèce et ensuite être mis la tête d'un escadre que les comilée philtelènes de Paris et de Londres meuronl en mer. bord Cochrane est actuellement étante, il a été reçu, son passage Corlou, au milieu d'une allé gresse impossible décrire on du qu'il se rendra Napoli de Romanie, pour s'y concerter avec le gou vernement sur l'adoption d'un plan de compagne. On a fait, en cas de siège de grands préparatifs,de dféfense dans celée cité. La position près des moulios est tellement fortifiée qu'on peut la regarder comme imprenable. On apprend de La Haye que la cour fait des pré- paratils pour se rendre pendant quelques jours Ams terdam. M. le gouverneur de la province «le la Flandre Occidentale a adressé le t 7 du mois dernier, aux au- 'torués sous ses ordres une circulaire où se trouve réso lue la question suivante'.- k Doit-on constiférer comme .compris dans I exclusion prononcée par l'art. 6 F. .du règlement pane l'admituisration du plat-pays celui gui antérieurement la publication de ce règlement a reçu sa démission sans qu'il y ait été fait mention qu'el le est honorable oii accordée d'après ia dein tn'J't (iu.dé- taisstùiinaire. a. Al. a qui la question a clé soujaise a décidé qu'il ne pouvait être donné d'effet rétroactif aux dispositions de ce règlement joint l'sritêt'é royal du yij juillet 1825, n° ida. E11 même temps S. M. a ordonné d'appliquer et de faire appliquer tous les m nature le priocipe qui a dicté cette déci sion. Le nommé B. Lust, ouvrier, natif de Ghistel condamné par coutumace la peine de mort par'arrêt de la cour d assises de Bruges, le 2.5 «tiare 1823', pour assassinat commis sur la pet tonne Je G. Van Hee, veuve de VVull meunière Oudenhomg, e: pour tentative d'assassinat sur la personne du fi - de Celte femme, a été conduit la maison d'.uiêl d.- B«u» gèt lé y de ce mois. Cet individu, peu aprèe qu «I 1 ut commis son crime, s'était réfugié en France, où ayant été découvertnotre gouvernement eu a de.u .itdé l'extradition. Le 8 de ce mois un transport de 18 mi-odiana a été transféré de l'attelier de mendicité de Btugcs la colonie de Zuid-Frederiks Oord. La dise ussio" ouverte ia chambre des pairs do France sur le projet de loi relatif au droit d'aï essta donné ici I idee d une lithographie qui se composé de trois personnages. Un jeune gaiçon appuie son genou sur la poitrine d'un autre dans l'attitude de i'as-utu 11er coups de poing; il demande sou pè«e. qui est assis a un bureau entouré de parchemin d'armoiries et d un arbre généalogique .- h N'est-ce pas vraipapa, que l'ainë peut écraser le cadet Sans doute marquis, c'est le but de la loi Voici un extrait du récit du voyage de feu l'em pereur Alexandre en Crimée, de sa maladie et du sa mort. L'impératrice et le prince Wolchon-ky firent tout ce qu'ils purent pour déiourner l'empereur d« faire ;a voyage de Crimée, mais il avait promis au comte W o sonzow, gouverneur général des provinces de la (ta velle Russie de visiter la presquîie et il persista vouloir tenir sa parole. Voici une preuve de toute l'étendue de l'amo'ir et de la. vénération qui portaient feu l'empereur mê me les peuples nomades et demi sauvages.- Le 23 novembre, lorsque les babitans de Tagatirog appri rent que la vie de l'empereur était en «tancer il, se portèrent en foule dans les églises pour demander Dieu sa guérison. Un prince Calmouckâgé d'environ 3o ans, était déjà depuis prés d'un mois avec ses su|ets dans les en virons de la ville la manière des peuples nom «des, sur plusieurs Kibilks, uniquement dans le dessein d a présenté l'empereur et l'impératrice. Son dés«r fut accompli,: LL.-MM. lui donnèrent audience et la reçurent de la manière D plus affable. Lorsqu'il eut le a3 la première nouvelle du danger q«te p'«-sentait la maladie de l'empereur, il Gi demander an magistrat et ou clergé s'il pouvait faire dire une messe pom S. M. dans la principale égnse. Ou lut lej on q l'église chrétienne ne rejetait pas de pa«ei«s a« tes «l'une pieuse charité, même de la part de pi up'es non Re tiens. Le lendemain manu, le prince Caimonck se rendit l'égliseaccompagne de 10 èiouMii s. Etant descendus de cheval, i's_y enuèrent ia lé e découverte L'ecclésiastique cél* b« a la messe avec lou-.e ia solea nité possible, et pendant la certnion ele prince no made montra ensuis la divinité et le culte des cll'éls. ns un respect si piotond «pi'on en trouve rrrenrv t l'exemple chez les Européens les plus civilisés. rI us les assistons turent profondément touches de ce phe- nornèue, qui n est pas ordinaire cll- z le< a tai ijnes. A sou départ, le prince distribua une somme rousf éra ble aux pauvres et aux prisonniers. renfermes tour tic la ville. 11 disait Ueuii- roix au x premiers

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3