LE PROPAGATEUR.
JOURNAL D'YPRES,
MERCREDI to Mai«8*R.
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ.
ROI
PAYS-BAS
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT/^
DE
OUVERTURES DES PORT ES DE LA VILLE
Du i au i5 Mai 4 heures
■H,
Année.
des
FERMETURES DES PORTES DE LA VILLE
Du l au iS Mai 8 t/i heure*.
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
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nne remise de 10 pa*
P HÉ MÈ RI DES.
Le 4 Mai 147/ bataille décisive de Tcuksburi
qui rend enfin ta maison d'Ycirck victorieuse de cel
le de LancastreC'est en que commencèrent
en Angleterreces sanglantes querelle? des maisons
dYorcL et de Lancastre qui remplirent ce royau
me de tant de sang et d'horreurs. 'La maison d Yorcl
portait la rose blanche et celle de Lancastre la ro
te ronge de là vinrent ces noms fameux consacrés
la guerre civile. le prince d'Orange est
crééstathouder en Hollande.
Le 5 Mai 17.89 ouverture des états-généranx
de frante. Dans les premiers temps de lamonarchie
française^ les assemblées delà nation né furent
d'abord composées que de seigneurs et dévéques
Philippe le Bel appela pour la première Jois yen
l3o3) le tiers-états ces grandes assemblées qui pri
rent le nom d états- généraux6Mai 1777, juge
ment du procès entre le maréchal de Richelieu et la
présidente de P. rincent.
Le 6 Mai /8/0 prise cT Astorga Espagnepar
les F rançais aux ordres du général Junot. Le gou
verneur espagnol effrayé des progrés des assié
geons fit cesser le feu et demanda capituler.
Le général Junot exigea que la place se rendit des-
crctïon et nos troupes en prirent possession le 6
Mai dix heures du matinTelle fut la fin de ce
siège t après quinte J ours de tranchée ouverte il
fut une preuve qu'il n'est point dobstacles que ne
surmonte la valeur française
Le 7 Mai 1177, le doge de Venise défit
Tarmée navale de l'Empereur Earbervusseet
rend.t la tranquillité toute F Italie et au pape
.4 le t ad re IIalors réfugié Veniseet que cel
Empereur poursuivait. En reconnaissance de cet
services le saint père donna un anneau dor au
dogeet le domaine de la mer Adriatique. C'é
tait en mémoire de ce don que le doge épousait
la mer tous les ans le jour de l A'.cention, en
y j étant un anneau dor de la valeur de quarante
francs.
GRÈCE.
MHo3o mars.
Correspondance particulière
Les destinées de l'armée égyptienne s'accomplissent
de toutes parts. Le renégat Selves, pressé par la faim,
a évacué Trfpolitza le ?6 de ce mois, pour se replier,
avec lès Sooo Egyptiens qu'il commandait; sur Modoia
Les Grecs ont occupe le aq la ville abandonnée par
les Barbares qui «vàient incendié les maisons qu'il*
avaient habitées pendant le temps de leur occupattou.
Ainsi la place qui devait être lecantre de leurs opéra»
lions pour ravager le tord et l'occident du Péloponéte^
le point d'où ils devaient partir pour assiéger Napoh,
est de nouveau occupée par les chrétiens. Cet événe-
ment aura une influence très marquée sur l'esprit pu
blic, et il est probable que Selves a dû éprouvet de
grandes perles dans sa retraite, car nous savons que
Colocotroni, Zaïrois, <S>ssinis, et les principaux chef*
des Grecs étaient embusqués dans les défilés par ou
l'ennemi devait opérer sa retraite.
Traduction de deux lettres de Missolonghi
Corfouy le 16 (t»8) mars.
écrite par Lambauki Fautomara, Souliote.
N'ayeaaucuneinquiétude sur notre compte. Noue
espérons bientôt, avec l'aide de Dieu, noua délivrer.
Ayez tout espoir en Dieu tout puissant. Dans peu du
jours, vous aurez des nouvelles, dignes des guerriers
sut quels la par trie a confié le boulevard de notre in
dépendance »J
(II*), écrite par Zoés Panon.
«Vous'devezê re bien ;ûr d'après tout ce qui s'estlpasié
jusqu'à présent, que l'ennemi ne mettra jamais le pied,
par ia force des armes, dans MîssolongbiIl eat per
suadé qu'il ne pourra t'en rendre maître par le feu ni
par l'épéê, il n'espère désormais que dans la famine
mais nous sommes habitués vivre de peu; et quoique
l'état financier de la Grèce ne soit pas florissant, noua
ne désespérons pas, puisque nous recevons de vivre*
petites dosés, il est vrai, mais journellement, par no*
frères des îles ionienne», vivre* que nous dévoua I*