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générosité de nos frères les chrétiens d'Europe, qui ne
noua abandonneront jamais. Quand nous aurons per
du toute ressource, nous savons qu'il nous reste un de
voir Nour sommes engagés par le plus terrible ser
ment, sortir tous pendant la nuit, et verser au
milieu des. rangs ennemis, jusqu'à la dernière goutte
de notre sang.
Je suis un vieux guerrier; j'ai fait la guerre pen
dant vingt ans contre les Turcs dans l'Olympe, je n'ai
jamais rencontré vaillance pareille celle qui animo
mes compagnons d'armes d'aujourd'hui. Toute la gar
nison l'oeil et l'oreille fixés sur ses chefs, et la seule
voix de Kilzo Zavela Souliote), ou de Noto Botxaris
(Souliote), qui crient leurs soldats d'aller mourir
tous s'élancent comme des lions. Pendant les trois sor
ties que nous avons laites ces trois'jours derniers lea
portes n'étaient pas aise* larges pour nons permettre
de sortir et de nous précipiter sur l'ennemi. Nous
avoDS égorgé un grand nombre des Arabes et' de ces
Francs, vrais émissaires de l'anlechrisl.
ANGLETERRE
Londresa mai.
Le capitaine Maiilaud, qui commandait le Be/Zero-.
phon lorsque Bonaparte s'est rendu a tenu un journal
de tout ce qui transpirait pendant son séjour bord
de ce vaisseau du a4 mai au 8 août 18.15 mais
pour diverses raisonsil n'avfil pas été jugé convena
ble jusqu'à présent de le publier Sir Walter Scott,
qui cet intéressant et très-curieux document a été
montré récemment, en a recommande instamment la
publication, le regardent comme un mémoire d'une
grande importance; et le capitaine Maitland après
avoir préalablement obtenu la sanction du gouverne
ment de S. M-, a l'intention de mettre ce journal
extraordinaire sous les yeux du publie.
AJor/ting Chronicle.)
Les lettres de Glasgow annoncent que tout y
«st tranquille. La misère dans ce pays est cependant
très-grande. Dans l'Ecosse occidentale on compte en.
viron 5o.ooo ouvriers sans ouvrage. (Gl.X
Les avis de Manchesterdu 27 avril, portent
que les briseurs de métiers ont été repoussés par la
troupe près de Bur)', avec une perle de 6 ou 7 tués
et 19 blesses.
Le peuple s'est assemblé aujourd'hui en grand nom
bre dans les champs de St-George. On a lait une pro
cession où on a parte quelques pains dans un cer
cueil. Jusqu'ici il n'y a pas eu de désordres mais la
conduite des séditieux dans le voisinage de Bui^, dé
Clilhero et de Blachburn fait craindre ici les mêmes
excès. Les ouvriers assemblés ce matin montaient
dix mille.
Oc a commis beaucoup d'excès dans le voisinage de
cette ville.
Le a8, su matin, le général Harris. qni commande
le district, était arrivé dans la ville. Le t.er régiment
des dragons de la garde y était également arrivé. Une
troupe d'artillerie cheval avait reçu l'ordre de s'y
rendre de Sheffield, et d'autres corps s y réunissaient.
Les mutins ont déjà ruine une multitude de beaux
établissemens manufacturiers du Lancashire.
1 Des troupes ont dû s'embarquer le 29 au soir pour
se rendre dans les districts troublés, par le canal de
Faddington.
Plusieurs détacnemens de troupes et d'artillerie ont
passe Islington samedi soir et dimsncbe matinse
dirigeant vers Manchester.
Lundi soir, comme on craignait que des moulins
près de Haalingdon ne fussent attaqués, une compa
gnie de cavalerie est arrivée dans cette partie, La po
pulace a néanmoins persisté dans son intention, a atia-
que* une fabrique et s fini par en détruire les machines'
quoiqu'envirou cinquante d'eulr'eux fussent laits pri
sonniers.
Le 29, Manchester daps une rencontrje des mu
tins les constables, quoique soutenus par un détache
ment de la cavaJe.de de Chetbire, ont été. repousseset
forcés de se retirer Uu grand nombre de coustablra,
quelques soldats, et M. Fosler magistrat de police,
ont été blessés.
Dans l'après-midiles rues ont été assez, libres; t7
mutins ont été arrêtés outre les 26 qui avaient été
pris vendredi.
Aujourd'hui, tout est tranquill^ et jusqu'à présent
4 heures il n'est rien arrivé dé fâcheux.
Nous apprenons qa'a l'attaque de la manufacture de
Chadde-rtoo il.y a pu 11 individus de la populace tués,
ainsi qu'un carabinier et un dragon, svec son cheval.
On assure qu'a Âshon il y. a eu une attaque contre
une manufacture où 35 rebelles ont perdu la vie.
Globe
P.-S.. On s tout lietii d'espérer que la tranquillité
sera bientôt rétablie Manchester, ainsi qu'elle l'est
déjà Blackbum et dans d'autres districts. Des trou*
pes étant dirigées de tome part vers le Lancashire, el
les y seront promptement réunis en uombre suffisant
pour réprimer et contenir lea destructeurs des pro-
priétés.
Eu attendant, la bienfaisance s'empresse de venir au
secours des artisans paisibles que le défaut d'emploi
prive de tout moyen de subsistance. Des souscriptions
particulières sont déjà ouvertes depuis quelque temps,
et dans ce moment même il se tient une assemblée
convoquée par le lord-mairela taverne de Lvw
dresa l'effet de former uae souscription geoérale.
Avant la fin de la sêanre la souscription s'élevait en
viron 6000 liv-.l. MM. Rolschild y avaient envoyé
5oo liv
Le Courier prétend que les troubles diminuent,
mais on voit dans les journaux de Lancashire que' les
séditieux persistent daps leur déterminationquoi
qu'ils aient commis peut-être moins d'excès que les
premiers jours.
Manchester, 1 ,er mat
Je suis fâche d'avoir vous annoncer que notrp
plosition ne peut pas être plus mauvaise. Des masses
d'hommes parcourent les rues et semblent mépriser
les autorités. Les affaires du commerce sont suspen
dues. Je suis très-alarmé ponr ma famille, et je vou
drais hier) qu'elle, fût Londres. On vole ici impuné
ment en plein, jour. Les marchands et même les (amilles
étrangères au commerce sont inquiétés.
Rien ne peut surpasser l'eut déplorable où nous
nous trouvons la police semble s'être paralysée par
la crainte. On enitnd continuellement dans les rues
le cri t point de lois céréales no corn laws
FRANCE
Périsi mai.
On nous communique l'extrait tuivaut de la traduc
tion d'une lettre écrite par M. Lchef de bataillon
grec, sa femme, demeurant Paris s
Missolooghi 7 avril.
r Le x4 msrs, iious avons été attaqués sur
tous les points parles barbares sq.ua les ordres d'Ibra
him. J'étais posté divcôlé de la mer les attaques réité
rées avaient fait tomber une partie de nos fortifications;
nos fùoies contraints de remplir des lonnaux de sable
et de nous rettaucher dertière avec nos pièces. C'est