a V ITALIE l'oreille qae le héros égyptien avait été repoussé avec Perle dans un assaut donné le »4 mars Missolonghi. qu'il avait éprouvé une perte considérable, que son hiaya Osman pacha le dévastateur du Pélopocèse sur nom rué la perle piêcteuse de la couronne de g foi re avait été blessé. Quoiqu'il faille ordinairement eu rabattre de semblables rapports on peut en conclure que les Egyptieos avaient eu du pire. .Nos Francs sont ai bons Tures qu'ils commençaient atténuer l'rflet des désastres éprouvés par Ibrahim lorsqu'on apprit Îue le renégat Selvas avait été obligé de déguerpir de 'tipolitza où les Hellènes étaient entrés te 27 mars qu'il se repliait sur Modon où il est probable qu'il n'arrivera pas sans laisser de ses plumes travers les dédiés et les montagnes qu'il doit parcourir; Ce pendant dous eûmes dés le lendemain un commen taire dans lequel ou disait que Selves n'avait quitté Tripolitza que pour renforcer Ibrahim devaut Mis solonghi. Des malintentionnés ils sont cependant ici peu nombreux car tout le monde est turqurment par iant, nés bien pensantainsi qu'à Amyrne s'avisè rent de croire que l'affaire r'e Tripolitza était la suite d'inquiétudes tres-sérieusrsqui ont porté le sulan déclarer Ibrahim que les Kavouis moscovites mena çant le snblime empire, Constanlinople, la bien g-ir^ée et la porte de félicité on allait êire obligé de rappeler une grande partie de l'invincible flotte de as i.autes e, afin de l'enveyer un mois ou deux après la Sait 1- George croiser dai s la mer Noire. Il faut songer tout en pareil cas car las Turcs s'imaginent voir pa raître incessamment le czarowitz Constantin en Bes sarabie ils prétendent même tant la conscience de leur faiblesse les épouvante qu'il a déjà quitté Var sovie, Vainement on leur représente qu'il n'y a plus de troubles en Russie ils repondent.* Mais où est Constantin et que fait il nous ne le savons ni a Var sovie. ni Péter-bourg, ni Moscou, comment est-il, devenu subitement invisible? serait-il, comme'«os cha zadèsrenfermé dans quelque monastère On nous rend un piège etM» demande d'évacuer la Va- lachie n'est qu'un acheminement demander autre chose afin de nous pousser bout. A ces é'range? révélations, les Franco-Turcs répli quent en assurant le divan que jamais la sainle-aHiaoce ne consentira la destruction de l'empire ottoman qui fait la gloire du moude chrétien que Cprstan itio- ple étant coanu au sixième sièclec'est -à-dire avant fa navigation aux Indes par le cap de Bonne-Espéran- ce le centre du commerce de I Oriant, cboces démon trée par les Francs qui y meurent de faim on sou tiendrait le sultan envers et contre tous. Cela cependant ne calme pas les Turcs qui répondent sèchement que ce qui esl écrit doit nécessairement arriver et qu'es leur qualité de sujets d'un calife leur gouvernement théocraiique ne peut ni ne doit céder qu'à la force. Que conclure de cetie position nouvelle Le divan temporisera les diplomates de Péra écriront leurs cours on échangera des propositions des contre- pi opo«itions des notes confidentielles, et la Russie jcuée par le cabinet de Vienne ouvrant peut-être les .yeux commenceraeu attendant mieux par «ccoper les proviuces ultra-danubiennes. x "''f Jjwourne26 avril. Noos avons ici plusieurs lettres de Misso'onghi même, et notamment une de Notis Botzaris adressée l'épouse de l'immortel Marcos qui nous dépeint' le p :triotisme des Souliotes- On voit sur les remparts de Missolonghi des enfaos de dix aus qui combattent pour fa patrie; les femmes Ont souvent partagé las pé rils de leurs pères et de ledrs époux. Lorsque le lord haut-commissaire des lies Ioniennes est venu offrir sa médiation en conseillant aux Missolonghiotes de se rendre Notis prit la parole, et lui répondit en ces ter mes Généreux étranger ce u'est pas ainsi qu'il te fallait témoigner l'intérêt que vous prenez nos m- fortuneq vous devriez plutôt nous amener quelques milliers de soldats pour combattre avec nous; mais puisque nous sommes ciiminels aux yeux des puis» C sauces chrétiennespour avoir voulu secouér lu joug des musulmans ne nous proposez pas de ra te prendre des chaines ensanglantées du sang de nos pareils, conseillez-nous plutôt de mourir en dignes «j a'nis de la liberté et en dévoues défenseurs delà croix Trteste 27 avril. L' Observatoire Triestino d'hier dit qu'Ibrahim était retourné en Moree après avoir laisse 14,000 Turcs pour continuer le siège de celte place, et donné ordre la flotte tuique de la bloqueur de nouveau du côté de la mer. D'après les nouvelles tes plus récentes de Prévesa da 19 avrille séraskier Redschid pacha y était très- malade de la blessure qu'il axait reçue lors des der niers événemens. Elles représentent l'expédition d'Ibrahim pacha, comme entièrement manquée. Les lettres de Corfou qu'on vient de recevoir Vont jusqu'au i5 elles s accordent dire, qu'on admire et honore Nn|o Botzaris commandant de Missolonghi, et Miaulis comme les sauveurs de la Grèce. Le 9 avril, on vit, des remparts de Misso longhi, dans la direction de Patres, plusieurs vais seaux incendiéset l'on croyait que .Miaulis avait at taqué la flotte égyptienne. Les habilans de M ssolou- ghi ont fait parvenir au gouvernement grec, leurs re- meicîmens sincères pour 1' envoi des vivres et de munitions, en ajoutant l'assurance qu'il n'avaient be soin de rien d'autre pour continuer de garder ce dé pôt sacré. ANGLETERRE Londres6 mai. En général, les rapports sur les mouvemenssédi tieux dans les endroits manufacturiers sont plue tranquillisons. Seulement ceux de Bradford sont par ticulièrement detavorables il y a eu mercredi dernier un rassemblement d'environ 1000 individus, con voqués la veille par une affiche publique non-signee ils se sont rendus la fabrique de M. Horsfalloù deux jours auparavant ils avalent brisé les vitres; ils y commirent les mêmes excès nonobstant la lectu re du riot actaprès laquelle, la garde qui se trouvait dans l'intérieur fit feu sur la multitude plusieuis des mutins furent blessés il s'en suivit une dispersion momentanée, mais la fabrique fut alors assaillie sur un autre point et se furent deux compagnies de bossards d'York qui dissipèrent ce nouvel attroupement. Parmi les blessés il ne s'en trouve aucun qui appartienne a la ville de Bradford, ce sont tous des individu» des villages adjacens: On a tout lieu d'espérer que par ls vigilance des au torités et l'envoi des troupes sur les points où leur présence est nécessaire on set a sous peu même de prévenir de nouveaux désordres, tandis que d'un autre côté on compte sur l'eflet salutaire des souscriptions particulières et les secours pécuniaires accordes par le gouvernement pour pouvoir aux premiers besoin des artisans en détresse, Les consolidés étaient 75 1^8.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2