f Le commandant desforGes régulières grecques Von reconnaît pour des officier» i demi «olde ,»c,ui se dirigent sur la Grèce nouvellement soumise l'influence de leur patrie. Le 2, le bruit se répandit que la flotte turque s était retirée de devant Missolongbïpour s'embosser sous la protection des châteaux de Lépanie. Le paquebot d'âng/eterre arrivéle 3 de Malte a rapporté qu'il avait rentré, la hauteur de Cérigo, une goélette grec que armée, qui accompagnait un transport turc qu'elle avait capturé et qui faisait partie d'un convoi chargé de provisions de guerre et de bouche expédié d'Al exandrie Ibrahim Pacha Missolongbi mais qui avait été pris par la flotte grecque sortie d'Hydra de puis quelques jourset que vingt bâtimens avaient été conduits Napoli de Rotnanie. Des personnes arrivées ici Je 5 de Prévesa St- Maure et Zanie; assurent que la garnison de Missolon- ghi se soutient toujours avec une valeur incroyable, et remporte souvent des avantages marquans sur les assiegeans. On rapporte que le 27 m8,s dernier le feu prit accidentellement a une espèce de bazarqui se trouve dans le camp du sérakier et que les arabes s'y étant portés pour se livrer au pillage les Grecs profitèrent de la confusion qui régnait entre les dtux camps pour faire une sortie qui eut pour résultat un grand massacre de Turcs et l'enclouage de canons de plusieurs batteries. Le 7 on a reçu des lettres de Prévesa et de Sainte Maure qui confirment les nouvelles précédenteset ajoutent que les Grecs de Missolongbi ont pris l'offen sive] que les Turcs éprouvent des pertes considérables en officiers et en soldats qu'un général européen a été fait Drisonnieret qu'enfin Ibrahim-Pacha a dù s'éloigner de Missolonghi pour établir son camp deux heures de marche loin de celte place. I On apprend de l'Arta que les prisonniers faits Anaiolico sont assez bien traités. Il se trouve parmi eus un grand nombte de familles Missolongiotes qui s'étaient retirée dans celte île lors du bombardement de Missolonghi par les Turcs. Le lord haut-commissaire qui s'était embarqué le 8 su soir avec toute sa famille et une suite peu nombreu se sur la frégate anglaise la Naïade n'est parti que le 9 il se rend Aucôoe d'où il continuera son Yoyage par terre. Le 10 on assurait ici que les Missolongbiotes, ayant obtenu d'Ibrahim Pacha une suspension d'armes de dix jours pour faire leurs réflexions en ont profité pour s'approvisionner et qu'ils sont plus déterminés que jamais résister leur ennemis on assure aussi qu'un rorpt de 10,000 hommes vient se joindre Kariskaki. Avant de quitter Athènps, le colonel Fabviera •dressé la circulaire suivante tous les consuls étran gers u J'ai l'honnenr de vous prévenir que le gouverne ment grec m'ayanl chargé d'opérations militaire dans la Grèce orientale, je déclare en état de blocus les ports de l'île de Negrepont et du golfe de volo. Dix bâtimens de guerre stationnés dans ces parages suffisent pour en défendre l'entrée et je vous prie de prévenir le commerce de votre nation, afin qu'il n'éprouve au cun dommage. Signé Colonel baron Fabviek commandant de le légion d'bonneur. PORTUGAL. Lisbonne, 26 mai Correspondance particulière. La police a enlevé avant-hier le placard suivant (éFPcdra cxtrançeiroMiguel:..., a Rnmhanrm presta vamos cun esta. Pierre est étranger Miguel est.la Reine ne plaît pas; tenons-nons- en la princesse régente. J'omets, par respect, le mol dont le nom de Miguel était suivi. Cette pasquinade. qui pourrait être regardée com me insignifiante, ne l'est cependant pointcauee des deux premiers mots par lesquels elle commence; ils suffisent pour faire voir qu'il existe dans l'état actuel des affaires de Portugal une complication dont le de- noûment pourrait influer d'une manière sensible sut les affaires de l'Europe entière. Du reste la princesse régente devient chaque jonr de plus en plus I objet de toutes les affections du peu ple; et voici no acte du gouvernement de cette princes se qui peutservir a expliquer en grande partie l'ac croissement de cette popularité t Un avocat ayant envoyé la régence une liste con tenant plus de cent dénonciations la princesse fît ar rêter le dénonciateur et laissa en paix les dénoncés. En vain depuis douze jours que ces événement sont passés, on supplie la princesse de faire élargir l'avocat en question elle répond constamment que ce ne sera qu'après qu'il aura prouvé ses imputations envers les personnes qu'il a dénoncées. De» nouveaux renfort» vont être envoyés au corps d'observation quisous la dénomination de cordon sanitaire a été établi dans la province d'Alentéjo, il s'en faut cependant de beaucoup que la peste se soit manifestée nulle part eu Espagne et même ce qu'on eu dit des côtes d'Afrique se féduit de simples con jectures fondées uniquement sur la mort de deux matelots arrivée dans le port de Salé, près de Tanger. La régeuce vient tout coup de faire recommencer les préparatifs pour transporter la députatioo qui doit se rendre au Brésilafin d'y complimenter l'empereur don Pedro mais on assure que le duc de Lsfoens et l'archevêque de Lacédémone, grand-vicaire de Lis bonne tous deux membres de la dépuiation ont en voyé leurs démission pour toute réponse aux lettres par lesquelles le gouvernement leur disait de presser leur» préparatifs de départ. FRANCE Paru11 mai. Nous avot» annoncé la suspension des palemens de la maison Fries et C" de Vienne, et la fia malheureuse de M. David Parisb associé de cette maison. Noua apprenous que le corps de MParish a été rejeté par le Danube, près le pont français, le 27 avril au soir. Il paraît qu'il avait prémédité son suicide, car on a trouvé cbes lui des lettres adressées M. de Metter- nicb, su jeune comte de Fries, son associé, M. Gey muller, banquier, son père, ses frères et son amie Mlle Botta. On ajoute que son frère Leuftemberg a également disparu sans qu'on sache ce qu'il est deve nu. On fait montrer le déficit de la maison Fries 1,600,000 fl. environ 4>5*o,ooofr. Mm* la comtesse de Nicolaï, chargée de recevoir les dons des habitans de la commune de Bercy en fa veur des grecs a remis pour le comité, M. le due de Choiseulla somme de 2,216 fr. Rien n'a égalé leur générosité. M"" de Nicolaï était accompagnée de M. Louis Richard,.quipar ses sentiment et sou zèle, a servi si dignement celte héroïque cause. On raconte, dit un journal de Lyoo, un trait qui fait le plus grand honneur un des premiers fonc tionnaires du département. Les quêteuses pour les Grecs s'étant présentées chez lui, il s'excusa de ne leur rieo offrir, en disant qu'il partageait-leurs sentimens généreux mais que sa place ne lui permettait pas d*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2