LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
P'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT;
SAMEDI 20 MaiiSiti.
DE f
OUVERTURES DESPORTES DE LA VILLE
Dn 16 au3i M»i 3 i;a. heures
mw&sàm
\t&-
PATS-BAS.
FERMETURES DES PORTES DE LA VIBM?
Du 16 au 3 i Mai 9 heure*.
9 f
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
1'» ni
lis prix désabonnements est de 18 francs par année, 9 francs 5a cent, pour 6 mois, 5 francs pour 3 mois L'abonne^
ment ne se paiera qu'a l'échéance mais les personnes qui désireraient le solder d'avance, obtiendront une remise de 10 pir
«ent. On s'abonne chez l'éditeur j et a tous les bureaux des poste», aux lettres du royaume
P I1É MÈ RI DES*
Le Jq Mai 5 les Anglais se soulèvent contre
leur Roi Jean-Sans- Terre et l'assiègent dans
la tour de Londres. Ils voulaient l'obliger s gner
cette grande charte qui est regardéecomme le
fondement de la liberté anglaise Jean le signa
le i5i Juin suivant. iqiq, mort de Imper a
tncc Catherinefemme de Pierre-le-Grand.
JSée de parens pauvres et obscurs, elle servait
la table d'un géncra\ où se trouvait le C'car
qui en devint êperdfiment amoureux et lépousa.
Le 18 Mai 1153. Henri Roi d Angleterre,
épouse Élèonore de Guyenne répudiée par Louis
FIIRoi de France. Cette princesse lui appor
ta on dot le Poitou et la Guyennemais ce maria
ge n en fut pas plus heureux. f rots princes nés
de cette union conspirèrent avec leur mère, hleo-
nore contre leur Père. La conspiration ayant été
découvertela Reine fut mise en prison, où elle
demeura tî ans. Les jeunet princestoujours ar
més contre leur pète le firent enfin périr.
Le ig Mai ip56 Henri FIJIRoi A Angle-
gleterre, fait décapiter Anne de Boulen, sa seconde
femme. L amour l'avait placée sur le trônela-
muur Ten fit descendre. Parmi ses filles d honneur,
Jeanne de Seyniour frappa les yeux de Henri
par sa beauté Dégoûté de la Heine il -veut
mettre cette fille sa placeil la fait condam
ner avec son frère perdre la tête pour crime
non avéré A incesteet le lendemain de l exécu
tion il épousa ieanne de Seyniourqui mourut
peu de temps après.
Le 20 Mai la 17, bataille de f incoin, qui ôle
4 un prince français la couronne d'Angleterre,
fes Anglais s étant révoltés contie Jean.Sans Ter
ra leur Souverainavaient appelé au trône
houis, fils de Philippe-Auguste Roi de France.
Mais ta mort du Roi Jean ayant éteint leur ressen
timent, ils se tournent aussitôt du côté de son fils
Heurt 111, Louis est défait la bataille de Lineolp.
et perd sans retour la couronne d'Angleterre* Six
OOt après, il monta sur le tiônede France.
TURQUIE.
Constantmople20 avril.
Airsi qu'on devait s'y attendre la Porte a rejeté
toutes les 'propositions de M. Stratford Canning eu.
faveur des Grecs. Celle pui.saute intervention est dooe
préalablement l'edutte rieo au moiosen ce qui con*
cerne le* voies diplomatiques. L e reis-eflondi n'a vou
lu consentira aucune concession. Q land l'ullima*
tii«v ri.sse^jàous allons sans douta vote, bientél ce qui
va en résulter.
Du 22 par-voie extraordinaire,). Le reii-ef-
fendi a donné M de Mincisky j sans doute comma,
réponse préalablecette remarquable déclaration.*
Que la Porte ne pouvait laire aucune réponse avant
de «être consultée avec ses allié» sur les importante»,
demandes de la Russie. Chacun s».demande quels
peuvent être ces alités puisqu'il n'exutqà notre cotv*
naissance aucune puissance chrétienne engagée avec
la porte ottomane par nn traité d'alliance offensive et
déler.stve. On regarde cette réponse csmme évasive et
seulement propre obtenir du têtus, et l'on est curieux
de voir quelle conduite M. de Miuciaky «a tenir eo
cette circonstance.
ANGLETERRE
Londres, 12 mai.
Voici quelques détails sur les troubles qui «M eO
lieu Townbridge le 6 de ce mois.
Ley magistrats ont vainement exhorté la populace
a se tenir tranquille.
Vers neuf heuresla foolfe a tenté d*entrer de. foret*
dans la boutique, de Thomas Marsh boulanger sur la
place du marché. Ayant été repouispe elle s'est retirée
vers les cours et a lancé des pierres aux constables
qui se sont précipités suc les individusen ont arrêté
un et l'ont conduit en prison. En le faisant ils ont reçu
des coups des bâtons et de pierres. La populace a tenté
ensuite de délivrer le prisonnier. Un des magistrats,
M. Waldron s'est placé l'entrée de la prison et a
déclaré qu'il ne quitterait pas c» poste j mais les essai).