p> L'excmp'e donné Bruxelles depuis un grand nombre d'années de faire des collectes'dans les esta» tnioets en faveor (je la vçillesse malheureuse, a été sui- vi depuis par d'autres villes, et celle de Termonde est de ce nombre. Hier six vieillards, plus qu'octogénaires ont remis une couronne l'estaminet du Bercer, com me un tribut de leur reconnaissance pour les abon dantes collectes qui y ont été faites pendant l'aonée i8»5. Un repas a été offert cette occasion ces vieil lards et deux discours ont été prononcés le premier psr M. Gaman avoué pour remercier la société au nom de rétablissement, et le second parM.Piron, autre avoué en réponse celui de son collègue ils ont réuni tous les suffrages de la nombreuse société qui assistait cette intéressante ceremonie, qui a été em bellie par une harmonie exécutant par intervalles des morceaux cho'sis. Il se fait des grandes exportations de grfeids d'Odessa pour Malte. Plusieurs habitants deTournay se proposent de faire circuler une liste de souscriptij^t pour un con cert i donner incessamment au profit des Hellènes Vf-, De» lettres d'Allemagne assurent que les relati ons entre les cabiaets de Vienne et de 5. Péter.bourg sont d'une nature très sérieuse. Des explications as sez vives paraissent avoir eu lieu récemment on ne serait pas sut pris d'apprendre qu'elles auraieat été sui vies d'une rup'ure complette. L'Autriche prend dit- on des précautions vers ses frontière^ limitrophes de la Prusse. S. M. a rendu le 6 de ce moisun arrête qui< maintient uu conflit de juridiction élevé par le gouvernement de la Flandre occidentale dans une cau se pendante au tribunal du première instance séant Y près entre J. B.Spinnewyn et consorts, deman deurs et le bourgmester de Cotumines détendeur. Voici la teneur de cette décision Considérant que les conclusions prises par tes de mandeurs tendent entr'autres ce qu'il plaise au tribunal déclarer que le défendeur s'était permis, sans aucqn titre de latte abattre des arbres sur différentes portions de terre appartenant aux demandeurs et de dévaster le terrain, sous prétexte de rétablir un chemin vicinal. Que cependant il résulte des pièces relatives cette affaire que le bourgmester de Commines n'a pro cédé cet égard qu'en exécution d'une décision des Ctats députés delà Flandre occidentale qui déclare le terrain en question former un chemin vicinal public •t qui en ordounef'ouverture par qui il appartiendrait, •vec injonction de le faire rétablir dans son ancien état faute de quoi il devait l'être d'office aux frais des in dividus constitués eu demeure. Qu'en conséquence l'ouverture dudit chemin est «h* acte de pouvoir administratif exerjé par une au torité publique, dans le cercle de ses attributions, dont les tribunaux ne sont point appelés connaître. k Avons trouvé bon et entendu de maintenir le eoVflu élevé dans cette affaire saut aux susdits J. B. -Spinnewyn et consorts se pourvoir devant le tribu naux ordinaires pour ce qui concerne Is propriété fjn chemin en question. La cour d'asjses de Gand dans sa séance do i3, condamné la peine de mort le uommé B. Omit de Zelsaete Flandre orientale convaincu d'avoir porte un coup de leu un maréchaussée qui voulait l'arrêterparce qu'il chassait sans êtie muai d'un port «Viues. Dans la nuit da 7 au 8 de ce moisla tmlsod du sieur J. B. Devienscabaretier Outaiag a été la p roie des flammes les dommages sont évalué i atoo florins oa attribue ce malheur la mal veillance. - Uu autre incendie a réduit en cendres une maison avec grange et écurie, dans la commune d'Oppours, le dommage est estimé i3oo florins. Un individu demeurant près de la Senoe non loin du Boulevard s'est pendu cette nuiton ignore les motifs qui l'ont portés cette cruelle extrémité, Les habitans d'Anderlecfat se proposent de donner un concert en faveur dé Grecs. AFFAIRES DE Là GRECE. c Les nouvelles les pins alarmantes, les plus terribles, circulent Paris, sur le sort des héros de Missolonghi; depuis plusieurs jours les lettres, les rapports venus de la Grèce par toutes les voies s'accordaient pour ranimer les espérances de tous les amis des malheu reux Hellènes. Missolonghi recevait des approvision- nem?D« des renforts par terre et par mer; une partie au moins de la flotte du brave Miautis avait, au milieu de tous les périls pénétré dans le port; tous ces heu reux présages semblaient devoir se réaliser, lorsque sam .di. dans la soirée nous appilmes que des nou velles qui venaieut d'arriver Parispar une voie extraordinaire, annonçaient que Missolonghi se trou vait au pouvoir des barbares depuis le a? atril, Q iel que fût le degré de probabilité de ces nouvelles fatales, nous avons hésité les publier; une première fois déjà la prise de Mssolongbi a été faussement donnée un reste d'espoir nous décida attendre des renseigne- mens moins vagues. R ;jouis«ez-vous donc, amis des Turcs, apostats de la croix,* des milliers de chrétiens viennent encore de rougir de leur sang la terre qui fut le berceau de la chrétienté ou plutôt trembles votre tour la bou cherie de Missolonghi est votre ouvrage, en même temps qu'elle attira sur vous les malédictions du Ciel, de la terre, de la postérité elle ranimera le stèle re i-, gieits de la France de l'Europe, du monde entier, en faveur de la Grèce. U»e partie de ses enfans vient, par un prodige d'héroïsme qui efface tous ceux de ses' ancêtres, de sceller de son martyre le pacte des chré tiens d'Orient; Vivre indépendant et libreou mou rir. La Grèce vivra pour votre supplice complices d'Ibrahim, et si vous échappez aux vengeances des hommes, tremblex, apostats du vrai Dieu le fantô me qui poursuivait Mehomet lui même au milieu de ses sanglant trophées, va vous saisir votre tour, et le souvenir des victimes que vous avez immolées vous forcera dévoua écrier aussi dans le silence de l'iso lement et des forfaits Il est donc des remords. Constitutionnel Voici la version transmise au Journal des Débats par son correspondant de Corfou date du trô avril 1 Dix-neuf jours s'étaient écoulés depuis que les défenseurs de Muso'onghi se trouvaiènt sans pain. Après avoir dévoré les chiens et mangé la chair dé leur ennemis ils résolurent de sortir de l'horrible po sition dans laquelle ils se trouvaientLes chrétiens firent le dénombrement de leur population et le na après avoir dit uo dernier adieu au tombeaux de leurs freras après avoir lait sauter une partie de leurs rem parts ils s'avancent dans la plaine avec l'espérance de se réfugier daos le mont d'Aracyntbe. Les Tqrcs qui avaient .deviné leur intention les attendaient.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3