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l'on 4 cherché les éteindre, dans les lient mêmes ou,
l'on est parveuu k calmer d'anciennes tempêtes on
craint encore que ces sectes né forment de nouveaux
troubles. On redoute e'galement que les membres de
ces associations ne frappent de leurs poignards im
pies ceux qu'ils ont secrètement désignés pour être
leurs victimes. Combien de luttes terribles l'autorité
p'a-t-ellepas eu soutenir contre eux pour maintenir
la tranquillité publique
- On doit encore attribuer k ces associations les gran
des calamités qui désolent l'église et qui nous effec-
tent si vivement et si douloureusement on attaque
avec audace ses dogmes el ses préceptes les plus sacrés
on cherche avilir son autorité et la paix dont elle
aurait le droit de jouir, est non seulement troublée
mais on pourrait dire qu'elle est détruite.
On ne doit pas s'imaginer que nous attribuions k
ces associations secrètes tous les maux et d'autres.que
nous ne signalons pas avec l'idée de les calomnier. Les
ouvrages qu'elles ont osé publier sur la religion la
forme républicaine qu'elles ont adoptée, leur mépris
pour l'autorité, la haine qu'elles portent la souverai
neté la divinitéde J C. et l'existence même
d'un Dieu qu'elles osent nier, les matérialisme qu'elle
professentleurs codes et leurs statuts qui démontrent
leurs projets et leurs vuesprouvent clairement ce
que nous avons rapporté de leurs efforts pour renver
ser les princes légitimes et pour ébranler les fonde-
mens de l'église; et ce qui est également certain, c'est
qoe ces différantes associations, quoique portant diver
ses dénominations, sont alliées entre elles par leurs
lofâmes projets.
D'après cet exposé, nous pensons qu'il est dé notre
devoir de condamner de nouveau ces associations se
crètes, et pour qu'aucune d'elles ne puisse prétendre
qu'elle n'est pat comprise dans notre sentence apos
tolique et de servir de ce prétexte, pour induire eu
erreur des hommes faciles tromper, après avoir en-
tendu le conseil de nos vénérables frèresles cardi
naux de la sainte église romaine de notre propre
inouvemenr, après avoir acquis une connaissance cer
taine et après de mures réflexions nous défendons pour
toujours et sous les peines infligées dans les bulles de
nos prédecesseuts insérées dans la prélente toutes as
sociations secrètestant celles qui sont formées main
tenu». que celles qui pourront se former l'avenir et
celles qui concevraient contre l'église et toute autorité
légitime les projets que nous venons de sigoaler.
La suite au n° prochain.)
ulncône 8 mai 18x6.
Quelle triste et accablante nouvelle j'apprends k
mon entrée AmèneMissolonghi n'existe plus! Je
suis navré anéanti.- j'arrive rempli d'espoir, et je
ttouve que tout est fini. Voici le fait positif, malheu
reusement trop positif que j'ai recueilli.
Le x5 avril, la flotte grecque eut un engagement
aéec l'escadre turque, le combat fut terrible. Les
Grecs eurent l'avantage; mais cependant pas assez dé
cisif pour chasser entièrement les Turcs et faire entrer
des vivres MissolonghiMiaoulis attendit donc la
nouvelle division pour recommencer le combaj. Ibra
him dégoûté des assau's qu'il avait faits si inutilement
et avec tant de perte, touroa toutes ses vues k empê
cher les arrivées des vivres expédiés de Zante par de
petits bâtimens. Le 16, toutes communications fu
rent coupees par le moyen de radeaux et bateaux plats
armés de gros canons, dès' lors-tous les vivres qui
étaient Pelai», Porto-Soro et Zante, ne purent
plus artiver; les assiégés qui ne se soutenaient que par
la peu de vivresqui parvenaient journellentent, com
mencèrent être dans la position la plus aflreuse. Le
s; et la 18, plusieurs femmes, enfaus et vieillards mou
rurent de faim. Le 19, le mal s'accrut encore. Malgré
l'horreur de cette situation personne ne songea sa
rendre. Tous avaient encore espoir dans la flotte. Ce
pendant chacun se prépara au sacrifice de sa vie; plu- -
sieurs endroits de la villa furent désignés pour y rece
voir les femmes et les vieillardset tout fut préparé
pour se faire sauter. Le ao et le ai on fit des prières
on mina plusieurs endroits de la ville, et les habita»
décidèrent que tous ceux qui ne seraient pas en état de
faire une sortie, ainsi que les blessés, les femmes et le»
entans, s'enseveliraient en faisant sauter les mines. Le
ai ou le aa, Miaoulis attaqua de nouveau la flotta
turque mais que pouvaient faire une quaotité de pe
tits bâtimens contre six vaisseaux de haut bord et
huit k dix frégateset quatre-vingt-dix bâiimens favo
risés par le vent. Tous les efforts fureDt inutiles, if fut
impossible de laire entrer les navires chargés de vivres,
et la flotte grecque perdit en vain ses meilleurs bâti
mens exposes au feu des gtos vaisseaux turcs.
Les malheureux assiégés ayant vu s'evariouir leur
dernière espérance ne songèrent plus qu'à exécuter
leur projet héroïque tout fut disposé pour le grand
sacrifice, les femmes et les enfans furent places sur les
mines, quelques veillards des plus intrépides se ihar*
gèrent de mettre le feu au moment où le signal serait
donné. Les hommes encore en état de porter leurs ar-
mes se décidèrent k faire une sortie pour percer l ar--
mée d'Ibrahim et aller se réunir leurs frères, et ven
ger s'il leur était possible, les femmes el les enfans
qu'ib abandonnaient k la mort. Deux mille environ
ont cherché accomplir ce dessein. Cent trente cent
quarante hommes ont voulu rester dans la ville,' et sa
sont retirés dans une maison dont ils ont fait une for
teresse. Le a3 au soir, le départ eut lieu, el au même
momentl'effroyable volcan a fait sauter une popula
tion réduite 6000 âmes!! Les turcs, qui conuaissaient
le projet des malheureux assiégés, ont opposé une très
grande résistance k la sortie des Crées. Un carnage
épouvantable a eu lieu, dans lequel la moitié au moins
de ce bataillon sacré a péri. On espère cependant que
sept huit cents hommes auront pu parvenir dans les
montagnes. Le lendemainla ville héroïque et ses
habita» n'existaient plus. Les Turcs, en entrant dans
la ville, n'ont trouvé que décombres et cadavres. Ce
pendant les cent trente combattaDs entrés dans la mai
son qu'ils avaient établie en forteresse se sont défen
dus tout le jour en faisant un grand carnage d Egyp
tiens. Enfin, exténués de fatigue et de faim ils as
sont fait sauter au moment où les Turcsallaient la prea
dre. Jamais catastrophe plus épouvantable n'a ea
lieu.
Depuis l'affaire de Vassiladi presque chaque se
maine (el depuis le 5 avrilchaque jour) les vaisseaux
anglais entraient Missolonghi. Sir Adam, avant son
départ pour Londres, a fait ce qu'il a pu comme par
ticulier; il s'est interposé entre la ville et Ibrahim, et
fait usage de tousse? moyens pour obtenir uue capitu
lation. Les habitaos de Missolsnghi avaient consenti
k sortir avec armes, bagages munitions, et tambour
battant.- Ibrahim refusa. Il promettait le respect de»
propriétés et la vie sauve; mais il demandait que tonte
la garnison lût prisonnière de guerre. Nos héros refu
sèrent avec indignation, en répondant qu'ils se feraient
aauter. Dans les derniers quinze jours les Anglais
voyant la position de Missolonghi intenable et l'impos
sibilité la flotte grecque de pouvoir faire entrer de»
vivres, firent tes plus grands efforts poui engager
Missolonghi se rendre, jnais tout fut inutile. Chaque
jour ils voyaient mourir de faim une portion de la po
pulation mais l'affreuse politique empêchait qu'ils
portassent aucun secours et aucune subsistance. Et
cependant ils ont vu les prépaiatifs des mines, ils ont
été témoins de t'assemblee où la chose a été décidée;
ils ont vu que ces malheureux héros allaient se deirui-