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<ie ki mystère». Servez-vous donc 1 égard de votre
troupeau de celte autorité que Dieu vous a donnée sur
leurs âmes par une grâce signalée. Découvrez leur
ruses des sectaires et le» moyens qu'il» doivent employer
pour s'en préserves. Inspirez leur de l'horreur pour
ceux qui professent une doctrine erronée qui tour-
uent en dérision des mystères de notre religion et les
préceptes si purs de J. C et qui attaquent la puissance
légitime. Enfin pour nous servir des paroles de notre
prédécesseur Clément X'U dans sa, lettre encyclique
aux patriarches, primaisarchevêques et tous les
dvêques de l'eglise catholiqueeu date du septem-v
bre 1 j58.
Repleti simns obsecro fortiwdrue spititus D.omin1
judicio etvirtute, ne tanquàm canes muti noii
v olentes lalrare, greges nostros pa'iamur fieri in ra
ts pinam et oves nostras in devorationem omnium
bestiarum agri. Neque nos quidquam délerrest, quo
minus pro Dei g'oriâ, et salute animarum ad omne»
dimicationes nosmetipsos objiciamus Recog'lemus
0 eum qui talem sustinuil peccatoribus adversus
semetipium contrsdictiouemQuod si nequissimo-
H. rum limeamus audaciam actum est de episcopatus
a vigore, et de Ecclesx gubernanda sublimi ac divinâ
*i proteslate nec christiani ultra aut durare jam po«su-
mussi ad hoc ventum estut perditorum minas
aut insidias pertimescamus.
Princes catholiques, nos très chers frères en J.-C.
pour qui nous avons line affection particulière, nous
vous demandons avec instance de venir notre se
cours. Nous vous rappellerons ces paroles que Léon
le grand notre prédécesseur et dont nous portons
Je nom quoi qu'indigne de lui être comparé adres
sait l'empereur Léon [Je.bès mcunctanter ad'
*l vertere regiam potesiatem libi non sélum ad
mundi reptnen sed maxime aà ecdèsiœ présidium
a esse collatam ausus ne /avortes comprimendo quœ
sunt bona slaluta defendas et veram pactmhis
quœ suntturba restituas. Cependant les circon»
•tances actuelles sont très différentes de celles où l'on
•e trouvait alorscar non-seulement vous aVet dé
fendre la religion catholique mais cricorè vous devez
Veiller votte propre sùrete et a celle de vos sujets.
La cause de la religion est aujourd'hui inséparable de
celle de la société, puisque ceux qui font partie de ces
associations ne sont pu moins ennemis de votre puis
sance que de la religion. Ils attaquent l'un et l'autre et
désirent les voir également renversées. Soyez convain
cus qu'ils détruiraient s'ils le pouvaient pu même temps
«t la religion et l'autorité royale.
La suite au numéro prochain
ALLEMAGNE.
Francfort ai mai.
On écrit de Constantinople, 5 mai.
Hier, ig reis-effeud' fit inviter le drogmân de fa lé
gation russe passer chez lui, et en présence du minis
tre de l'intérieur, il lui annonça que le sùliàn accédait
avec empressement.anx demandes de fa cour impt-
riale de Russie, et dans toute leur étendueet qu'aus
sitôt après ta fête du Baîram le 19 de ce ftiois il le
déclarerait en répondant par écrit i la note dé M. de
Minciaki.
Le chargé d'affaires de Russie a témoigné sa parfai
te satisfaction tant sur le contenu de celte résolution,
que sur la forme dans laquelle la première commu
nication en avait eu lieu et il a expédié de suite un
courier Pétersbourg, pour informer sscourd'un
résultât aussi important pour le maintien de ta paix
t.
Le Pilote de Paris annonce aussi que la Porte a
accédé l'ultimatum de la Russie, et que la nonéelte
positive eu a été apportée Paris par M de Gasville.
Une lettre d'Odessa fait mention d'un singulier phe'
nomène remarqué dana une campagne située sur les
bords de la mer et appartenant M: Ribas, consul-
général de Naples. Depuis quelque temps, il s'était
formé le long de la crête d'une montagne, une cre
vasse,.et la terre séparée du reste de la montagne
paraissait s'être affai'see d'un quart d'arschine (9 10
pouces), lorsque le u de ce mois cet affaissement se
continua vue d'oeil pendant 3 heures et l'on observe
avec une curiosité mêlée d'effroi qu'à mesure que cette
terre cédait ainside» pièce» de rochers sortaient de là
mer, non loin du bas de la montagne, et tout ce mou
vement s'est fait sans secousse ni ëbouiemeut, et seule
ment avec un bruit sourdLes arbres et ceps de vi
gne, qui se trouvaient sur cette terre ainsi déplacée,
n'ont éprouvé aucun dommage. P usieurs ouvriers,
qui y travaillaient dans ce moment-là se virent
leur grande surprise descendus une profondeur du
9 sagenes de leur emplacement accoutumé.
FRANCE
Péris, aa mat.
On écrit de Roueo, no mai
Les exercices religieux de la miss'on s'ouvrirent
mardi dernier 16 maipar une procession générale
laquelle assista Mgr. le cardinal-archevêque. Cette cé
rémonie fut calme, il est vrai qu'elle eut lieu en pleitS
jour, et nos esprits forts, qui ne savent combattre que
des prêtres, des femmes 01 des eufans, n'avaient garde
de se montrer.
Le lendemain 1,5, les missionnaire» commencèrent
leur prédication» dan» six paroisses, y compris la catbé
draie rien ne vint leaVoubler quoique divers pré.
sages annonçassent déjà les scènes scandaleuse* dont
les habjleos de Rouen lurent témoins le lendemain.
Le 18 une foule immense remplissait l'église ca
thédrale. lout-à-coup des éclats de poudre fulminao'#
et des pétards se font entendre des fusées furent lan
cées des chaises furent jetees au milieu des groupes
qui pliaient.
Plusieurs persounes furent blessées. Pendant ce temps
des malveillant proféraient des menaces d'autre perodi
aient indécemment les cantiques le desoidre sut biemôt
porté son comble. Le vénérable prélat de Rouen
voulut en vain mouler en chaire, il ne put se faire en
tendre, le saint Sacrement lut accueilli par des huées
où on t'exposa la vénération des fidèles. Des prêtres
courageux osèrent pénétrer au milieu de celte foule
furieuse conjurant les plus acharnés de respecter le
lieu où ils étaient. On craignit un moment pour les
jours de ces prêtres; des commissaires de police furent
maltraités et blesses en voulant les protéger.
Ainsi se passa cette première journée. Le
vendredi, des mesures avaient été prises par les autori
ses pour éviter le renouvellement de ces horribles scè
nes la places du parvis fut occupée par un torts déta
chement de la g» rde royale d'autres delà checàens furent
distribués dans l'église Les femmes entrèrent par la gren
de porte, elles eurent des places réservées dans l'église
les hommes purent entrer par' tes autres portes et il
ne fut permis personne de rester debout. Les cris
bas l'archevêque bas les missions se fireot
entendre an dehors de i'eglise des propos séditieux
furent proféiés on cassa lei vitres de la sacristie las
femmes qui sortaient étaient insultéesLa garde royal#
fut contrainte plusieurs fois de croiser la bayonnelte.
«Des désordres du même genre, mais moins graves
avaient eu lieu en uiêine temps dans l'intérieur et