et \e jouf de l'affaire de Clistotra postérieure cette époque 6 avril deux de se» régimeos ont été com plètement détruits. Je n&compte pas 1er Albanais et les Asiastiques qui ont succombé dans le cours de ce liège jamais mémorable dans les annales de la Grèce chrétienne. Vous pouvea avoir une idée du carnage que pouvait faire une garnison au désespoir qui cher» cbnil se frayer un passage-. Ibrahim n'a permis au cun bâtiment de s'approcher de Missolonghi, et il a même refusé de recevoir aucun étranger dans son camp Quoi qu'il en soit la cause de la Grèoé est bien loin d'être perdue t on a encore des forces opposer l'en nemi et si oa pouvait profiler de l'occasionet atta quer les Arabes dans l'état où il se tiouvent, nous avons lieu de croire que nous nous dédommagerions de ces pertes mais il y a encore différentes causes qui favo risent ce redoutable ennemi; la plus grande, peut- être même la seule c'est la pénurie du gouverne ment grec. Daos nos îles, chacun rivalise de zèle pour venir au secours de ses frères. Nous brûlons d'ardeur de cou rir en personne offrir nos bras pour sauver notre mère patrie mais des empichemens qui émanent de nos institutions réduisent-cette noble ardeur de simples veaux. La Grèce a besoin d'argent, mais surtout elle a grandement besoin de brscuit, de farine et de rao- nitions de guerre. Voilà ce que oous recommandons spécialement aux comités philbelléniques des différen tes parties de l'Europe. La flotte se trouvait dernière ment Hyira Le colonelFahvier est Athènes, sou expédition dans l'île de Négrepont n'a pu rëusir. On assurait cotfou la date du 9 mai, que le général Ponsomby a envoyé de Zante plusienrs ex près MissclonghiPairas et Naples de Romanie pour obtenir des détails positifs sur la chute de Misso» longhi et le sort de sa malheureuse garnison mais que n'ajant pu obtenir ces informations avant son départ i! avait donné ordre de lui expédier un courrier Cé- phaionie où il doit s'arrêteril parait que les Grecs n'ont eu que de bien faibles avautages Négrépont, et qu'après s'être emparé d'un petit for; avec une perte assez considérable ils ont renoncé leur entre prise et se sont retirés on attribue cette retraite des circonstances plus impérieuses Les Missolonghiotes qui se sont sauvés ont joint te corps commandé pat Zonga et occupent maintenant une partie de montagnes d'Acarnaria et se remettent de leurs fatigues et de leurs privations. Ils demandent pour commandant en chefs le seul Coraïskaki qui est sur les hauteuis de l'Aria, Après avoir brûlé cette ville. Le commandant d'un brick anglais arrivé le 8 dit avoir vu Pétala 20 soulioses et 2 femmes échappées de Missolonghi, l'une de ces femmes portant avec elle deux enlans en avait étouffé un entre ses brac pour ne pas être trahi par ses cris. Ces malheureux ont confit mé le rapport du massacre des vieillardsblessés femmes et enfans par les Grecs mêmes. Le capitaine Souliote Nasso Eootamara qui faisait partie du earps discipliné commandé par Eabvier voyant l'état des choses s'est porté avec 3oo braves sur Naples de Romanie, et sans communiquer ses dessein» s'est établi dans la citadelle de Palamidiqui domine et peut feudoyet la ville. Il en a chassé les Moriotes qui s'y trouvaient et a déclaré au gouverne ment qu'il s'en était emparé parce qu'il était sur que lui ni les siens ne le voudraient jamais. On assure en ou tre que les garnisons moriotes ont été chassés non seu lement de Palamidi mais encore de Naples de Roma nie, de Corinthe et d'Athènes. Cette mesuré a été prise d'après la preuve certaine de la trahison des Mortotes, et surtout des Maïnotes qui auraient veudu le pays Ibrahim-pachamoyea- n»nt une somme considérable. Les Grecs attaquent Naples de Maivosie qui est entre les mains des Ala'i- notes. On prétend qu'Ibrahim réclamé des Aurais les îles de Pélala et de Celatuo; etqu'au contraire, le général Ponsomby est allé Cérigo faire préparer des îlots inhabités pour servir de refuge aux Grecs. Le général Ponsomby est arrivé le 6 de son voyage des îles. On disait que presque tous les Missolonghiotes ont péri26 seulement de ces infortuné» se sont sau vés Pétala. d'où ou les a fait passer ensuite Calamo. Oa a vu passer dans le sud de Zante un grand bâ timent vapeur venant de l'ouestqu'on croit faire partie de l'expédition de lord Cocbrane Le neveu de M. le général Gérard est arrivé Cor- fou quoique le chargement du navire sur lequel il est arrive fut la destination Je Stnyroe on dit qu'il doit se rendre Mapoli de Romanie. Copie d une lettre écrite par MMayer Suisse adressée MSiavant de mourir avec les défenseurs de Missolonghi. Les travaux que nous supportons une blessure que j'ai reçue l'épaule, en attendant que j'en reçoive une qui sera mou passeport pour l'eteruitém'ont em pêché jusqu'à présent de vous adresser mes derniers adieux. Nous sommes réduits nous nourrir des ani maux les plus immondes, nous soudions horriblement de la faim et de la soif. Les maladies ajontent beau coup aux calamités qui nous accab lent. Dix-sept cent quarante de nos frères sont mort. Plus de cent mille bomb?» et boulets lancés par l'ennemi ont rasé nos bastions et détruit nos maisons. Le froid oous a beau coup tourmentés cause du manque de bots que nous éprouvons. Malgré tant de privations c'est un grand et beau spectacle de voir l'ardeur de la garnison et sort dévouement. Dans quelques jours tant de braves ne seront plus que des arues sngéliques qui accuseront de vant Dieu l'indifférence de la chrétienté pour une cause qui est celle de la religion. Tous les Albanais qui avaient déserté les drapeaux de Rechid-Pacba sont maintenant ralliéssousceux d'Ibrahim. Au nom de tous nos braves parmi lesquels se trouvent Nothi-Boizaris Tzavellas Papadia-Msu- topaulos, et moi, que le gouvernement a nommé géné ral d'un corps de ses troupes je vous annonce la ré- tofuiion jurée la force du ciel de défendre pied pied la terre de Missoionghi et de nous ensevelir, sans écouter aucune capitulation sous les ruines de celte ville. Nous touchons notre heure suprême. L'his toire nous rendra justice, la postérité pleurera nos malheurs. Je suis fier de penser que le sang d'un Suisse, d'un enfant de Guillaume Tell, va se con fondre avec celui des héros de la Grèce. Puisse la relation du siège de .\lissolonghi que j'ai écrite ne point périr avec moi j'en ai fait plusieurs copies. Faites insérer je vous prie mou cher Saint.....cette lettre dans quelque journal RUSSIE. Pétersbuurg22 mai. Un nouveau malheur vient de frapper la faqiille im périale et la Russie entière. S. M. l'impératrice Elisa beth qui semblait avoir puisé dans sa douleur mémo des forces surnaturelles au moment où elle s'est vue appelée recueillir les derniers soupirs du monarque auquel l'unissaient le lien le plus sacré et la plus pure affection, n'a pu long-temps résistera cette terrible, épreuve. Depuis près de deux moissa santé déclinait visiblement. S, M. I. s'était néanmoins mise en route de Tsgan rog pour Calouga, et l'impératrice-mère se rendait au devant d'elle pour lui prodiguer les soins les plus ten~ dres lorsque la maladie a fait tout d'uu coup de nou'.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2