▼eaux progrès. Forcée de s'arrêter non loin de la vil'e de Kalooga l'impératrice Elisabeth est décédé Bt- leff le 4 '6') du courant. Ce tristo événement a plongé dans la plus profond* affliction l'empereur, son auguste famille et tous ses sujets. Le manifeste suivant a été publié en conséquence Par la grâce de Dieu, nous Nicolas I empe reur et autocrate de toutes les Russie etc. etc. etc Savoir faisons tous nos fidèles sujets que l'im pératrice Elisabeth notre belle sœur bien smèe a par les décrets du Très Haut, quitte cette terre pour passer la vie éternelle 1e 4 de ce moi* dans la quarante.huitième annee de son âge. Ce doulou- .reux evenement a eu lieu la suite d une longue ma ladie d'âne et de corps laquelle a amené finalement une complète extinstion de forces vitales, au point que S. M. dut, tn venant de Taganrog s'arrêter dans la ville de Beleffgouvernement de Twer, où elle est décédén. La Russie tout eDtière partagera nous en som- mes persuadés If nouvelle affliction qui vient d'at teindre notre maison impériale et unira ses ferventes prières aux noires pour le repos de l'âme de la défun te impératrice. Donne Saint-Pétersbourg le 9 21 mai de l'an de giâce 1&26 et ue r.otre règne le 1er. Signé Nicolas. ITALIE. Triesle, »5 mai. Un capitaine, arrivé ici de Zante après une traver- aée de ueu de jours, rapporte que le bruit courait dans cette lie, qu'un schoorier de guerre français ayant sous sou escorte deux navires de sa nation, fut ren contré au sortir de l'Archipel, par deux bâlimens grecs qui voulbrent visiter les deux navires. Le s. hooner s y opposa en faisant feu sur les bâtimens grecs niait on disait que les deux bâ'.tmeus français avaieot fini par être pris. Quelques jours avant que c* capitaine quittât Zante, ia moité de la flotte turque avait mis la voile de Patras et s'était dirigée au sud est, le reste de cette flotte était 1 autre dans le golfe de Patras. ESPAGNE. Madrid 28 Mai Voict les détails que donne notre gazette sur un trem blecnent qui s'est lait sentir Grenade. Le i5 vers les onze heures du matin, on en tendit un bruit soulerain effroyable, qui fut suivi d'un fort tremblerae.il de terre. On peut dire que les se cousses pius ou moins fortes n'ont pas cessé jus qu'aujourd'hui le 17 mai - mais elles o'ont pas tou jours été précédées du même bruit souterrain qui s'esl fait entendre la première. Le tempE était pluvieux le vent était frais et l'atmosphère un peu chargée cependant les hommes d âge nés dans ce pays crai- gnoicot des secousses plus violentes. Effectivement, ce matin 17, la jointe du jeurleurs craintes se réa lisèrent et une effroyable secousse ae fit sentir mai* elle ne fut que l'avanlcourrière d'nne beaucoup plus terrible qui l'a suivie une distance de ao minutes. La durée de cette dernière a été de plus de 3 secon des. Le bruit effroyable qui l'accompagnait, et la vio- leoce avec laquelle s'agitaient tous les édifices cons ternèrent les babitans qui cherchèrent leur salut en sortant précipitamment de chez eux en se sauvant sur les places et les promenades publique* où te grand jour qui survient bientôt montra des groupes que l'ir- régularité et la bigarrure des vêtemen» rendaient véri. labienient extr ordinaires- Des malheurs 1 'ont pas été nombreux, quoique nombre des marions et d eLfi e» publics aient été fort eodommage*. Le temps corn* mence s'éciajrcir, mais comme de légères convulsion» ccninuentde se faite sentir on craint encore quel que nouveau tremblement, de aorte que I on cousiruil des barraquts dans la plai e du Triomphe, pour j caserner las troupes de'la garnison. PAYS-BAS. Bruxelles a juin. La cour a pris le deuil pour 6 semaines l'occa sion du décès de S. M. I Impératrice Elisabeth de Russie. - L'Impératrice dpuairière dv Russie, Elisabeth- Alexievvna, ci-devant Louise-Marie-Augus'e j prin cesse héréditaire de Bade qui vient de mour>rétait née le 24 janvier >779, veuve de l'empereur Alexan dre depuis le 1er décembre i8t»5 avec lequel elle s'était marié le 9 octobre 1793. Le comte de Muostre,.ministre d Hanovre p-èa la cour de Londres, a passé hier après midi par cette ville venant de Londres avec toute sa lamtlle et allant Hanovre. Hier matin un malheur affreux a plongé dans la consternation une famille de cette ville, a qui une mort aussi subite que cruelle a enlevé un fil; au milieu des préparatifs d'une fêle. Ce Malheur a eu lieu aux Petits Champs-ElyséesOn devait y doner le soi* même un bal au profit des vieillards de l'hospire de la commune Je N*olenbeek. Le jeune homme qui a péri, faisait partir le? ';toriations d'un petit canon, pour an noncer que le ..al aurait lieule canon se brise, e( un éclat vient frapper ce malheureux la tête, et lui enlè ve du coup les deux hémisphères cérébraux. Celte ef frayante avant scè te d une soirée promise au pla>sir, a comme 011 pense bien fait remettre la fête- La fête donnée Anvers, par la société de Vhar* monteeu faveur des Grècs, a produit une somme do fr 5 1 o5 18 c. La (jazette de Bruges, du 6 de ce mois con tient ce qui suit La santé de S. Exc. le ministre d'état M De Co- ninck s'empire de jour en jour, S. Exc. a reçu avant hier matin les Saints Sacréinens de la Sainte Eglise. Le a de ce mois un orage épouvantable a éclaté sur le village de Laren (Hollande); il a duré plus ds quatre heures la foudre est tombée sut la ma son du bourgmestre, mais heureusement la famille se 'rou" X en ce moment dans une autre partie de l'habitation, événement a occasionné peu de dommage. Une forte grêle mêlé de grosses pierres, a dé truit la récolta le a de ce moisdans les environs do Nimègue Les scmroes pro 'ailes Paris pa<- les quêtes eue les dames ont faites en faxem des Grecs, s'elèvcn 95 864 fr. 60 c. L'Autriche, disent las gazettes est dans F ivres- se du triomphe et de la joie tacceptation Ja te par la Turquie dé I'cltimatum Russe est le chef d'cens- de la clipfomatie AutrichienneQu'y afait-il do c a cela de si difficile? L'Autriche a inspiré, pendant qua tre ansfi la Russie la peur des ta- tomes Ella vient d'inspirer au grand Turc la peur des réalites. L'explication de ce dernier succès est toute entière dans la moralité de l'apologue des lièvres et des grenouilles du bon publiciste de ebateau Thierri. Il n'est si poltron sur la terre Qui ne puisse trouver uu plus poltron que soi. Les ancieus Bactriens dit Quinte Curce, savaient déjà que les chieas les plus lâches donnent le mieux

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3