LE PROPAGATEUR,
JOURNAL DTPRES,
par autorisation
sa majesté.
le roi
pays-bas.
politique, littéraire, commercial, judiciaire et historique.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT;
SAMEDI 34 ici* 1 iSafl.
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0OVERTTRF5 DES PORTES DE LA VILLE
Do 1 an 3o juia 3 l]i heares
N.
DES
FEBMEU TRES DES POR TES DE LA VILLE
Du 1 au 3o juin 9 lit heure*.
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
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ÈP HÉ MRI DES.
Le 16 juin 1815, bataille de Ligny ou de Fleurul'
Napoléon voulant empêcher le gé /étal prussien
Blucher de faire sa j onction avec F armée anglaise,
concentrée entre Nivelle et (Jenappe Fattaque
brusquement f.e combat fut terrible <"t opmàtreen,
fin, Les prussiens culbuté et chassé de toutes set posi
tions, perdit au delà de ao.ooo hommes et io pièces
de canon. Le général Blucher, renversé dais une
charge de cuirassiers, faillit étre priset ne dut son
salut quà fobscurité de la nuit.
Le j juin Iq54 mort du maréchal de Pdlars.
Son courage\etsa capacité annoncèrent de bonne heu
reà la France celui qui devait un jour la sauver sur
le penchant de sa ruine 176a mort de Crébil-
Ion, né Dijon en 1674» ville qui a produit plus
dun homme desprit et de génie 179prise de
la et.'le d'F près par les Français. Celte place con
tenait cent bouches feu et des magasins considéra
bles.
Le 18 \uin 169^, les durais ayant fait une descen
te Brestsont obligés de regagner leurs vaisseaux
avec une grande perte1696, Jean Bart enlève
cinq vaisseaux de guerre hollandais, venant de la
Baltique et cinquante vaisseaux marchands.
i8/5, bataille de Mont Saint-Jean. Ce» Anglais
eut donné celle bataille le nom de Waterloo, parce
qu'Us établiront leur quartier-général dans ce village
Le 19 juin 1790, abolition de la noblesse, et dé pu-
talion des peuples de f univers F assemblée consti
tuante. '79^>» prise de Bologne, Ferrure
Beggio, et du fort Urbin, par les Français. Le pape
Pic Pi, efjfayè autant de progrès rapides que fai
saient nos troupes en Italie, que de leur approche
demanda un armistice, qui fut conclu, et par lequel
il s'engagea payer a 1,000,000, et faire la remim
se de la citadelle d Ancône.
TURQUIE.
Bucharesta8 mai.
Correspondance particulière.
Depuis que tous «Tes appris la tetraile des troupes
turques de ce pays, tous tous faites sans doute une idée
très tUneu-e du bonheur dont elle va jouirmais I»
sort des principautés de Valachie et de Moldavie resta
le mémo quant ans rapports avec l'étranger, en même
temps que les changement dans l'intérieur depuis la
nomination des bospodatt valaques et moldaves font
tout le malheur du peuple. La oature a tout lait pour
ce pays, riche de tes produit* territoriaux mais sa po
sition relative aux états qui l'avoisiiieotneutralise
cette heureuse situation. Dans l'espace de* aoitaule-
3S« dernières années, il a été occupé plusieurs repri
ses et ravagé tantôt par les Russes tantôt par les Au
trichiens. et très-souvent par Pasvran-Oglou et autree
insurgés turrs aujourd'hui malgré les bonnes inten
tions que proclament sou égard la Porte par droit de
sa prétendue légitimité et la Russie en Vertu de sou
protectoratles maux de ces pays continuent empi
rer de jour en jour.
Les boyardsdevenus maîtres absolus, oppressent
le peuple et lui ealèvent arbitrairement tout ce qu'il
possède les préfets des arrondissements ispravmct
des cadiltck emprisonnent, selon leurs caprices le*
pauvres paysans et vendent leurs biens impunément;
les censeurs que le pribee envoieselon la coutume du
pays, pour examiner la conduite des préfets, parlement
la part du pillage avec ceux qui ont exercé leurs vexas
lions pendant tin'an et, de retour dans la capitale,
s'acquittent dè leurs devoirs en remettant entre lea
mains du prince les récitsles plus contraires A la vérité.
La policeqtrona organisée dernièrement dans ces deux
prncipaute's, favorise merveilleusement les violence*
das 'gouverneurs des département et de tout ceux qui
exercent une fonction publique quelle qu'elle soit; ta.
même institution encourage les boyaéds traiter comme
des esclaves les paysans qui habitent leurs terres; cet
malbeurefes ne peuvent plus maintenant franchir lea
limites de leurs villages sans étre arrêtés parce, qu'il
esi impossible d'obtenir et d'exiber Tés passeports exi-
gé». d'ailleurs les boyards restent les mêmes.- toujours
prodigues et incorrigibles, milgré les maux qu'ils ont
soufferts en Transylvanie pendent déni et trois Au-
nées.