Le feux loxe est ton comble et (ou* le* homme» fie l'occupent que de trouver le moyen de dépenser inutilement re qu'il» •trichent eut pauma; oe» hom me» qui, par leur naissance, sont appelé» gouverner, n'ont jamais eu le loisir de jeter un regard sur l'écono mie domestique ou aur l'éducation de leurs enfans. Ainsi le pays est appauvriles terres restent incultes parce que les bestiaux en quoi consistait autrefois le commerce du payssont transportés aujourd'hui au- delà du Danube, pour éviter ita réquisitions que l'on fait pour approvisionoer les forts. D'un su re tôté, comme il n'existe aucun commerce d'eaporution et que les boyards appuyés sur leur» anc eus privilèges d'inviolabilité n'acquittent point leurs dettes, chaque' jour on annonce de nouvelles banqueroutes. Voilà en peu de mot* la poaition actuelle du pays, vous voyes quelles mains est confié le gouvernement de ces deux principauté!. Tels sont les bienfaits de la protection russe. Mais pour comble de désordre et de ruine la Porte exige treixe millions de piastres pour payer les dépenses de l'armée qui a chassé les apostats et rétabli le boa ordre dans le pays. Les hommes des différentes classes sont si mécontens du gouvernement des inJigènes, qu'à peine ont-ils ap pris que Jacovaky Argyropoulo était rappelé de i'etil, que tous unanimement ont fait des vœux pour le voir sur le tr6ne de l'nne des principautés. Et en effet le temps a tris-bien prouvé que les princes grec du Fanar gouvernaient mieus.ee sont eux qui ont institué •t doté de revenus annuels les éroles publiques, les hô pitaux, etc., que les hospoilsrs indigènes ont négligés ou abolis, ceux -là, par l'étendue de leurs conuaisssncea excitaient l'émulation dea boyards donner au moins leurs enfans une éducation convenable. Maintenant tout est changé, tout appelle des mesurea qui puissent remédier tous ces maux qui accroissent de jou' en }our. et ou ne peut pas concevoir où ils finiront ITALIE. Paples 31 mai La santé (in roi prc'sente dans ce moment une légire améliorationmaison Craint que cette amélioration ne xoit plus apparente qne réelle. La nature de l'infirmité et les différentes rechute» que S. M n'a cessé d'éprou- ver depuis plusieurs mois contribuent nourrir dan» le public de vives inquiétudes cet égard. La longue «érie des bulletins officiels qui ont été publiés sur la santé du roi fait d'ailleurs entrevoir l'existence du danger que l'on redoute. La mort du roisi par malheur elie avait lieu dans les circonstances actuelles serait d'autant plus regar dée comme une calamité publiquequ'elle consolide rait davantage l'actioo oppressive de l'iofiueace tudes- que dans te royaume de Napla* car le prince de Sa- lerne qui a épousé une archiduchesse (l'Autriche serait nécessairement placé la tète de la régence. Ce prince es*, arrivé depuis peu de jours de Vienne où it a'élait rendu après les cooférences de Milan del'ao- née dernière et un voyage qu'il fit alors Paris. On doit te rappeler que le prince de Salerne a été constam ment l'objet d'une prédilection, particulière de L part de la cour de Vienne qui n'a jamais oublié qua le doc de Catabra le roi actuel a prêté l'appui impo sant dé son nom aux graves événaqtena de 18xo et 1811. On n'ignore pas non plus, que les racuneux olygarquea de Vieaneont paru choqué»,, il y a en an des v» it et des désirs généreux manifestés alors par la roi dans l'intérêt de'ses peuples pour faire respee- ter la sainteté des promesses royales et la dignité de la couronne, sér eusement compromise par fa bouté d'un* tutelle étrangère et la sacrifice de i'indépaodahca na tional*.' Unédit. royal publié le 16 de ce mois qui vient de creer au sein d'une paix proforde dea espèces de cours prévêtales pour jugvr de prétendus délits politique*a (le nouveau resserré tous les coeurs el fait cesser toutes les illusions sur des mesures concilia- tr ces vivement sollicitées depuis tant d'années par le vœu naiionnal mesures si conformes aua enga gemena les plus sacrés et les plus augustes. La douleur p ublique attribue ie'faus système que l'on s'obiline suivra faiblesse d'un ministère créé sous l'in fluence dea baïonnettes autrichiennes en 18x1 mini» iè'0 conser vé par le roi actuelcontre l'attente générale de la nation l'époque de son avènement au uôoe mi nistère enfin dont la désastreuse condescendance se conder les vues hostiles du cabinet de Vienne est re gardée comme la principala cause des maux qui pèsent aur la patrieet lut prépareront peut-être un avenir sombre et orageux. ESPAGNE. Barcelone 10 juin Correspondance particulière. - A peine avons nous appris que la flotte algérienne avait quitté la baie d'Alger, qu'elle l'était déjà portée aur nos côtes. Noua venooa d'être informés qu entra Villaneuva et Tarragone ces barbares ont capture troi* bâtiment t cette nouvelle a répandu ici l'alarme, et elle a fait cesser jusqu'au simple cabotago auquel est réduif notre marine marchande. La frcgjiel'Angeliqtie, appartenant la maison Pla quer de celte ville qui se trouve chargée depuis plu sieurs jours pour se rendre la Havane, a suspendu pour cette raison soa voyage quoiqu'elle soit armée en course il faudra tran.border son chargement sur un bâtiment étranger car autrement ta perte tarait inévitable L* voie de terre n'est goère plus sûre maintenant que celle de mer la diligence partie d'ici mercredi dernier a été volée peu de distaoce de cette capitale, et les voleurs oot assommé coups de bàioa le secré taire de la police qui se trouvait parmi le» voyageurs. Nous venons d'apprendre que deux bâitmens J« guerre colombiens sont arrivé* dernièrement Gi braltar t bientôt même no* bâteaux de pécha oe pour ront pins sortir du port. FRANCE Périt, /8 juin. On lit dans les Mémoires relatifs T expédition anglaise partie du Bengale en 1800, etc., par M. le comte de Noê pair de Fraoce, une note qui contient des faiti cuiiaux sur le vice-roi d'Egypte. Ces faits dit l'auteur, lui ont été communiqués dans le temps par une personne digne de foi. Voici textuellement la note où ils sont racontés t Mohammed-Yoosonf, Circassien de naissance avait été vendu comme esclave dans sa jeunesse un pacha de l'Asie-Mineurequi bientôt, sur la bonne mine du jeune homme et l'intelligence dont il laiaeil preuve se prit pour lui d'une amitié de père a et l'adopta comas son fils- Ayant été eppelrs plus tard Tua et l'autre l'armée que W capitao- pacha conduisait contre Og'ou pacha qui s'était mis en re- a bellion contre la Porte, il» n'y arrivèrent que pour être témoins de la défaite du capitaobattu et mis a en faite par Oglou. L'amiral turc, responsable sur a sa tète des événemena de la guerre oe trouva d'antre a moyen de »e tirer d'aifaire qu'en rejetant le blâme a de soa désastre sur un de ses beuteuan», dont il s'a. agissaii pour cela de se défaire. Le choix tomba sur a le paeha père adoptil de Mohammed, et ce fut ca dernier lui même que le capitao s'adressa pour al

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2