S ordre do gouvernement, et envoyé» aux différens «mi- raus, accompagné* d'une partie de la flotte grecque. Coletti, après la nomination du nouveau gouverne» meut s'est retiré Athènes Mavrocordeto se trouve llydra, où il est malade. FRANCE P»ruaa juin. On écrit de Saint Orner s La pluie et le» orages bous ava'ent beaucoup contrariés cependant nous manoeuvrons assex souvent. Les troupes sont cam pées sur le platesu Hf II >ut drus lieues de Saint* OrnerLes divisions rtmpres donnent tour tour des fêtes ^auxquelles assistent les dames de cette viile. Un terrain est préparé pour cet objet l'entré» d'un grand savtn dont chaque iô peut contenir dix douce mille spectateurs placés «o aoiphtlbri re. A la dernière léte on avait aplani et sablé le sommet d'un tnamelon au milieu d'un ravin cet endi oit couvert de plant bes, servait de thrâwe. Le spectacle com- tnei çi par lai» de H«n»i IV esécuté parle* quarante meilit uia artistes choisis dans les cinq musiques de la division. Ensuite il y eut une cantste un assaut d'er- mesune pirade une pantomime, et plus>euis autres •xeictce» et jeux Un tournai de Toulon s fart mention d'on nom* meVal« ka| Vinrent gardon peruquier natif de jZ»rw>ebe<k ce nom est estropie des Pays Bas, qui a été anêéà Montpellier, comme forçai évadé. Le fan estdit une feuille de Lyon que ce malheureux qui a été victime d'une méprisé bien cruelle est resté Vingt qua re heures au bagne avant d'être vendu la liberté; et ap'èn y avoir été conduit chargé de fera. Dénué de tonte ressource et atteint d'un tremble* ment continuel qu'il a contracte dans les fers, ce niai» beuix a journe quelques jours Lyon eu se re* commandant le berne publique. Mgr. Berneiligouverneur de Rome, est parti le ta de ce oïD'i de celte rilte pour Moscou, «fio d'as* B'sier an couronnement de l'empereur Nicolas qui réunit la couionue catholique de Pologne l'empire de Russie. Plu'ieur* journaux ont annoncé que M. Boyard da Bouen avait donne dix buil mille franc* aux Grecs, relie nouvelle a pstu invraisemblable, voici le faits M. Boyard qui a ure fortune considérable, et qui peut se monter S prés de dent rutilons. a (ait un testament par l< quel il tèsue aux Grecs >out ce qu'il laissera Sa mot). i\ou» appret'ou.» que M. Boyard est tombé dangereusement malade Dieppe, et que plusieurs de >e< parents se sont.rendus auptès tle lui, dans l'es- peiance de lut fane révoquer les disposition* de son testament Le B-eail et le Portugal sont sepaié a jamais. Un jeune prince, plein de grandes idees, mi l peut être un peu trop tot.fi<ni dans les fortes de son geoie, re jette la rou o'ine de ses «urètres, la couronne de%, Emmaiiue le» A'plio<is,>, pour s'asseoir au milieu, d's or agis i volutiouuaiies sur le trb'te éclatant pi*1» p' u solide d'un empire nouveau, il abandonne les peu {îles dont Dieu et la nature l'avaient fait le père et 'q l'Jonaïque les peuples qui réclamaient de lui «I de lui >eui le rei» bli»sr met t de leurs lois de leurs liber té» 1-1 de leur g<< ire pour regner sur une agrégation k peine civiltree d Indien» et d'Africains, entremêlés d'un faible nombre de colons potlugaiv il accepte le combat périlleux avec les républiques dont le continent américain e»i peuplé il brave le combat plus péril |>u> encore avec les arminiens npubl cains qui ger» ment de toute* part* dan* le sein même tic sou empire. Qa oppose- i-il moi de danger» Un grsnd courage personnel on caractère entre, prenant mais plus impérieux qu'habile, les promesses d'une Charte et le renvoi des ministres constitutionnels .des proclsmsttons très-libérales et la dissolution de la première représentation nationale det alliances avec -^"l'Angleterre et l'Autriche, un esprit de mécontente ment A Bshia et Fernsmbouc brefil aspire fondre une nouvelle monarchie où il doit créer des loi» des institutions des finances, une armée, une flotte, et déjà chaque pouce de ce sol naissant est mina d'élément révolutionnairesBolivar est aux portés, et l'Europe est vieille divisée et lointaine. L'ancienne monarchie portugaise avec tes autre* colonies, encore importantes et formellement gara n- lie* contre le Brésil ne regrette peut-être paa tant le séparation inévitable d'un empire devenu trop grand - pour rester colonie, et que la perle d'un souverain que l'ordre légitime lui avait réservé et qui, d'apièa ces antécédent, ne pouvait a# dispenser de reconnaître les promesses solennelles de son père de rétablir le constitution de» Coriés de Latnego. et de mettre aa moins quelques limites ce despotisme anarrbique sou* lequel le Portugal depuis des siècles, voit tarir ses res- - sources naturelles languir la fou son agriculture ton industrie«on commerce et le pavillon britan nique dominer dans tes port*. Que loi donne-t-on Une princesse de sept ans, la perFpective immédiate d'une régence, et la perspective eloigute d'un roatiagn delà jeune reine avec relut parmi ses princes qui, b peine sorti de l'adotescrnce, s'est déalare avec énergie ennemi de liberté» publique#et a persécuténon seulement les hommes delà Dation, mais encore ceux parmi le» courtisant de son père qui paraissent vouloir un peu modérer le gouvernement absolu. Tels sont les arrangement de t» diplomatie. L'An- .gVterr* y gagne d'empêcher l'élévation l'indépendanc et la puisante laquelle le» possessions portugaises reunies sous D. Pedro auraient pu parvenir el S y gagne de conserver sous sort double protectorat deu ir colonies, l'une dans le Portugal, l'autre dans le Brésil peut être aussi se prépaie-1 elle a dépouiller le Portu gal de sa souveraineté nominale et inutile sur Gm, 1 Ile de Timor Angola el Moianibiqne posses-ion* nécessaire» pour erronbr sa monarchie coloniale uni verselle ainsi que le Quarleljr Re.tnew nous l'a sou- vent insinué. Mai» l'Autriche une certaine influence dans le ca binet de Rio-Janeiro et certaine» liaisons avec un parti Lisbonne.- la diplomatie anglaise a dù flatterie sublime génie de M. de Metternich par un double ap pât l'un c'est de balancer Bolivar el les république* américaines par I* conservation d'une monarchie au moins dans le nouveau continentl'autre, c'est d'em* pêcher le Portugal de recooquérir se» anciennes liber tés constitutionnelles, on, pour parler avec M. Genix, de ae plonger dau» l'abîme des innovation* révolutionnaires. Les Cortès portugaises de Lamégo sent aussi aotlinnes que celle» de la Hongrie/ on o a que trop de cet exemple* dangereux. Il reiie a la vérité, un* grande, une immense ques tion dont la diplomatie ue te doute guère mais qnn l'opinion publique taure discuter, ses arangemen* faits aux dépens d'une nation et tans l'avoir consulté» ont ils le caractère de la légitimité Un prince héritier d'un empire dans son ensemblea-t-il !e droit d'en ceder a son gre telle on telle partie sain une néces site évidente résultant d'une force majeure? si c'esj un paruee de convenance, il est illegitme «an* In rot». senteuii'Ct drfS toi lès portugaise» S'il n'est question qu# d'une abdication de U couronne lu Portugal, leprincs «'abdique qu* «es diout personnels, et c'est encore 4

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2