la nation I défendre fesVieng et si s'opposer tont ce
qui leur porte dommte. Les royaumes ne son' pat
des troupeaux qu'on se par'age par lots de succession.
Ce sont la des principes du droit pubiic naturel et
élerneF. L» légitimité est réciproque et mutuelle entre
nne nation et ta dynastie régnante c'est le principe
conservateur de tous les droits politiques.' il protège
les rois mais il les lie.
Une diplomaiî- qui change les droits légitimés, qui
prend le principe de la légitimité dans un sens unilaté
ral en accordant aut princes la faculté de tout changer
ad lib t im est la véritable plaie de la vieille Europe.
Elle amène nécessairement la dissolution du monde
po'ilique. Un principe Violé ne pardonne point.
Journal des Débats.
TRI su .a suit
La fille Cornier a comparu aujourd'hui devant la
cour d'assises.
La santé de cette malheureuse parai' s'être amélio
rée depuis qu'on l'a vue pour la première lois sur les
bancs de la cour d'assises cependant uo tremblement
convulsif agite -ncore tous ses membres et le» gen
darmes'tont obligés de diriger sa marche, il paraîtrait
aussi que son moral a gagné quelque chose elle com
prend les questions qu'on lui a lresse et repond erses
clairement quoiqu'avec lenteur
Après la lecture de l'occosclion et l'appel des témoin
l'accusée, ioterrogee par M. le président, repond que
lorsqu'elle a demandé la temaie lie Ion de lui confier
l'enfant elle n'avait pas dessein de le tuer cette idée
lui a passé comme un éclair elJe avait abandonne Dieu
Ce jour là; elle n'avait poiot éprouve de malheurs avant
Cet événement tuaia eile était souvent triste sans sa
voir pourquoi deux mois auparavant elle avait voulu
te jeter la rivière parer qu'elle avait des idees noires
enfin l'idée de tuer l'enfant lui est venue tout d'un
coup.
Les premiers témoins entendus sont l»s époux Be- i
Ion, dont l'entant a eu la tète coupée. Ils conûimeni
ainsi que les antres témoins les détails contenus dans
Pacte d'accusation
M. Delacroix, médecin, qui a ramassé dans la
rue la tête de l'enfant, étonné du crime, en a recher
che la cause et a rte plus étonné encore de ne pou
voir en découvrir les mottls. Il a vu la fille Cornier
dans sa hanibre elfe était assise près du cadavre
la tète enctaee le rrgard fixe le visage décoloré
•on pouls etau lentet les bsUemenis du ôeur presque
insensibles enGn elle n'avait aucune agitation elle
était dans un anéantissement compte' et répondait
prn'hlement et lentement.
M. Esquiiol qui. depuis le a5 lévrier dernier
été charge d'examiner avec d autres médecins l'état
memal de l'accusée est entendu. Il pense que ai elle
C rflec ivement attenté ses jours et si elle a été taci
turne avant d'égorger l'enfant c'est què la fille Cornier
était aitrinte de m<>nomanie maladie qui n'exclut pas
la justesse du raisonoement sur tous les objets* excepté
sur celui qui cause cette maladie.
Ce médecin cite plusieurs exemples de femmes dont
la raison n'était point altérée, et qui n'ont cependant
été tentées par suite de mélancolie de commettre
des crimes.
Quand les femmes sont atteintes de monomanie
c'est toujours s des époques périodiques que leur fré
nésie éclate hors ces époques elles sont calmes et
eonseryeot parfaitement le souvenir de leurs coupa
bles pensées pour, le* détester,
MBayux avocat général a soutenu l'sccusation
M* Gautier Biauzai a présenté la déieose. Mous ferons
connaître l'arrêt de ia cour
APFlClilïSANNONCES ET AVIS DI V ERS
Un Commissaire-Priseur qui, conformément l'ar
iicl<-gt de la Loi du a8 avril »8t6 est sur le point
de présenter un successeur a l'agiement de S. M.,
offre de ceder sa rhaige plus, ses droits un bail
de dix-huit ans passé en octobre i8a5 d'un vaste
hôielavec cours écuries, remises et jardina, si'ué
sur la grande place et au rentre d'une des viile» les
plus belles les plu» riches et le* plus populeuses
du Word de la France. Cet établissement présente
dans aon enceinte un Bureau de Ventes Iencan,
établi depnis longues années, l'instar de IhAml
Bouillon Paris et connu sous le nom de grand
Bureau des Fentes. On j vend tous les jouir des
msrchandrses et mobiliers considérables, ce qui, joint
ia situation avantageuse et commode du localy
attire une grande affluence d amateurs, v
Le cédant s'engage rester avec le nouveau titu
laire pendant un temps convenable et lui assuter
tous les avantages qui dépendront Judit cédant, doot
on pourra connai.re l'adresse au bureau de co
journal.
TE KOOPEN BINNEN YPEREN.
f 9 E-nen koren en olie wind Vloleo met bak-
kerij en atfjere hnlgingen benevens omirent a blin
dera 64 roetlen 58 ellen gras en land daar mede
gaandein twee koopen en in masse galegen ta
Pasat hendaele bij 's Gravenlafelgebruikt door Jo
seph Baelde uni bij dttn kooper in gebruik te komeo
met eerstén ociobcr i8a6 en aan we ke giooi» ge-
mukken xu'len gelatenxijn toi votdoea vsu dea koop-
pri|s.
Staat in masse op 445° guldens.
X Een groot huis en erve binnen Yperen io
-de éismuidairsat N.° >4 Van ouds bekende Lken
Wtnkei, gebtuiki door jouffiouvr de weduwj De-
bouck, met porte enchère eu acbter huit komt-ude
op île oude bout Markt.
3 Een ttuk aiailand in Weaivleteren van 3
bunders i4 roeden 67 ellen laugst de Cslle Chris-
litient krutsstraai gebruikt door de weduvre De-
laplace.
4 0 De 5/6 van eene bezette Rente van 167*"
guldens kapitaal (en faste van d beer Ptniippus V«q-
deaande te Yperen
5° Een Jtuk xaailand van omirent 64 roeden
gtb'Uikt door P. Vermeersch langti het biykery-
straijen eene behuisde en brplante wetde van om
irent 6a roeden, langst de krtekiiraat gebruikt Joor
Bas I Van Exem al gelegen in Kemmei en eeix
boisrlken in Voormexeele van 55 roeden langst do
Wytschaete straatuitmakende 3 koopen.
6. 9 Eindelinge eéne Rente Van 1381 guident
86 t|a cents kapitaal ten latte van M. Adolphe
de Gbeot te Voormexeele en eene obligalie van 4?5
goldens a5 cents kspitasl len laste van Ph lippue
en Pieter Acke te Yperen buiten en te Zonne-
beke.
Al breeder nitgedrukt bij de plakbrieven welko
te brkomen Xijn bij den Notant RENTY Lente markt
N* aô te Yperen met den Verkoop gelait ondée
de voorvraatdeu ten xijnen kantore berustende.
Deo absoluiten OversUg xonder verder ouslel
xal g'beoren in het Zsveerd groote Markt te Tpereo
XAtur ig 8 july l8a6 ten a uren na middaz
Den Notaris bYOEN ter ve. biijfpiaan van Mere-
kcm xal binnen de gemeenlen van Menkem
,Wuumeu op den 6, 8, 10* 11, «3 eu i4