•'embarqueront «or leur» bâtiment et Iront fonder
quelque colonie en Europe, en Amèiique, dans les
îles Ioniennes ou dans qnelqo'autre pays beaucoup
d'entre eux se proposent de se rendre en France.
Le gouvernement grec a donné l'ordre d'évacner
Napoli de Remanie anx femmesaux enfans et tou
tes les personnes incapables de prendre les armes.
L a Grecs de Napoli de Rotnaoie croient Ibrahim
perdu cette nouvelle les a ranimé. Le bruit de la
défaite d'Ibrahim s'était répandu le 11 Constintino-
ple. Colocotroni et d'autres capitaines sont sortis de
Napolie de Romanieet se sont ditigé sur Argoa où
ils doivent attendre le colonel Fabvier qui est allé
Athènes chercher les Taciikoa et marcher ensemble
sor Tripolitsa; le prince Maurocordato vient de ren
trer au service en qualité de secrétaire-général de gou
vernement.
Le 8 maiplusieurs bàtimens grecs ont fait nne des»
cente près d'Alexandrette mais après une heure d'une -
vive fusilladeils ont été obligés de se retirer.
On écrit de Corfon 10 juin
Les habita ns de l'île de Snessia te sontsuivant
l'usage, retiré» Hydra afin d'augmenter les moyens
de défente de cette île. Une partie des paysans de
l'Attique est passée Salamtne. Le capitaine Cara-
tassos est mûtee de Trtkeri, d'où il porte des croisières
jusqu'en vue de Salouique sans oublier les règles que
lui prescrivent la neutralité et le droit des gens.
ALLEMAGNE.
Hanovre, 5 \ui\let.
L, A. R. le duc et la duchesse de Cambridge sont
parties aujourd hui pour Pyrmont où leura entant les
avaient précédées. S. A. le prince Guillaume de Bruns-
wio se tronve également Pyrmont. Cet nouvelles
ne iont aucune mention da l'accident qui, d'après quai-
ques feuilletserait arrivé S. A. S. le due régnant
de Brunswic qui aurait eu une jambe cassée en tom
bant du cheval ainsi l'on peut garder cette ootsvetlo
comme dénuée de fondement.
Francfort <j juillet. t
La reine de Bavière est de retour i Munich depuis
le i.er de ce mois.
La GascUe d'état regarde avec ration comme on
phénomène très-extraordinairequ'on ait prit deux
caitora dans la Vistule près de Thorn.
Une lettre de Smyrne fait le plus grand éloge de la
conduite pleine du courage et d'humanité de M. Louis
Visrontienvoyé par le comité français en qualité de
chirnrgien-major, et que le gouvernement grec a nom
mé chirurgien en chef de se* armées navales. Dans la
dernière bataille livré la Botte turque dans lea eaux
de Miaaolonghiet où les Grecs furent repoussésil
n'est sorte de preuves de dévouement qu'il o'ail don
nées pour secourir les blessés en volant, pendant la
chaleur de l'action de bàtimens en bâtimentau mi
lieu d'une gièle de balles et de boulets. Il été blessé
d'un coup do feu la cuisse.
ANGLETERRE.
Londers 8 juillet.
L'empereur don Pedre a fait le 16 mai l'ouverture
da l'assemblée nationale du Brésil. Voici les passages
do »ou discours qui ont le plus directement irait la
politique générale.
Augustes et digoes représentant de la nation bré
silienne cest la seconde fois que j'ai le plaisir da pa
raître parmi vous pour ouvrir l'ssiemblee nationale.
Tout l'empire est tranquilleexcepté la provioco
Cisplelme.
L'independance du Brésil a été reconnu p»r l'Ao-
ieke, l'Angleterre la Suèdela Fraoco ci l'avait
été précédemment par les Eists Unis d'Amérique.
J'ai confirmé en Portugal la régence établie par
mon père, j si donné une amnistia j j'ai donné une
constitution |'ai abdiqué les droits incontestable» que
j'avais s la couronne de Portugal et la tonverainilé
de ce royaume ma Gile chérie la princesse Dona Ma
ria da Gloriamaintenant reine de Portugal Dona
Maria il.
Quelques Brésiliens incrédules d'abord n'ont
pat lardé connaître qne l'intérêt do Brésil et le soin
de son indépendance sont d'an tel prit mes yeox
que j'ai abdiqué la couronne de la monarchie poitu-
gaise laquelle j'ai des droits incontestables unique
ment parce que dans l'avenir il pouvait résulter de cette
réunion quelque préjudice pour lea intérêts du Brésil
dont je suis le défenseur perpétuel
L'empereur termine pat des considérations ton
tes d'intëiêts local t cette proclamation est signée
L'empereur constitutionnel et défenseur perpétuel
du Brésil
FRANCE.
Paris i5 \ulllet.
On mande de Pontailierque dans le mois de jntn
dernier deux louves et on loup enragés ont fait d'af
freux ravagea dans les campagnes voisines de celle
ville. Plus de six personnes sont mortes dans des ac
cès de par suite de combats soutenu» corps A
corps avec re< animaux, tans compter plusieurs entana
qu'ils ont dévores. Dans les denx deroieret luttes
les deux louves ont roecotnbé, l'une d'un coup de bâ
che et l'auued'un coup de conteau. Une battue géné
rale a 06 avoir lieu le i juillet dana toutes les foute
de l'arrondissement.
On annonce pour la teronrle fois l'arrivée de tir
Charles Sluarl, Lisbonne venant de Rto-Janairo.
Le r5 join les jsniiiaiiet i se iont révoltés
Consuniiooplecause du rutam d\edid. On avais
rrpandu parmi eux que cette organisation nouvelle
des uoupes s'exécutait en vettii d'un décret de Soli
man mais malgré cet insinuations ils ont pris le» ar
mes Le sultan Mahmoud est revenn en looie hâte de
la c»mp»gne où il était, lia fait arborer Vétendart
du prohète a et a appelé se réonir, tons les fidèles
i Les janissaires sont divisés en 160 crtas ou
régiment censés de mille homme chacun. Quarante
mille hommes restent Conitantinople en garnison
permanente le reste est dispersé dans lea diverses
provinces de l'empire.
Le corps des isnissaires, jadis l'orgueil et la force de
l'empire ottoman an est aujourd'hui l'opprobre. Ti
rés de la lie du peuple, adonoés tous les vices, ils sont
sans discipline aucune et même sans bravoure leur
tenu est négligée que l'on en' Voit beaucoup qui pas
sent la revne uns mousquet ni sabre.
L'avilissement de ce eorps doit être attribué prir.cipa
leinenl la manièrefdool il est recrois*, chrétiens, re
négats juilspayenton engage Inui qui a besoin de
la mauvaise soupe qne le sultan fait distribuer ses
camaradescar il ait lui mfme inscrit sor les rôles
des janissaires.
a On sait qne lorsqu'on expose TéteedarJ de
Mohomet dans Cunstantinople les mnsnlmaos seuls
peuveot être témoins des cérémonies qui ont lieu alors.
Aucun étrargar quels que soient soo raog et as reli
gion ne peut s y trouver. Trois jours avant la cérémo
nie des be'rsnts l'annoncent au publie avec la drfanse,
tous peine de mort quiconque n'est pas de Is reli
gion inabomëtane de paraître dans les mes où passera
le saint éteodard et de ronger même I# regarder des
fenêtres de quelques maisons.