Pendant cette opération", on corps de troupes suffi
sant était resté en observation dans le voisinage.
Ils formaient une masse de 3.600 hommes environ.
La moitié a été renvoyée en Anatolie,sur quatre bâ-
liir.e s préparés pour conduire les exilés dans leur pays
natalSinope.Trebisonde eic.
Le reste a clé admis dans les troupes nouvelles. Un
petit nombre d'hommes mal notés avaient déjà été
e ranglés. Hussein) pacha a fait, dit-on, essuyer !e
même sort, un cali-agassi commandant de fort
Deux officiers anglais envoyés par le commodore
Hami'ion sont arrivés des Dardanelles Consianiiou-
ple en 5 Jours.
Une division de la flotte du capitan pacha, consis
tent en 35 lâtimens de guerre, a mis le 4 *file
des Dardaoelles.
Les avis de Smyrne annoncent la soumission dis/a-
cissaires aux volontés de S. H.
On a dérouvert, en déménageant le palais des sulta
nes Eski Serai un paquet qui renfermait les vête-
temens ensanglantés du sultan Osman, massacré par
les Janissaires l'âge de 18 ans. Lx sultane Validé
avait obtenu qu'on les lui livrât afin de pleurer sur
les dépouilles de son malheureux fils. A la mort de
celte princesse, elles avaient été conservées précieuse
ment dans le trésor d'Eski-Seral
On s'est empressé de rendre compte S- H. de
cette circonstance etaprès avoir examiné le paquet
avec le sentiment le plus douloureux, elle a ordonné
de le faire porter au grand-v.sir et aux minis res, pour
leur faire partager contre les proscrits son indignation
et sa colère, que cette vue avait encore plus vivement
excitées.
Le drapeau du prophète est encore arboré au sérail
où les ministres ont leur bureaux sous des tentes et
continuent de s'occuper des affaires de l'empire.
ITALIE.
Home a5 \udlet.
LesRR. PP. delà compagnie de Jesu déjà ren
trée en possession de leur ancien collège romain et de
plusieurs autres établissemens qui leur appartenaient
ont dernièrement reçu du gouvernement le beau local
■ppele Palazzo Boromei qui était jadis la propriété
de leur ordre. Ce bâtimentsitué au centre de la ville
de Romeest destiné l'établissement du séminaire
aulrelois appelé Colle%ïo dei nobdi\ et on dit que
plusieurs collèges epars dans Rome y seront réunis, de
manière que l'éducation desyeunes gens, et particu
lièrement de ceux qui se destinent au sacerdoce sera
uniforme.
Les écoles du collège sous la ditection de ces RR.
PP. tout fréquentés par un nombre prodigieux d'eco-
liers.
ALLEMAGNE.
Jfurttbourç 3 5 jui//e(.
A l'égard de la religion le roi a récemment saisi
une occasion solennelle pour dire en public l'evéque
de Freysing Je ne sais pas comment on a pu répan
dre que j'étais bigotrien n'est plus faux je suis fidè
le la religion de mes pères, mais j'bonore tous les cul
tes et je maintiendrai leur droits garantis par la loi
fondamentale Le clergé catholique s'est jusqu'ici
sagement refusé toute tentative qui serait contraire
aux intentions si hautement éooDcees parle monarque.
ANGLETERRE.
Londers 4 août.
Le capitaine Allen, de la marine grecque, a envoyé
une lettre sur les afTaircs de la Grèce au rédacteur du
Times.
Il dit qu'au moment de son départ pour la Grèce
Pa octobre 1834, il avait laissé les philbellènes anglais
p'eins d'enthousiasme pour la cause des Grecs mais
qu'à son retour il ne les a pas trouvés dans les mêmes
dispositions.
Le capitaine Allen déclare ensuite qu'il regarde la
cause grecque comme étant dans un meilleur état au
jourd'hui qu'elle ne l'était il y a deux ans.
La prise de Missolonghi avait réuni tous les partis.
L'amiral Mtaoulis a déclaré qu'il se ferait simple
marin pour le bien de son pays, et qu il servirait volon
tiers sous les ordres de lord Corltrane.
M. Allen sert depuis deux ans la cause des Grecs
sans emolutnens il a introduit dans la marine grecque
un meilleur système de tactique navale. D'ici a quel
ques jours, le capitaine Allen doit retourner en Grèce.
H sera chargé de l'emploi d'une partie des fonds delà
souscription ouverte Paris pour la rar.çon des ma'-
heureux que les Turcs ont rédut's en t'sclavagv.
Ou a lancé ces jours-ci Greenotk un bateau
vapeur nommé United Kmgdom c'est le plus grand
qui a ce qu'on sache ait ete construit; il porte ^5o
tonneaux, et est destioé aller entre Londres et Ed tu-
boroug. Il est pourvu de deux cylindres a vapeur,
chacun de la force de 100 chevaux. Il contient eu outre
une^rsode salle pour lio personne», et 170 cabinets
coucher. Son équipement est des plus elegaos.
Le premier bateau vapeur qu en 1811 on vit na
viguer sur la Clyde, n'avait que 38 pieds de longueur,
et la force de sa machine n'était que de 3 4 chevaux,
FRANCE.
Paru 5 août.
Il a été souvent question d'établir un canal de jonc
tion entre le Rhin et la Seine, et de la ju«qu au llâvre.
Des ingénieurs s'occupent continuellement d'examiner
le lerraiq que ce canal doit traverserLa plus graoda
difficulté sur toute la ligne de Strasbourg a Parts se
trouve dans les département de la Meuse, eulre Naive-
en-Ulois et Boive, là il faudra ainsi qu'a St-Quentio,
percer la montagne de Navremoot.
Un iticendie que /on attribue réchauffement
des rouages mécaniques, a réduit eu cendns, le 39
juilletla belle usine des moulins eau de Hneune la-
Vieille Aube La perte a'rlève au de 1 de i5o,ooo
(r. Le tout était assuré pour 60,000 Ir la Compa
gnie mutuelle.
Le 16 du mois dernier, un attentat déplorable dont
le défaut d'instruction est la cause a ete commis d
Préchac (Gironde 1. Attirée dans une m«ison, Jeanne
Farthouat fut m-naeee d'être luce si elle ne guérimit
un enfant qui était malade et qu'elle aurait disait-on,
mis dans cet état. Sur sa réponse que Dieu seul pou
vait rendre malade et guérir, on lui attacha une corde
au cou, et on décida qu'il (allait faire brûler la préten
due sorcière. Une gerbe de paille et un fagot de sar
ment furent allumés et on mit dessus la malheureuse
Farthouat, quivoyant qu'on l'aurait fai' entièrement
consumer, promit de guérir l'enfant le soir même;
d'après cette promesse ou la relira de dessus le leu,
et elle retourna chex elle.
Ce crime est également l'objet des poursuites de la
justice.
Voici les tristes détails d'un double crime com
mis récemment Besançon Charles Bruand surnu
méraire de l'enregistrement, âge de vingt six ans file
de M. Bruand conseiller de prélecture avait été vu
très bien portant dans les rues de la ville le 17 juillet
au matin. Dans la soirée, le bruit de sa mort «e ré
pand t les uns l'attribuent un anévrisme, et les autres
un suicide. L'inhumation se fait secrètement dans un
lieu peu éloigné de Besançon Quelques jours après,
on parle d'une violente querelle qui s'est elevée entre
M. Bruaod et son fils on fait le récit de diverse*
précautions suspectes qui oui accompagne fensevelis-