sement dn jeune homme, un bruit vague accuse le père
d'être l'auteur de sa mort.
La justice commence une instructionle cadavre
est exhumé, et, malgré le chaux qui le recouvrait
dans l'intérieur du cercueil, il présente une blessure
faite par un poignard qui a atteint le foie après avoir
peice le cœur. Le xG, pendant qu'on entendait encore
des témoins, M. PrUind père s'enferme dans sa cham
bre, lait son testament et se brûle la cervelle. On assure
que par ce testament il a privé un Gis unique qui lui
restait delà portion de ses biens légalement disponible.
Cette double catastrophe mis Mm° Bruaod aux por
tes du tombeau-
Du 7, Le jeune prince iroquois dont les jour
naux ont parlé est de retour de son voyage Rome.
Il est au moment de partir pour l'Amérique c'est le
gouvernement qui paiera son passagecomme il a
payé les frais de son voyage en Italie. Le jeune Teo-
ragaron emporte avec lui le corps de saint Félix trois
morceaux de la vraie croix des os de saint Pierre et
de saint Paul et de plusieurs autres saints, une cou
ronne d'Agathe estimé Gooo fr. un chapelet qui
vautdit-on xooo fr.une quantité de médaillés bé
nites enfin xooo volumes imprimés Paris en langue
iroquoise de plusle saint-père lui a promis des mis
sionnaires.
Ces détail* sont consignés dans une lettre que le
jeune Teoragaron et M. l'abbé Fauvel qui l'accom
pagne ont adressé M. l'économe du grand séminaire
de Boideoux. lisse louent beaucoup de la bonté af
fectueuse avec laquelle le saint-père le» a reçus et leur
a parlé.
On s'occupe de la re'psration des fortifications
de Valenciennesun assez grand nombre d'ouvriers
sorti employésdans la place cl aux environs fabri
quer de* briques. On remarque très peu d'ouvriers
aux fortifications de Cambrai qui sunt pourtant dans
un très mauvais état.
Dan» la nuit du xx juillet onze heures et de
mie du soir un crime affreux a été commis Mâcon.
On a tenté d'incendier 1'liôpilal de cette ville. Le leu
avait été mit dans trois pièces séparées et en huit en
droits dilfereni; heureusement l'incendiaire avait choi
si pour accomplir sou criminel projet des pièces
Voûtées et séparées par des gros murs le hasard ame
na sur les lieux, au moment où l'incendie éclala'i
une femme qui donna l'alarme. Les flammes furent
bientôt éteinte*. On pense que cette tentative avait
pour objet de faciliter une bande de malfaiteurs les
moyens de faite un coup de main dans l'intérieur de
la ville la faveur du désordre qu'aurait nécessaire
ment produit un événement aussi déplorable.
Voici le résultat du jugement prononcé dans l'affaire
des conjurés de Si Petrrsbouig.
Trente six ont été condamnés mort. Cinq seule
ment ont subi une mort infamante ils ont ete pendus.
Il y a plus de 6o ans que ce supplice n'avait eu lieu
en Russie.
Les peines des autres ont été commuées. La plu
part ont été condamnés au travail des mines.
Le x3 Juillet su soir, le tribunal s'est rendu en
corps i la forteresse pour signifier aux accusés leur
jugement.
Le x4 au matin ont été pendus
Ryleielfsous lieutenant en retraite, jonrnaliste
Kabovsky Besioui jeff Michelcapitaine en second
au régiment de la garde de Moscou, Pestel colonel
du régiment d infanterie de Viaïka Serge Moravielf
lieutenant-colonel au régiment d'infanterie de Tcher-
nigolf.
Une cérémonie funèbre a eu lieu le a3 au matin
pour les victimes de l'horrible attestai du t4(aÔJ
décembre. L\ mpfreur ét l'impératrice y assistaient.
La place a été ensuite purifiée.
Ceite cérémonie a produit la plus profonde impres
sion sur tous les assislans.
L'empereur a dû partir le x8 du mois dernier pour
Moscou. Etoile
Nous recevons l'instant des nouvelles deConstan-
tinople du 11 Juillet
L'étendard du prophète flottait encore sur le divan.
L'organisaiion des nouvelles troupes se poursuivait
avec activité. Le plus grand calme ngaait dans Cous»
taniioople.
AFFAIRES DE LA GRECE.
M. Eynard a adiessé aux journaux suisses une lettre
de M. Pelrini un des agens qu'il a expédiés en Grèce
pour le rachat des infortunés chrétiens. Aussitôt son
arrivée Corfou M. Peirini s'empressa de voir M. le
comte Viano-Capo-d'luria représentant le chef de U
maison Jerostrachy auquel il communiqua ses lettres.
Celui-ci se montre tellement assuré du succès que M.
Petrini reunit aux sommes qni lut avaient été envoyées
la lettre de crédit de 20,000 fr. qui avait été expédiée
pour le compte d'un illustre voyageur ce qui a for
mé un total de 1 3.000 piastres fortes environ. M. le
comte Viario-Capo-d'lstria s'est occupé alors du ra
chat des Grecsqm n'a offert aucune difficulté.
M. Ey.iard annonce également qu'il a suivi les in
tentions de- souscripteurs prussiens qui ont fait remet
tre une somme de 1 3o,64d fr. pour envoyer des sub
stances aux G ers necesiteux et racheter les femmes
et les enfans- fi a fait expudier immédiatement d'Aucc-
ne cinq ebargemens de subsistances. Il a envoyé le
même jour 40,000 fr. Corfou afin que les secours
fussent proinptement dispenses xo,ooo fr. seront pour
les maihereux qui se sont réfugi s Calamos et qui se
trouvent au nombre de 3o,ooo les xo,ouo autres
frants serviront augmenter le rachat des esclaves.
M. Eynard Ir-ruiiBe ainsi sa lettre .-
Eu vous faisaDt part de la générosité de toute une
nation je dois messieurs ne pas vous laisser igno
rer celle de Mgr le duc d'Orléans; ce prince, ayant
appris que les malades et Icsblessés grecs manquaient
de rnédicamens fit mettre ma disposition par le
baron de Staël, dix mille francs; 6 mille pour achat de
rnédicamens ,4 mille pour d'autres secours
Je me présentai Carouge chez S. A. R. pour le
remercier de ce don généreux je venais justement de
recevoir la nouvelle de Calamos, S. A. en apprenant
ces iufortunes se tourna vers M.lle d'Orléans et lui
dit Ma soeur entends lu ce triste récit des fem-
mes des enlans qui meurent de faim, ne ferons-
nous tien de plus pour ces maihereux Grecs
M.lle d Orléans répond aussitôt Oh 1 je donne bien
volontiers cinq mille Irancs et moi cinq mille autres
sjouta le duc d'Orléaos. J'acceptai avec reconnaissan
ce ces nouveaux secours olterls avec uue générosité
si louchante et si simple. v
Toutes les classestous les âges s'occupent du sort
de ces pauvres Grecs. Des jeunes gens de Dijon vien
nent de m'écrire les mots suivant en m'eovoyant 5xo
francs:
Vous avez fait un appel au comité de Paris cet
appel a été entendu ici par quelques jeuoes gens, et
je viens vous recommander leur olirande nous nous
sommes associés tomes les collectes qui se sont
faites Dijon quand Missoloughi existait aujour-
d'hui ce n'est plus une oeuvre du salut général qui
nous anime c'est un acte de charité chrétienne que
noua voulons accomplir. Le modique secours que
nous vous offrons a donc une destination spéciale
1» La rédemption des enfans captifs.
Je ue douie pasmessieurs que vous n'éprouviez