garnison de Lisbonne jet de Belem se sont rnsscm- blés sur les places du tiocio et Terre iro de Poco. S. A. K. la régente D. Isabelle honorait la parade de sa présence. Après le défilé des troupes la ville a été illaminée. La princesse régente accompagnée de ses deux augustes sœurs, s'est rendue au théâtre de St.-Carlos. On a découvert le portrait du roi des pièces de vers sa louange furent récitées au milieu des applaudisse* mens, Le a j une heure il y a eu grande réception et baise-main général la cour A six heuresS. A. H. la régante s'est rendue la cathédrale où il a été chanté un Te Deum solennel Le cardinal-patriarche oificiait. Les réjouissances se sont prolongées toute la nuit. Le gouvernement militaire de la province de Tras- Os-Montes Corres de Mello a rendu le 22 juillet de son quartier-général de Chavesla proclamation suivante r Habitans de Chaves vaillans et obéissans soldats de la garnison de cette place En même temps que des hommes perfides et perturbateurs du bon ordre osent former des associa tions manifeste aux ordres souverains du roije dois m'empresser de vous faire savoir que plusieurs des chefs de ces associations coupables ont été arrêtés la nuit dernière et mis hors d état de troubler la tran quillité publique. Les mesures sont prises pour que de pareils attentats ne se renouvellent point. Les au teurs du désordre ont été saisis avec tant de promptitu de et de secret, que vous n'avex pu l'appreodre qu'a près leur airestation. Ces beureux résultsts sont dus soldats votre fermeté, votre soumission i vos supérieurs, et la fidélité qui vous a toujours distingués je compterai toujours sur vous pour m'acquilter de l'importante mission qui m'a confiée S. M* très fidèle. Le même général Corréo de Mello a adressé, le a g juilletau ministre de la guerre le rapport qui suit .- Très-excellent seigneurle a4* régiment d'infan terie a eu l'audace d'arrêter tousses officiels supérieurs et de se mettre en révolte ouverte contre les ordres du roi notre seigneurdans la nuit du 26 au 27. J'ai du moins, la satisfaction d'informer V. Esc. que le 12* régiment de cavalerie l'est retiré sous le feu du susdit régiment. Je vais me bâter de marcher con tre les rebelles avec ce qui reate de troupea fidèles dans cette province. En-attendantH me paraîtrait bien propos qne V. Exc. dirigeât promptemeot un corps de tronpes sur celte frontièreet qu'elle m'envoyât un officier qui m'instruisît de se marcheafin de loi doooer les ordres convenables. Le vicomte de Santa-martha mande dn quartier-gé néral de Braga qu'il a donné ordre aux régimens d'infanterie 3 et 21 de se mettre en marche snr Chavea nour porter secours au général Mello. Suivant un second rapport de ce généraldaté de Chaves le 29 pas nn seul cavalier du 12' régiment ne s'est joint aux rebelles, et beaucoup d'officiers du a4° d'inianterie n'ont pas voulu participer i leurs pro jets. Se voyant ainsi isolés ils ont pris le chemin de Gimonde. Le vicomte de Monte-Alègre est la tête des rebel les, Le général Mello se disposait partir. Une dépi'rho ultérieure dn vicomte de Santa Mar the, en date du 3i juillet porte qué les rebelles ont marché de Gimonde sur Penella, et qu ils avaient ar rêté auparavant l'évéque de Bragance et le gouverneur de cette ville par suite de leur r* fus de seconder l'in surrection. Le général Mello, après avoir ordonné au vicomte de Santa Martha de venir son secours avec le 5* et 21* régimens d'infanterie, lui a mandé de suspendre sa marche. La tranquillité n'avait pas été trooblée Braga. FRANCE. Paris 14 août. Les journaux de Lyon citent un exemplede fécon dité fort extraordinaire s'il est vrai, La femme d'un boulanger de cette ville s'étant blessée, il y a quelque! jours après quatre mois et demi de grossesse est accoochée de sept enfantdoot un éuil moi t les six autres 001 surveçu peu d'tnstaoa. On nous écrit de Rome a Le 23 juilletS. E. le cardioal Rivarala légat de Ravenneétaot sorti vera les onxo heures et demie du soir de la maison Rasponi montait en carotte avec un chanoine attaché sa personne lorsqu'un coup de pistolet chargé avec des balles coupées viol frapper le chanoine, qui blessé la foi* au visage et la pourioe tomba au même in stant. Le coup était dirigé contre le cardioalqui y échappé couime par miracle s'étant placéconire son ordinaire, gauche dans la voiture. On dit que l'at* aaaain appartient eux sociétés secrète*. Celte affaire fait grand bruit. Le cardinal a montré dans cette cir constance une grande fermeé. L'état du chanoine n'est pas desespéréG. unitr. de Lyon, L'opposition de janissaires de Smyrne aux ordre* du sultan donne lieu beaucoup de cooieclures sur les suites de cette désobéissance eu la supportant concer. lée avec leurs lrèrea de Damas d'Alep et du reste de l'Asie. L'intérieur de l'Asie-Mineure est dans une agitation effroyable. Le buodjar-molla, chef religieox du corps des janissaires qui réside Kiuluye a dit-on lan cé ua déciet contre le mufti de Constantinople. Les grandes familles d'agascomprimé* par la Portecom mencent rerprirer et peut être les Tares d'Asie profiteront-ils de celle occasion pour etiger que In siège du gouvernement soit transférée Bronsu ou a Alep. Quel moment favorable pour lord Cochrane, d'al ler attaquer Rhodes dont la prise par les Grecs ferait un effet moral incalculable sur les Tuics! Cochrane arrive on ne peut plus en douter d'api l'article circonstancié de la Gatelle de Llvrence du 24 juillet. Ses bagages étaient déjà k Napolie de Ro- manie, ainsi que seixe canons du calibre de68. Un vaisseau k vapeur était en vue de Cerigo l'amiral lui- même ne pouvait plus être éloigné. Ainsi la nouvelle venue par Triesie, de son entrée dcfioiiive daos le port de Napoline parait plus premsiuree. Ext. du Jdes Débals.) C'est surtout dans les campagneset parmi les clas ses peu fortunées, que se fait sentir la privation de l'é ducation religieuse, qui parvient non-seulement k adoucir l'âpreté de mœurs mais encore détruire les mauvais penchans et le vices de notre organisation. Nul doute que la jeune fille qui vient d'être amenée devant la cour d'assises de Rennes n'eût été détournées de la double aclioa criminelle qu'elle e commise ti ses païens avaient pu lui inspirer dra idées de morale, et l'accoutumer de* ion enfance suivre le* prcceptee- de notre sainte religion. Qui croirait qu'uoe enfant de qustorxe ans ait cençn

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2