LE PROPAGATEUR, JOURNAL D YPRES, MERCREDI 3o Août, 1826. PAR AUTORISATION SA MAJESTÉ. PAYS - BAS POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; La majeure parti* d*s mesures prises Constanti- DB «eyerrrres des portes de la ville» Du 16 »«r3i août qa heurei DES FERMEUTRES DES PORTES DE LA VILLE Du' 16' au 3i août 8 1 p heures. DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.) La pfii da»abonnement» .«t de 18 franc» par année, 9 francs 5o cent, ponr 6 mois, S francs pour 3 mois. L'alionue ■S. ut 11e Se paiera qo'i l'échéance. On s'abonue chez l'éditeur, et tous les buraux des postes aux lettres du royaume. Le pria de» insertions dans ce Jouroa', est de iS centrales par lignes et celte» en dessous de 7 lignes, se payent 1 franc. ÈP HÉMÈRI DES. Le V) Août 15go, mort du pape SixteQuintfils fun pauvre vigneron Ce pontife se fil une grande réputation par les embellis semens qu il fit 1 aire dam fa ville de Rome il rétablit la fontaine Matia dont la source est vin°t milles de cette ville auprès de tancienne Jreneste -, cinq obéh/jue* enir'autres an de granit Jurent élevés par ses soins il fit aussi construire en vingt deux mois la fameuse coupole de f église St. Pierre dont rien n'approche dans le monde. Le 18 Août 43o mort de saint Augustin T un des plus illustres pères de T église. Né en Afrique ton père Venvoya Carthage pour étudier il fil de grands progrès dans les sciences et da is le lïbcrtina- gemais rentré dans la voie du salut il se fit catho lique et baptiser par saint Ambrotse. -- i8i3, après la bataille de Dresde vj Août le général Van- da m me attaqua les Eusses les battit leur prit deux mille hommes six pièces de canon des mu nitions et les rejeta en Bohême. Le ag Août 1781 mort de T architecte Soufflât auquel Lyon doit la Bourse l'Hopiial et la salie des spectacle». Paris lui doit aussi le Panthéon construit de puis sur ses dessins. 17g3 mort du brave général Custine condamné par le tribunal révolutionnaire. 1 -g4 prise de Condé sur les alliés. Le Ao Août «483, mort de Louis XI, fils et successeur de Charles FII. Il commença par-être fils dénaturé, avant d'être frère barbare, mauvais père et voisin perfide, il remplit damertume 1er der niers années de s m père, et causa sa mort. Charles FJI mourut par la crainte que son fils ne le fit mou rir -, d choisit la faim pour éviter le poison qu'il re doutait. Cette seule crainte daru un père d être empoisonné par son fils prouve trop que le fils passait pour tire capable de ce crime ASIE. Smyrne 14 juillet. nople pour faire cesser le monopole sur les denrées nécessaires h la vie ont déjà été également mises en Vigueur ici. La viande, que lou vendait 36 paras n'en cerne plus que a# le prht du pain a été réduit de ati paras 18 celui de l'huile de 6S h /jo, et celui du mou de 64 4o. Les monopoleurs sent les seuls qui seraient disposés se plaindte, s'ils l'osaientmais le reste des habitans bénit la sollicitude paternelle d j sultan dont on voit la preuve dans les soins que prend le pacha de Stuyrne peur le maintien de la tran* qniiliié publique. Tous les jours on le voit parcou rir les rues lonjours sous uo nouveau déguisement peur tout voir par sus propres yeuxet se convaincie si set ordres ont été ponctuellement exécutésel si peut-être on ne trame pat de nouveaux complots dans l'ombre et le t'Ience. Le commodore Hamilton avait reçu de Canaris une lettre de recommandation en faveur d'une infortunée dont le fils se trouvait comme esclaves Smyrne. Etant dans le cas de se rendre Athères avec Lady Neale il remit cette affaire aux soins de l'amiral sir Hairy Neale qui ouvrit aussitôt une souscription bord du vaisseau le Revenge. En moins d'une heare il eut la satisfaction de pouvoir donner l'infortunée mère U somme que le maître de t esclave demandait pour sa rançon. La semainç dernière, l'imprudent usage où sont les Grecs d'enterrer leurs morts immédiatement après leur décès a donne lieu i un de ses événemens horribles qui sont malheureusement pins fréquens qu'on ne le croit. Uo Grec malade tomba dans une telle léthargie qu'on le crut mort. On le porta I église et les prières d'usage furent récitées sur son corps, on éltit au mo ment de le descendre dans la fosse, lorsque ce malheu reux sortit de sa léthargieet se vil environné de tous ces apprêts funéraires. On loi prodigua aussitôt des secours mais l'impression produite par ce spectacle avait été si forte qu'il mourui dans la même nuit. Spectateur oriental. Le même joornsl reod hommage au généreux dé vouaient de M. le docteur Bailly de Paris qui n éubli des hôpitaux militaires eu Murée. Il a dit-il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 1