tle vivsn» qui s'y trouvent sans être attsqne's meurent de l'tnfeciioo des cadavres qu'on laisse pourrir dans les maisons. Quant Tursons, le pacha qui est arrivé de* puis quatre jours l'a communiqué cette ville. Il y meurt quinze -vingt personnes et il y en avait 5o d'attaquées A Adaua, sur 5o il en meurt 49. Jusqu'ici Tarsous a été la limite de ce fléau dans la partie mé* ridionale. Tarsous ou Tarse, est une ancienne ville de la Turquie asiatique dans la Caratnanie, qui tait partie de la Natolie elle renferme beaucouo de ruines d'an ciens tuoQumeiis. C'est la patrie de l'apôtre St.-Paul c'est là que se rendit Clëopâtre tuindëe par M»rc-An- tome- A Jana ou Adena est 9 lieuea de Tarsons et au d'Alexaudrette. Les chaleurs excessives de l'été y nuisent considérablement au commerce aussi les habitant cl le pacha lui-même se retirent durant l'été dans les forêts voisines, qui sont peuplées de camps et de marchés. Jeudi soir, le tonneau qui renfermait le pu por tatif domicile a éclaté avec grand fracas sur le bou levard du Temple. Toutes les personnes qui se trou vaient près de ce tonneau ont été renversees et les carreaux d'un magasin ont été brisés, aucun autre accident n'a été occasionné par l'explosion. La police de Bordeaux vient d'arrêter un forçat évadé rien de plus simple al le lait arrive fréquem ment usais ce qui est moins ordinaire, c'est ce qui précéda la condamnation de cet homme. Coocierge ou geôlier de la prison de Poitiers il avait parfois sous sa gsrde d'habiles gens avec lesquels il iaissit des expéditions nocturnes si bien qu'on ne s'avisait pas d'aller chercher dam les prisons les auteurs de plu sieurs vols plus au moins hardis. Euiiu le coecieige lot pria sur le lait avec ses pensionnaires, et condsmtié vingt ans de travaux forcés. L'identité reconnue, il ne reste plus qu'à le renvoyer d'où il vient. Un orage des plus violens, et qui a duré près de quarante-huit heures a éclaté dans la nuit du a5 au x6 du utois dernier sur la ville de Toulouse et sur plusieurs communes environnantes. M. le curé de 8l-Orens fut tué dans ton lit par !e tonnerre. Lepres- bysière était contigu l'église, et M. l'abbé Boisset avait fait pratiquer dans la chambre où il couchait une petite ouverture communiquant au clocher de l'église, fiar où passait un fil de fer qui aboutissait cô:é de sou it et qui lui permettait de sonner lui uiéme ia cloche Cest la route qu'à suivie le (luide éleetrique, qui est venu priver de la vie un ecclésiastique jeune encore, que toute ia patoisœ de bi-Qreus regrette bien vive ment. L'orage s'étendit vers les communes situées l'est de Toulouse et plusieurs autres personnes ont été tuées ou blessées grièvement. Un lit dans Spectador Brasileiro du 3 juin que la (régate la Seine qui a débarqué Rio Janeiro M. le baron de Chabrol porteur des ratifications du traité de commerce entre la France et le Brésil, avait son bord entre autre* possager*M. Chaumette Deslossés nommé consul-général Lims, et M. De- laforét co isui général Vatparaiso. M. le docteur Bordot a lu l'accadémie des sciences dans sa téance du 4 >eùt dernier un mé moire fort intéressant sur ua individu chinois, vivant, portant sur ia partie antérieure de la poitrine un fœtus sans tète, du reste bien confectionné. Un modèle sculpté d'après nature représente celte monstruosité remarquable. Il est exposé publiquement rue d Ha novre. Nouvelles d Espagnevenant du bord de F Aiour. Voici quelques nouvelles bourdfls publiée» aujour d'hui par divers journaux Quatre mille hommes sous les ordres de Misas parcourent la Cata'ogoeen proclamant Charles V. On dit même qu'ils ont essayé de s'emparer de la Seu- d'Urgel mais ils ont été repoussés et ensuite disper sés par nn détachement des troupes espagnoles et Iran* çsises réunies. Des ordres sont partis de Madrid pour faire fusiller Ici hommes de cette bande qui ont été pris. Leur cri de ralliement était vive Ckarla F meure le roi meurent les libéreaux i H existe une autre bande dans le» environs de Saint Philippe de Jaliva près Valence mais ce qui paraît inquiéter le plus le gouvernement, c'est que d'après des reuseignemens parvenus la police le curé Merino est sur les poiut de reprendre les atmes daos la vieille Castille. Le» lettres qui arrivent de Saiut-Iledefonse annon cent l'intention où serait le gouvernement de supprimer le conseil d'état, dont la majorité des membres est toujours pour la guerrocontre le Portugal. Là police vient de découvrir une junte cenrale re vêtue de pouvoirs des cbeis des juntes apostoliques des provinces dont le but est de diriger les plans du parti contre les nouvelles institutions dn Portugal et de disposer son gré des tonds qui cet elfet lui ont été remis. La police a également saisis plusieurs exemplaires d'une proclamation su nom de l'inlant don Miguel laquelle a été imprimée bavonDe. Un y prétend que l'empereur don Pedro en donnant une constitution au Portugal a été trompé par le parti révolutionnaire. TfilBUnAUX. Après sop: audiencesla cour de Riotn a terminé l'affaire relative a l'assassinat du sieur Deimas, cabote- lier Mauriac étranglé le soir dans sa cave où il avait été «l ire par une fille qui était venu lui acheter du vie. Les nommes Pierre et Antoine Lavergne Combet et la te m m Connilont été condamnés mort; la fille Dretoo et le nommé Lagarde ont été acquittés. Les cir- constance» de cet assassins; ont quelques rapports avec celui de Fualdès. La fille Alzac, l'un des principaux témoins étaient désigné par la nom de la Alanson du Mauriac. PAYS-BAS. Bruxelles, 6 septembre On connaît depuis longtemps l'elfet dangereux du dégagement de le vapeur du charbon de boismais oa regardait comme tout lait ioooceote ou ou moins in capable de déterminer l'asphyxie, la fumée de char bon de terre. Un lit dans le dernier n° du journal XHygie, rédigé par le docteur Cornetune relation qui oiire un biea triste exemple du contraire. Un jeune homme de onxe ans bon snjet et d'un briliet avenir et son instituteurâgé de vingt-sept ans, ecclésiastique recommandablepar ses vertus et soa profond savoir arrivent de Belley Lyon le 13 fé vrier 18x6, quare heures du soirfort gais et jouis sant eu apparence tous deux de la meilleure santé. Ils descendent chez l'aïeul maternel du plus jeune qui les attendaitet avait fait chauffer là chambre qu'il leur destinait au moyen d'une cheminée ou poçle la Uesarnod qui est eu fonte et plac4 demeure et dont le cornet traversait le galandage pour se rendre dans le tuyau delà cbemi.iée d'une chambre contiguê. Ce poêle était chauffé avec du charbon de terre brut, non dessoulre, d'un usage très-commun Lyon. Une soupape établie l'orifice du cornet sert le termer h volonté et concerirer toute la chaleur dans la cham bre, ou se garautir du retins de la tumée de la cham bre voisine. Pleins de galte et dp santénos deux voyageurs dj. nent en famille cinq ou six heures de rclevce. A hujj,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3