2 Les peines prononcées contre 'es contrevenant sont •U'Vant le cas ou le rang des intéressés l'amende la pr son les travaux forces avec les fers sur pieds le •rtvice militaire et même le»présides. Si ce» contreve nant se trouvait nt être des personnes placées dans une situation éleve'eon en rendra compte an gouverneur du conseil de Castille qui portera la chose la connais* saoce de S. Al. Etoile J v ANGLETERRE. L uders ta septembre La valeur officielle des tissus de coton exporte'* de la Grande Bretagne a été, en i8?3 de a^,o5o,85() en i8»4> de 3o 895.355, et en i8a5, de 3o, 141,663 'Au moyen des machines employés aujourd'hui en Angleterre -un seul homme fait l'onvrage de 1 5o et comme le nombre des ouvriers employés fabriquer les étoffés de coton est de 35o mille la fabrication actuelle aurait occupé 53,000,000 individus il y a 5o ans .Maintenant si chaque journée de travail est fixeeà un schetliog il en résultera pour l'année une dépense de 754.000.000 liv. sterling pour le paiement de 53 000.000 d'ouvriers, qui ferait quatorze ou quia- ce fois le revenu annuel delà Grande-Bretagne. Une lettre particulière de Cronstadtdu a8 juillet contient quelques détails inconnus jusqu'à présent sur l'esécution des cinq chefs de conspiration qui furent pendu» Pétersbourg dan* la matinée du a5 juillet. Le» trois dont les corde» s'étaient cassées avaient beaucoup souffert surtout l'un d'eux par la chute. Tons les cinq (s'embrassèrent avant de mon ter sur l'echafaud, et dirent que l'empereur s'était bien conduit leur égard mais qu'ils méritaient un auire genre de mortRylieff fui un de ceus qui tombèrent et il observa que cet événement était une preuve que comme officiers ils devaient être fusillés et non pat pen dus. Leurs rorps restèrent an gibet jusqu'à cinq heu res et demie, qu'ils furent enlevet par des cattersnicls soldats de police mais on oe sait Ce qu'ils sont devenus. Le Seotsman renfermait ce» jours derniers un article fort eu l iens sur l'émigration. Voici en substan ce ce que nous y avons trouvé de plus intéressant. L'étendue de la surface desséchée du globe est d'à- peu prés 51 millions de milles anglais carrés dont il faut dedu re 11 millions de mille carré* qui sont inha bitables. En supposant que les 4o millions restant fus sent peuples dans la prcporlirn des deux tiers de la proponion des deux tiers de la popolation englaise ils contiendraient 5 milliards 5oo millions d'habitant Or, comme on ne compte sur toute la terre aujourd' hui que 55o millions d'ames il s ensuit qu'il y a de la place pour dis fois plus d'habitant. L'écrivain considère la tendance des contrées civi- lis ée» vers l'accroissement de leur population comme une preuve que la race humaine n'est encore qu'aux premières phases de ton existence (il ajoute que ce principe d'accroissement tend porter la portion civi lisée de cetie race se repandre sur la terre jusqu'à ce que le vide qui occupe une si grande partie de sa surface soit rempli. Pourquoidit-ill'Angleterre l'Irlande l'Allemagne l'Italie, etc., seraient-elles surcharge» d'habnaus, lorsque tant.de millions d'acres de terre féconde restent déserit dans 1rs autres parties du monde L'ouvrier qui ne trouve dans ses loyers ni moyens d'existence est la fois un objet de mi- sûre pour lui-même et uo fardeau pour ta patrie. Qu'oc le transporte au Canada ou la Nouvelle-Hof- lende, et tout en améliorant son sort on rendra un im portant service la société. Toutefois, te système de coloniser des pays lointains avec le surplut des popu lations présente de grands obstacles il arrive par rapport stix individusque presque tons cenx qn I sont réduits prendre ce partin'ont pas 1rs moyens de pouvoir aux dépense* de leur dr placement,ensuite il n'est pas facile de transporter on uouibre d'hommes suffisant pour alléger le fardeau qui accable la coaimu- nauté. FRANCE. Pans 16 septembre. Henriette Cornier a été exposée et marquée au jourd'hui. Les journaux ne l'avaient point annoncé. Le peuple mieux instruit des nouvelles des prisons savait qne cette eiposilion aurait lieu et s'est porté sur l« place du palais-de justice. Celte place et les rues adjacentes pouvaient peine contenir la foule. Les dernières nouvelles reçues du duc de Clerence qui est en Allemagne sont d'une nature alitrmanie. Les lettres de la duchesse son épouse [donnent des in quiétudes sérieuses sur la santé du prince. Etoile Une maladie Irèt-daugereose appelée par les Allemands mihzbrand. inflamalion de rate s'est manifestée cette année d'abord en Suède et en l)ane- marck et-a bientôt étendu tea ravages dans l'Allema gne septentrionalela liante et la basse Saxe et prin cipalement «n Prosse, et re n'est pas sans inquiétude qu'on vient d apprendre qu-elle vient de paraître Cologne. Ce ma! qui n'attaque ordinairement que les bestiaux peut-être cependant contracté par les hommes qui loucheraient seulement la plaie d'un animal affecté. On cite même l'exemple de plusieurs personnes qui sont mortes récemment par tuile» de piqûres très-legè- ret d'insectes qui avaient probablement piqué aupara- vant des animaux infectés. Les journaux de Prusse ont publié le remède qui a été pratiqué avec succès au commencement du i:ècle, et qui consiste faire pren dre aux animaux malades beaucoup de bains hoids t su mieux encore les envelopper de linges mouilLs qu'on arrose atsts fréquemment pour maintenir la fraiebeur r* TRIBUNAUX. Le tribunal correctionnel a toodamoé hier trois moi* de prison M"' Descharmes jeune marcHaade de vingt-cinq ansdéclarée coupable d'adultèreet M. Lequoioe du Heauvalcommis marchand son com plice. Un chevalier fMiainel', ancien gardr-du-corpi, qui te pretrnd le desrendant des rois de Danemtrck et l'allié des plus illustre* nuisons de France, a comparu hier devant la cour d'assises qui l'a condamne huit ans de réclusion 5oo Ir. d'amende et la Betrissnre, convaincu de faos en écriture privéeM. le président a ensuite prononce la formule de dégradation de légion ■aire. A l'occasion du titre de chevalier, que te donne l'accusé, M- le président de Montmerqué fait re marquer que cette qualification n'appartient qu'aux légionnaires qni te sont constitués un majorai et qui ont obtenu cet elfet des lettres patentes de M. PAYS-BAS. Bruxelles19 septembre S. M. vient d'accorder grlee pfeioe et entière M. Pierre Xavier Rytkrbo» avocat au ci-devant conseil do Flandre, condamné aux travaux forcés t Is osar- que .etc., par la cour d'atsiaes de Btugesdevant la quelle il était accusé de faux en erritore privée. AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS. CHANGEMENT D'HEURE DE DEPART. - J B. MiRICAU entrepreneur de messageries

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2