D après les ioitroetions du gouvernement, je vous conjure d'envoyer dens le plus court délai des vivres farinée générale du Péloponèse qui quoique victo rieuse se trouve dans la plus grande détresse, a Les cbels Jeas Mavromichali Dionysius Moure-'. nos Zantachus et Gregoraki en s'autorisant de cette lettre redoublèrent d'instances. M Pétri m a satisfait de suite leur demande et cet envoi dit-il a peut- être sauvé la Grèce. Au reste, je remarque avec plai sir que uion envoyé dépioie la fois dans sa mission beaucoup d'activité et d'intelligence. SignéEtnard. PAYS-BAS. Ypresa3 Septembre. Voici'des détails sur une affreuse catastrophe dont la ville d'Oitende vient d'être le tbeâtre 0>lerule le 19 Septembre 1826. L'événement déplorable qui a eu lieu ici rujonr- d'hui entie 10 et j t heures du matin doit dit-on être attribué l'imprudence, car depuis un an on a constamment transporté sans précaution par notre ville dss poudres d'un magasin k l'autre. Celui qui a sauté contenait 600 barriques quoique* personnes disent i5oo Beaucoup ue maisons ont croulé. J'ai reçu différentes blessuresétant dans mon bureau d'où on ne voit que des las de décombres. On est occupé transporter les morts mais leur nombre n'est pas encore connu. On assure que ai canonniers qui su trouvaient au magasin ont perdu la vie Par un hasard dont il faut rendre grâces Dieu l'esplosion s'est fi ayée une voie le long de la (ôtetai •Ile s'était faite d'un autre cô'.é Ostende ne serait plut maintenant qu'un morceau de ruine et moije ne vous écrirai» plus. C Mercure rie Gand. Voici d'autres deuils extraits de diverses lettres pu bliées par le même journal Le magajin poudre est sitaé derrière les deox ca serne»; l'écluse de Slykens a beaucoup souffert tinti que la Hacrgras et les bassins Dans la ville il n'y a point de maison qui n ail été plus ou moins fortement eodom* roagée. A midi et demi on comptait 21 morts et on était la recherche de doute personnes qui manquaient enco re sans compter les tanooniert blessés, lei ouvriers et autres bourgeois. L* sentinelle de lu lion ou magasin poudre, a ete trouvé morte dans les fossés de la ville, et sa giberne a une vingtaine de pas plus loin. On prétend que l'explosion s'est faite en remuant la poudre. Si on peut ajouter foi k ce qu'on raconte. il y aurait la distance d'une demi-lieue, différentes mai sons renversées, et quelques cavalliers Jetés bas de leurs chavaux. On «ssore que des x5 canonniers qui se trou vaient an magasin quatre seulement ont conservé la vie. Dans la ville même des maisons se sont écroulées, des toits ont été emportés une personne qui se trou vait la pi.siea reçu 7 blessures k la téle Ou transporte déjà 1er morts, mais on n'en connaît pat encore le nombre. On s'est élevé souvent contre l'usage déplacer, en temps de paix des magasins de poudre dans l'inté rieur ou dan* le voisinage des villes. Espérons qn'oa n'attendra plus de nouveaux malheurs pour l'abolir. Journal de Gand. Selon des personnes arrivées d'Ostende on avait retiré des décombres plus de cinquante cadavres hor riblement mutilés et on grand nombre de personnes ont été grièvement blessées. On ignore jusqu'ici U cause de ce déploiable accident. t Une lettre que nous venons de recevoir donre lieu d'espéier qu'il pourrait y avoir de l'exagération isrsie récit. {Courrier de Gand 1-es lettres reçues d'Ostende en cette v ife su rapportent, pou: le fond au* tristes détails consignés plus hautl'une de ces lettres porte le nombre de s mi litaires qoi ont péri une vingtaine une maison, si tuée 1.5 minutes d'Ostende a eu toutes ses villes brisées et les portes jetées hors de leuis gonds. Voici ce qu'on a appris Bruges sur ce ma'.heuicux événement Dans la ville il n'v a peut être pas de mai son qui ne soit endommagée. Le lieu eu était situe le magasin poudre otfie un gouffre profond il n'y reste aucune partie des murs. Beauroup de personnes ont été plus au moins blessées tant par la chuie de pierre» et de décombres du bâ'imenl sauté que par écroulement du plafond ou des leuêires de leurs mai sons. Ostende olf- aitau moment de l'exploision un spectacle horrible de cria et de gémissemensen co que chacun, hommes femmes et enlans se précipi taient dans les rues comme frappés de délire. On ignore eorore ce qui a pu causer ce désastre. Toutefois dit on Ostende, bien que cela soi' diffi" île croire que quelques minutes auparavant une od^uf d'amadou ou une fumée aurait effrayé deux hommes présens qui se sont hâtés de fuir et ont eu le temps Je re sauver si 1010 qu'ils en ont été quittes pour quelques blessures. Une lettres datée du 19 d'Ostende même et que tiousavons sous les yeux, dit qu'on ignorait dans la ville la cause de l'explosion; mats qu'il y a peine une maison qui n'ait éprouvé quelque déçatla personi e qui écrit cette lettre été assourdie pendant un quart- d'heure, tant la commotion éuit forte elle a vu 10 12 morts ses côtes cl transporte! plusieurs blessts. AFFICHES. ANNONCES ET AVIS DIVERS.. CHANGEMENT D'HEURE DE DEPART. J. B. MAKICAU eotreprem ur de messageries MeninI honreur de faire part au publie que sa voilure qui part journellement six heures du matin de Courtrai pour arriver a Y près, vers lei neuf heures avant le départ de la diligence de Poperingucj, de manière que MM. les voyageurs en arrivant Ypres, poùrool continuer de suxa eur route pour Poperinghe répArtira d'Ypres dater du premier octobre quatre heures de l'après-m di pour arriver sept heures du soir Courtrai. lbs bureaux sont établis. A Courtrai, pour Menin cl Ypres six heures do matin chez Vercruysse aux armes de Frsnce. A Menin pour Ypres sept heures du matin chez Maticau hôtel de Bruxelles. A Ypres, a quatre heures de l'après midi chez verhaege hôtel du Soleil Grande place. CHANGEMENT D'HEURE DE DEPART- VERUAEGHE entrepreneur de messageries Ypres,l'honneur de faire part au public que sa voilu re qni part journellement d'Ypres pour Poperin» g lie* et vice versa partira a dater du premier oc tobre prochain k neuf heures et demi pour arriver dix heures et demi Poperinghe et repartira de Poperinghe deux heures et drmi de l'après- midi pour arriver a trois heures et demi a Y pie». Immédiatement après son arrivée il y a une di ligence qui pan pour Courtrai qui y arrive a sept heures du soir. les bureaux sont. A Yprcs neuf heures et demi du malin chez Vetbaeehe hôtel dn Soleil Grande Place. A Poperinghe hôtel du Damuicr Pl.»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3