france.
pays-bas.
<kt «acre -est parti aussi pour la frontière de Perse.
L'ordre du jour porte que ce dernier prendra te com
mandement de l'armée toutefois sous les ordres du
général Yermoloff, commandant supérieur Les olfi-
C'ers-générau* sollicitent des cotnmandemens et on
a'atiend soir paraître une déclaration officielle. Plu-
aieurs officiers de l'étal-major de l'empereur ont reçu
l'ordre de partir. Le bruit se répand que le prince:- t
Menzikoffambassadeur de Russie en Pet«ea été as
sassiné.
Paru uo septembre.
On a reçu Paris des lettres de Moscou.- qui annon
cent que le couronnement de l'empereur de Russie a
eu lieu le 3 septembre. Celte cérémonie e été très—
bridante et tout s'est passé avec autant d'ordre qne de
magnificence.
La chaleur et la sécheresse continuent k régner
St.-Peter sbourg elles incendies de forêts et de terre
brnj-ères remplissent l'atmosphère d'une «paisse
fumé.*
Du* 3. - Le peroqnier Sureau assassin d'Hen*
tiette Coolon a toot avoué. On assure qu'interrogé
sur les motifs qui avaient pu l'entraîner k une action
aussi atroce .- C'esta-t-il réponduune jalousie qui
m'a passé par la lète.e
Le prévenu témoigne le plus vive repentir et ne
cesse de verser des larmes. Lorsqu'on lui a présenté
peu de temps «pris son arrestation '.e corps de sa vic
time il a voulu te jeter sur ce cadavre pour le couvrir
de ses embrassemens; et lorsqu'on Ta arraché k cet
alfreux spectacle il a demandé k revoir sa chère
HenrietteaGo d'embrasser encore une fois celle qu'il
a tant aimée.
L'accusation d'infanticide portée contre une
emme mariée et appartenant k l'un* des classes lea
plus distinguées de la société (ait beaucoup do bruit
dans la commune de Vaugirard M"* devenu en-
ceinte pendant l'absence de son mari, s'est lait accou
cher secrètement par sine sage-femme et l'entant
après avoir été ioscrit k la mairie sous le nom de fille
de la mèrea été porté en nourrice k deux lieux de Petit.
Deux jours après cet enfant eat mort subitenseoi.
Cet événement a donné lieo k de* soupçonsparce
que l'enfant était bien constitué et ces présomptions
ont dû recevoir quelque torce par la découverte au do
micile de la mère d'une bouteille k moitié de laudanum
ou opion liquide. Elle a été arrêtée au grand étou
uemeot de son mari qui igoorait tous ces évéoemeet*
et qui venait d'un long voyage. Le cadavre de l'enfant
a du (ire ouvert ce matin par des gens de l'art.
Ou mande de Lille qu'on est fondé k croire que
le gouvernement veut faire da Siint-Omer une place
des plus importanteset y établir un grand dépôt cen
tral d'armes et de muoitions de guerre. Il serait dit-
on question de construire par la suite un fort sur la
posiiion avantageuse qui domioe Walieo et où se trou
ve une ancienne abbaye. A Gravelincs une de nos
plus fortes places de la ligne du Mord ou fait d'otiUa
et indispensables réparations.
On a reçu k Granvilie Manche la noavelle
déplorable de la perte de deux navires la belle Jolse,
monté par i4> hommes et la Nalahe par 74 hom
mes péris le 26 et le 29 mai derniers dans les glaces
de Terre-Neuve. Sur ces' 216 hommes, 58 seulement,
compris le capitaine de la Nalahe ont pu (ire recueil
lis par -les bâtimen» le comte d Es ton miel et Y F Usa
qui avaient la même dettioaliOn. Les habitaos de Gran
vilie sont dani la consternation et la doaleur.
Soixante bâti meus montés par 4ooo hommes sont
tonis cette année pour la pêche de Terre-Neuve.
Six utilitaires bavaroisdont un capitaine et un
lieutenantont passé il y a quelques jours k Coire
Suisse), te rendant en Grèce. Ils ont dit è<re suivis
de beaucoup d'autre* de leurs camarade! qui devaient
passer par la même ville et allant autsi en Grèce.
Nouvelles d Espagne venant des bords de T Adour.
Le bruit court dans les salons de Madrid qoe des ins
truction! ont été envoyées an duc de San-Carlos pour
qu'il se rendit-de Paris au Johannisbrrg. Le corres
pondant ignore qne tout est fini dans celle résidence du
prince de Meiternicbqui doit être de retour Vien
ne
La police vient de saisir deux .sommes considéra
bles-d'argent appartenant aux apostoliques l'une des
quelles était destinée k fomenter des trouble* dans U
Catalogue et l'autre k entretenir les iolrigoei dans U
province de Tras os-Montes, en Portugalcontre. In
constitution de l'empereur don Pedro.
Deux escadroni de cavalerie do régiment n° 4, en
garnison dans la province d'Olivença, oat éésertéfen
Portugaltout armésmontés et équipés leurs chefs
et Uurs officiers eu tête.
Le 5 au soir ont été arrêtés qoelqi es soldats du 2*
régiment d'infanterie de la garde, 00 dit qu'ils se trou
vent impliqués dans une affaire de carlistes.
Bruxelles*2 septembre
Dos renaeigueareos authentiques sur la catastrophe
d'Ostende portent 1a quantité de tonneaux de pondra
qui se trouvaient dans lemagasie k 12*5du poids de
5o livres des Pays-Bai chacun. (Total équivalant h
6i,a5o kilogrammes.)
Au moment de révéoemeotdu officiertrois tout-
officiers.et quelques hommes de l'artillerie se trou
vaient dans le magasin. (Jn beoteosnt d'artillerie est
mortellement blesse on serges nttroia fantasins et 3
eanoumera ont Hé tués. Deux canonniera et un pon
tonnier n'ont point été retrouvés; un sergent d'artille
rie un toporalquatre canooeiers et un fourrier d'us-
/.maria sont moi tellement blesses un Migrai d'arul-
li rie et 8 eanoonion le août légèrementTrois bour
geois qui lraf aillaient dans lea euvmous ont aussi perdu
le rie.
Plusieurs babitsns Je la vilte ont été blessés dan*
leurs maisons, mais peo grièvement. Dans la commune
de Steene un iodivida a été mortellement blesse au
milieu dts champs 3 vaches y ont éta tuées et cinq
autres forttraenr blessées.
Le dommage est incalculable k peine est-il dans
la ville une maison qui ait été entièrement épargnée,
les ores sont tout k-lait renversées, les antres sont in
habitables parce que les murailles sont crev I éet
jusqu'aux -fondetnena, qoe les ions sont enlevas ou que
les plafonds menacegt ruine. Toutes celles qui te trou
va eut sur le Mategras n'existent qu'en décombres.
Le choc a été ressenti jusqu'à Bruges les vitres des
maisons on ont tremblé.
On écrit d'Ostende so septembre lendemain du
désastre
On ignore la cause de l'épouvantable malheur qui
v:ent de frapper cette ville tout ce qu'on tait avec
certitude, c'est qo'uae escouade de 16 canonniera était
occupée k travailler dans le magasin k poudre 5 la plu
part ont perdu la vie les autres ont été plus 00 moins
grièvemeoi blessés. Les deux casernes et l'hôpital mi
litaire, construit» dans les enviroos du magasin dont
il ne reste plos rien sont détruits. JJoe giê'e de pier-
ras et de bois tomba dans les oovrages de couronne
ment situés au-delà du cbeoai. Beaucoup de personnes
sont ruinées sans ressource d'autres se trouvent
feu ni lieo. On a extrait des décombres des moi I»de*
blessés H des morceaux laoere* de cadavres. La ax->
tuation d'Ostende est déplorable.
Il parait qu'il y ak l'extrémité de cette ville, eqq
tore d'autres dépôt* de poudre.