v one punition du ciel. On assure qu'an trè* grand nom bre de personnes ont déjà péri. La nouvelle de cette catastrophe est conGrmée par l'article suivant VALACHIE. Bue ha rat 9 septembr Par voie extraordinaire. D'après des nouvelles du 3 apportées par des Cou rier» Constantinople était depuis plusieurs jours en flammes. Le sultan commence recueillir les fruits de ses reformes sanglantes. Le feu en /uger du point de vue de Pera avait surtout plus d intensité daos la proximité du sérail. Le mécontentement général du peuple qui a en horreur toute reforme, a donc enfin éclaté, et le sultan te trouve daos une position critique. Semlin Esclavonie 9 Septembre. Extrait d'une lettre particulière. Les périls qui environnent en Turquie, et même iciun correspondant des journaux m ont long temps empêché de vous adresser aucune nouvelle, le vous fais parvenir- ceci par la voie d'un négociant. La Tur quie est k la veille d'une révolution intérieure et déjà les avmp'ôtD'secla ent. La levée du siège d'Athènes par Restbid-pacha et la retraite de son armee forte de 8 10,000 hommes sont uniquement l'effet des troubles qui régnent en Thetsalie et sur-tout Lariste où le* janissaires n'ont ni exécuté ni seulement voulu rece voir les ordres du sultan; ils ont envoyé des commis saires Négrapont pour s'entendre avec les janis saires de cette place. Jl a donc bien fallu que Ileschid rétrogradât sous peine de se voir privé de toute com munication avec Constantinople. Le pacha de Widin a été forcé de se mettre dans le parti des janissaires révolté de celle forteresse. Il ap pelle tous les mécontens aous ses drapeaux et il a uo fort partie en Bosnie et en Servie. Les janissaires d'Oifa en Mésopotamie persistent dans leur insurrection et coupent toute couitnuarctiioa avec Bagdad et Mosoul. GRÈCE. Ko poli di Romanie i5 août. La Gazette universelle de la Grèce, du a3 de ce mois, contient les nouvelles suivantes .- La nouvelle de la formation dans l'Attique d'un# armee grecque de sa marche contre Reachid-Pacha qui assiégeait Athènes nous autorisait prévoir depuis /ong-temps les récentes victoires qui vieoneut de don ner une nouvelle illustrations la guerre sacrée de notre indépendance. Notre armée, composée de 5.6oo soldats rassem blés d'abord Talamoaaa passe aussitôt Eleusine et elle est arrivée dans la nuit du 17 août un petit bouig de l'Attique nommé Tbafdan, qui ae trouve une heure de distance d'Athènes sur uae plaine. Le 18 aoûtau lever du soleill'ennemi ae présenta et après quelques mouvemeos, le combat s'engagea et dura plus de cinq heures. Les deux armées combat taient avec acharnement la victoire fut pendant quel ques temps indécise msis elle ne larda pas enfin a ae déclarer en faveur des défenseurs de la croix .- battu sur tous les points Ileschid fut forcé de prendre la fui e les Grecs les poursuivirent jusqu'à une vallee bordée d oliviers. a Les généraux dans leur rapport au gouverne ment, disent que les tacticiens ont fait des miracles, et surtout le bataillon dea pbibellèneefrançais mais les braves Roumélioles ne se sont pas moins distingués. Grecs ou étrangers, tous, animés de mêmes sentiment, dévoués pour la defenae de la même cause, ont oublié, au moment de l'action toute espèce de haine particu lière, et ae sont battus eu braves patriote*. La pette do l'ennrmi est très grande; nous ne la connaissons pss encore au juste, car le rapport que les généraux ont adressé au gouvernementayant e>é lait aussitôt après la bataillene pouvait pas contenir le nombre des morts. Les Grecs n ont perdu dans cette affaire qu'une quarantaine do braves. L'armee, composée des corps des tacticiens et des Roumélioles, est comruandee par le colonel Fabvier et Karaitcakv; le premier comman de le bataillon des phiihellènes français et les autres corps disciplinés Karaiscaky aro 01 ordres les gé néraux Kriizioti Mavrovounioti W, Panourgia, M. I.ecaJ. NidiA. lloca P. Parmaky, Perrevos, Zerva, Lagopoulo. Le colonel Fabvier et Kaiïicoky écrivent au gou vernement que non-seulement Reschid-pacha sera indubitablement perdu sous peu de jours, mais qu'ils ont la ferme résolution de pénétrer dans la Thetsali*. Tous ceux qui ont visité Athènes connaissent l'é tendue des murs qui environnent la ville. Il auiait fallu nne garnison trois fois plus nombreuse que celle qui garde Aihêaes pour tenir constamment l'ennemi en respect; malheureusement te i5 Je ce mos l'enot mi a pénétre dans la ville il a occupé une grande pat ne on ae bat tous les jours dans les rues. Les murs sacrés de l'Acropolit. défendent le* (seaux monument d'anti quité qui s'y trouvent. Ainsi Resclnd se trouve daos une partie de la ville entouré d'un côté par le corps de Fabvier et de Karaïtcaky et ayant devant lui In garnison de l'Acropoliscommandée par le brave Gouras. Telle est la position de l'audacieux Osmanli. a Les lettres d'Alhèoe* de 3t août nous mandeot que l'ennemi se trouve dans une inaction complète: il a quelques canoës avec lui il lance de temps en tempe quelques bombes mais par la timidité qu'il met dans tous ses tnouvetneoa on présumé qu'il est dépourvu de vivres. Les nouvelles du iif sont presqu'insiguifiantes l'ennemi perdait toujoura tes positions- ANGLETERRE. Londertseptembre. Le eourier publia ter les dernière* nouvelles de Perse une lettre du dooteur Lyalidans voici uo ex trait - On pourra remarquer que le savant docteur mon tre beaucoup de partialité et même une sorte d'aoi» mo-ilé contre la Russie. Tout individu dit le docleor Lyallqui ne tonnait pas (.'empire russe, les caractère dea indigènes de ce pays la politiqoe du cabinet autocratique al l'ambv- non démesurée des exars pourrait justement supposer que cette nation a été profondément affligea de i'irrup tion faite par les Persans dans plusieurs parties du ter ritoire russe et que la Perse a agi avec le plus grand degré de témérité de duplicité et de perfidie. Voilà quel est le langage de la Russie; mais les faits nous ap prennent que la Russie s'est emparée insidieusement des plus belles provinces de la Persv; que le général Yermoloffqui peut éire regardé comme souverain absolu dan» son commandement, a la plu* mauvais* opinion de la Pette, des Persans et de leur puisasse* qu'en as qualité d'ambassadeur la cour du abab, il t'est cooduit envers les autorités du paya avec la plus grande arrogance que dans une discussion loti ani mée, il a menacé Mirta Abdool Wehtb premier mi nistre perlan de s'emparer de tout leterri oire persan jusqu'à l'Arase» même de fiaer le jour de l'eirivé de •on aimée 1 ■bteet en un motle général annon çait pour ainsi dire qu'il anéantirait l'empire de Perse et la dynastie do aLah quand il y serait autorité par ton souverain Après ce préambule le docteur dit qne l'ai faire dopt il est question ici sa présente tous deux Lest*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2