3 D'abord comme une haine mutuelle divise la Rus sie et la Perse qu'Abhax Mirta le brave héritier pré- •omtif de la couronne de Perse n'attend qu'une oc casion favorable pour attaquer la Russie, et la chasser des provinces qu'elle a arrachées son père par la rusa et violonre et qu'il pleure amèrement sur les mauc de sa patrie il paraît probable qu'ayant eu connais sance de la conspiration de Saint-Pétersbourg, mais n'ayant pas appris le rétablissement de la tranquillité et'jugeant ce momeot propice ponr commencer ses opératiouioifensivet, il a réellement fait une irruption dans les provinces qui appartenait jadis ses ancêtres. D'un autre côté il est possible que quelques Per sans mécontens, dont on aura fait facilement des corps d'armée aient eo nmit uue imprudence l'insu du gouvernement., et encouru en apparence le mécon tentement du général Yermolofl. Cette circonstance qui pourrait è.re une gource de joie secrète pour loi ouvrirait en inéme temps la route uo nouvel aggrau- dissemenl de la Rtissie. De quelque manière qu'on envisage cet événement puisque 1rs Russes ont ré-olu de repousser la force par la lorce et doivent commencer les hostilités moins que le chef qui a violé le terriiore russe ne soit puni, d'une manière exemplaire dans le délai de oinq jours il en craindre que le résultat ne soit désavantageux pour la Parse qui n'est pas en état de résister une atlaquo, et que les Russes ne conçoivent une nouvelle idee do la possrb'lué d'une invasion dans l'Inde. Uo sait que fempereur Paul avait deauné une armée l'invasion de l'iodosiaoj mais on ne sait pas que tous le dernier empereur on avait conçu le même piojet et qae beaucoup de ses officiers eo attendaient et en attendent encore un grsol auccès il n'y a que quel ques années qu une espedilion envoyé entre les tôles orientales de la mer Caspenne et les frontières occi dentales de la Tartarie orientale, dans le but ostensible de découviir de nouveaux débouchés au commerce, n'avait pour mou! secret et reel que n'examiner la rouie et de fassurer dan» quels enJroits ou pourrait se pro curer du bois et de l'eau pour une grande armée. Mais si jamais lt Russie s'empare de la Perte elle •e pourra penser i envahir l'Iode que pour trouver lin tombeau set soldats. Ce clim-t les enlèverait par milliers comme le prouve la mortalité qui règne dans ses troupes de Géorgie. D'ailleurs le geme la pru dence la politique et la grande ii.fluence du cabinet anglais aides par la puissance de I or pourraient tou jours opposer des airnee» aux lorce» de la Russie fu<sent-eUea double* de ce qu elles sont dtns ce me* meot i et dans quelque partie du globe que la Rassis se présentât couune l'ennemi de l'Angleterre nos di plomates et nos héros qui ont abattu la puis ance gi gantesque de l'empereur Français, rir >ni dos préten tions de la Russie et plaindront sa faiblesse. Au resteen nous rappelant notre grandeur nos immense» ressources et ootre puissance ,il ne faut pas oublier que le général Yertaolofl est un homme de la- lent un br*ve et énergique soldatun gouverneur- général actifentreprenant et habile enfin un chef «psi déaireainsi que ses officiers et se» soldais secouer le poussière de ses arme»afin d'avoir quelque chance d'avancement et le partage des dépouilles. (I ne faut pas non plus oublier que la Parse est une alliée utile par rappoil la Russie et la Tuiquie, et qu'elle mé rite notre intervention et nos secours pour empêcher la Russie de l'englober dans son gouflre insatiable. Le Courrier termine par cette exclamation Puisse quelque ange gardien protéger les Persans éontre fa rose et la puissance de» otgueilleux Russes I et puisse l'Angleterre consulter de bonne heure son propre intérêt eu soutenant un allié utile Une lettre de Pari* insérée rUrts le Morning Heraldparle d'une réclamation qui a été adressée »u roi de France et qui data de iSfiçj. Il par*ît; qu'à celte époque le comle Crocow s'engagea fournir Henri IV et sa mère Jeanne d'Albrel un régiment de cavalerie, moyennant one somme qui fui fiiée. I.e* réclamations faîtes par les héritiers n'ont eu jusqu'à présent aucun résultaiS. M Charles X, dit cette lettre, a accordé il y a quelque temps une audience h la comtesse Crocow, et a promis que justice serait ren due sa famille. La somme due par Henri s'élevait eu 15693 environ t,-100,000 francs, dout ii n'a été payé qu'une faible partie. PAYS-BAS. BruxellesaG septembre. S. M. par differeos arrêtésa fait entre autre le nomination suivante J ige suppléant au tribunal de première instance Y près, M. L. Malle, jusqu'alors juge suppléant Courtrai en remplaeemeot de M. L. A. Reyphens qui a demandé sa démission Nous apprenons que M. Tobin médecin an glais établi depuis plusieurs années i Bruxelles, cù il exerce son art avec beaucoup de succès a été invi té de la pargdu collège médical en Angleterrede se rendre Groningue poor y recueillir loua les 'reniai- gnemens possibles'sur la source, la natàre et les efleie de (a maladie qui y règne actuellement, et se propage dans d'autres districts de la Frise. Le rapport de Al. Tobin contiendra sans doute des observations intéres- sautes que nous ne invoquerons pas de faire connaîtra nos lecteurs si oous pouvons eu obtenir communi cation. Huit candidats en médecine l'université de Louvain ont déjà passé par Anversse rendant Gro- oingue. Un en attendait hier de l'aniversité deGand. La rrgence -de Groningue vient encore de publier deux pièces j Is première contient on appel aux habi- uns pour contribuer au soulagement de leur conci toyens malades cette tâche été déférée une com mission Je 19 membreaLa seconde est un rapport sur la situation de l'hôpital éiabli I arsenal fan par les méJecins chargés de ce service. U en résulte que sur x^5 malades qui y ont été plates, 1 a seulement ont succombé et que depuis le 16 jusqu'au ai de ce mois, il n'est mort personne dan* cet établissement.: L'air pur et >e secours convenable ont beaucoup con tribué ce meilleur état de choses Si les autres mala des reçoivént les mêmes soins, on t'attend voir bien tôt cesser le mal. La société de St-Cécile et la société Philharmo nique de Gand ont déjà résolu de mettre a profit l'art qu elles cultivent avec beaucoup de talentet d'en tirer quelques secours pour les familles que l'explosion d'Us- tende a ruinées. Elle» donneront chacune un concert doot le produit sera destiné cet objet. MM. les commissaires de la Société Philhar moniques de Brugev,se proposent de faire une rollecie en faveur des victimes du désastre d'Ustende. Un as sure qu'il a été ouvert Londres une souscription pour le même objet. A eu rroire Ce que des voyageurs arrivés do Dunkerque rapportent sur l'étal sanitaire de cette ville il ne serait point du tout rassurant. Il y règoe des maux de ventre qui bien qu'ils ne causent pas 00e grande mortalité atlaqoent beaucoup de tuonde et sont accompagne* de fortes douleurs. Un assassinat a ri» commis le 19 roo'ant dans le commune de Yerlaioe erroediseeusen 1 de Htiy sur la personne d un journalier nommé Maker. L individu soupçonne d en êtte l auteur est eaut lu mains de U justice.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3