LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ
PAYS-BAS
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT;
I
MARDI 3 Octobre, i8a6.
DB
OOVERTTRES DES PORTES DE LA VILLE
Dti i au i5 octobre 6 heures
DES
FERMETtJRES DES PORTES DE LA VILLE
Du i m i5 octobre 7 heures.
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
Le prix de» «bonnement» est de 18 francs par année, 9 fraocs 5<> cent, pour 6 mais, 5 francs poor 3 mois. L'abonne
Dent ne se paiera qu'a l'ecbéaoce. On a'abonua chrs i'editeur j et tous les buranx des postes aux lettres du royaume.
La prix daa iaaertioua dans ce Joarm1, est de 1$ centimes par ligna* et celles en dessous de 7 ligues, se payent 1 franc.
ÈPHÉMÈRIDES.
Le a8 Septembre 1626, mort du connétable de
Losdiguiéres il écrivit Henri IV tt Votre Ma
li jesté a besoin d une bonne forteresse pour tenir en
a bride celle de Monlméhan puisque le duc de Sa
li voie veut biçn enfaire la dépense laissez lejai-
a re. Dès que la place sera suffisamment garnie de
a canont et de munitions, J irai la prendre a Celait
le fort Barreaux qu'il prit en cfiet. aussitôt qu'il
fut achci
Le 19 Stfjiïembre 1 79* prise de Nice par les
Français. Pendant que le général Montesquieu s em
parait de Chambéry le général Anselme avec
huit mille hommes de F armée du midipissait le
Var et marchait sur .Vice* Dans le même temps
ramiral Truguetavec une escadre se présenta
devant la place. Le gouverneur effrayé abandon
na Nice. '79* t bombardement de Lt'le par les
Autrichiens.
Le 3o Septembre 331 avant Tère vulgaire ba
taille d'A r belle sen Asie gagnée par Alexandre
sur Darius. 14 Ai mort d JsabeÙe de Bavière
Reine de hrancc épouse infidèle set désordres
livrèrent son mars la risée publique mère déna
turée, elle fil passer la couronne de France sur la
tile du Rot d'Angleterre au préjudice de son pro
pre fils qu'elle déshérita. —1792, prise de Spire
sur les Autrichiens.
Le premier octobre an 833, déposition de Louis
le débonnairerot de France. Ce fut sonfils Lo-
thaire qui le chassa du trône, d après F avis et avec
le secours de quelques prêtres factieux qui, sous le
nom dévéques, régnaient sue des hommes fanatiii*
ques et ignora>is Plus tard, les mêmes prêtres dé
posèrent son tour le coupable Lothaire et replacè
rent au trône Fimbécille et malheureux Louis.
GRÈCE.
Fa/soli dt Romanie a5 août.
Etirait de» jotruaux grec» du a3 août.
Le 18 de ce moi», le» Arabe», divisés en trois corps,
cavalerie et infanterie, quittèrent lea Caly véa de Saint-
Jean et entrèrent dan» la plaine qui »e troute prèi
d'Astrespetite tille dont le nom est vénéré par le»
Grec» pour etoir reçu dan» ton »«in le» repréieouo»
de la seconde assemblée générale. Là se trouvait le
brave Nicétas quil'épée la main guida ses sol
dats contre les Turcs les ennemis forcés d'abord de
céder le champ de bataille, revenaient sur leurs pas,
lorsque le général Zaphyroponloi qui s'était mis en
embuscade, le» força de renoncer leur projet et de
retourner Calyvea de Saint-Jean.
Colocotroni est Coriolbe il réunira ses forces
celles de Zaltni et des autres généraux péloponesiena
et ifa former le siège de Tripolilta.
Le canon que la o* légion de la garde nationale de
Paris a envoyé aux Grecs est arrivé Napoli de Ro
manie. Jamais l'enthousiasme et l'amonr des Grecs
pour les Français ne s'est mieux manifesté que le jour
de l'arrivée de ce canon les pauvres gens criaient
a C'est encore la nation française, ce sont encore
les Bourbons qui féconderont de nouveau la cause de
la liberté, comme Louis XVI et Lafayelte l'ont fait eu
Amérique.»
Nous nous faisons no devoir de publier quelques
désordres qui ont eu lieu dans la province de Corinihe,
psr snite de l'ioexpérience et des caprices de deux jeu
nes gens qui n'ont jamais compris le vrai point d'hon
neur et qui se sont poriés des excès pour assouvir
leur ambition déréglé. Le général et le colonel Nota-
rai, tous deux appartenant des familles distinguées de
Corinthe se disputaient depuiijlong-temps la préémi
nence. Peu peu ces rivalités personnelles dégénérè
rent en haines invétérées d'autant plus dangereuses
que les habitan» de la province commençaient se divi
ser Ils eurent enfin recours aux armes pour vider leurs
débals et chacun convoqua ses partisansde manière
tpia toute la province était en armes. Le gouverne
ment usa d'abord de todle sa modération et lâcha d'a
paiser la dispute mais voyant sa bienveillance pater
nelle mal interptètée par ces jeunes gens il envoya
avec des forces suffisantes Petro Mavromichali la
président Zaïmis Déligiani et l'archevêque d'Art»
Porphjrtospour rétablir L tranquillité.
RUSSIE.
Pétersbourg»G septembre.
Notre journal rapporte, d'après celui d'Odessa,;
l'article ci-dessous
Aakerman, 19 août.
Depuis quelques joursune troupe de voltigeur*
sou» la direction de MCiabati est venue visiter notre
viilt Hadi et Ibrahim Effeodiie sont rendus plusieurs
I