t Les primats d'flydra lui adressèrent la réponse aui- «anle M. les commandant un gouvernement grec établi Napoli de Ilotnanie, eat cb rgé de pourvoir nus besoins de nolro naùou, de la repreieoter vis-à-vis les puissances chrétiennes, et de répondre tous les griefs que tes étrangers peuvent avoir, Ainii, monsieur nous ne pouvons pas satisfaire votre demande par une réponse positive nous nous empressons néanmoins •de vous avertir que votre lettre a été envoyée au gou vernement et que la réponse ne pourra vous parvenir que par cette voie. Noua avona l'honneur etc. Les primats J"Ilydra A peine l'amiral Paulucci eut-il reçu celte réponte qu'il alla a Tinos et trouvant cinq vaisseaux grecs dont deux conduisaient les commissaires du gouverne ment chargés de faire uo emprunt forcé sur toutes lea iles de l'Archipelil obligea les commissaires de quit ter les deux bâtimentdont il a'empara en donoant pour unique raitoo qu'il avait reçu ordre de comprimer la piraterie. Le gouvernement grec n'a jamais eu l'in tention de protéger les pirates il a au contrairedon né son assentiment toutes les rigueurs que le Com modore Hamilton et M. de Rigny ont exercees contre ces brigands. Quelle peut donc avoir été l'intenliou de l'amiral autrichienai ce n'est d'entraver de plut en plus par toutes sortes d'obstacles la marche déjà trop pénible des affaires de la Grèce Extrait de l'A/ru de la Loi. ITALIE. Home 19 septembre. 5a sainteté vient de prendre une décision au sujet de l'écroulemen1 du velario de l'amphitheftire Corea. Le décret de ta sainteté porte que M. le matquisOrigo inspecteur des spectacles qui ne pouvait ignorer que la solidité du velario était plua qu'incertaine et qui n'a pris aucune des précautions nécessairesfera faire ses dépens un triduo solenne la sainte Vieige de r Ara ctrllten action de g<âce de ce que las ha bilans de Rome ont été préservés d'un grand malheur. M. Valadierarchitectedirecteur de la construc tion du velarioest condamoé uoe ameodo de mille «eus romains 5,35o fr.) MM. HollSavi et Pacegnini architectes commis, sionnés du gouvernement pour s'assurer de la solidité d i velario payeront aussi chacun 5oo écus romains Ir Le total de ces sommes, ajooécus romains (ta,3^5 fr. sera employé pour acheter du consolidalo rente publique au nom et aa bénéfice de la veuve de l'ou vrier victime de la chute du velario. EnGn l'entrepreneur des spectacles de l'amphithrA- Ire Corea est condamné céder la recette des produits du premier spectacle de feu d'artifice quun fera dans ledit amphithéâtre rt paiera loties les années h l'hôpital de Sainte-Gala cent écus iomaÎDs,(535 tr jusqu'à la fia de aon entreprise. Ancone 17 septembre. Correspondance particulière. Un généralun colonelsix officiersen tout quinze personnesviennent de s'embaïqner bord du Pégase, propriété du sieur Vitslis, de Zsnte, qui est chargé de vivres par ordre du comité grec de Paria la destination de Napoli. Le général et tous ceux qui composent sa suite sont envoyés par S. M. Louis, roi de Bavièrepour servir contre les infidèles sous l'étendard de la croix ils jouiront de leur paie et au- (ont droit tous les avancemens possibles comme en service actif de guerre. Le général était porteur d'uno lettre pour le légat de sa sniuteté résidant Ancône, qu'il lui a consignée j elle était écrite et signé de la main du premier loi qui se déclare ainsi hautement en fa- venr des chrétiens. Le contrat de nolis porte que le Lâ'iment le Pégase relâchera Corfou et le général est chargé do remettre une lettre de recommandation au lieutenant-général Adams. Les nouveaux croisés feront ensuite voile de Corlou pour se rendre Napoli on présume qu'ils ne tarderont pas être suivis d'un corps asses considérable do braves et généreux Ba varois. Le bâteau vapeur qui fait maintenant le trajet de Cotfou a A ti< ône dans cinquante deux heures, nous a apporté la confirmation delà délivrance d'Athènes, qui a eu lieu le 19 août après le lever du soleil, Res- chid pacha qui t'était emparé d'une partie de la ville basse battu et poursuivi dans aa retraite, était au moment d'être coupé par Panorias. Lea distendons entre les Noteras de Corinlhe pour la auprematie août appaiséea. ANGLETERRE. Londers 3o septembre Le transport la Thctis arrivé de la mer Pacifique Porlsmoulh il y a quelques joursa eu l'occasion pendant ta traversée de toucher l'Ile de Mocho dont le seul habitant est un matelot anglais nommé Joseph Richardsonqoicomme un autre Robinaon Crutoéa choisie ce séjour solitaire il y a trois ans 1 il était alors bord d'un bitimeot de guerre indépendant commandé par le capilaioe Roberitoo il demanda A débarqueril resta daot l'île, qui a 60 milles de cir conférence et eat 60 milita de la côte de Chiliet 39 degrés de latitude méridionale. Elle eat rarement visité par les bâtiment elle fournit peu de boitmiit elle a de l'eao en abondance elle est très fertile et abonde en cochooa et en chevauxRichardson a éta bli deux jardins dont les produits le foot vivre ainsi que la viande de chevalles pigeons sauvages et lea cochoos. Il prend lea chevaux avec set chiens dont il a uoe belle meute Les pigeons root si oombreux qu'il en a volonté ainsi que quelques autres oiseaux, quoiqu'il n'ait d'autres armes qu'uo mauvais fusil dont la platioe eat brisée et qu'il lait partir avec uoe mè che ce qoi ne l'empêche paten te cachant août les arbres, de varier as nounture quand il le juge pro pos. Les Indiens ayant appris il y a neuf mois qu'il était seul, lui eovoyèreot deux jeunes filles, dont l'une fut aussitôt proclamée son epoute et reine de l'Ile; quint l'autre il en a fait sa ;cutsinièr> Richardson n'ayant d'autre p'aiair que la ebasae. le lirutenant Hop. kins lui a donné la demandeune bible et un livre de prières. On lui avait olfert de l'emmenermais il a déclaré qu'il voulait terminer (a carrière dans I Ile où il a commence ériger un tort pour se protéger contre les indiens. ALLEMAGNE. Irancfurl1 octobre L'Observateur autrichien porte 6000 le nombre des maisons. Les vastes magasins connus tous le 00m de charis beseiins et ttcharscbit les hôtels de pres que tons les miniaires et dignita ret de l'empire, le palais du graod-vitirnomme la Uaote-Porte celui du patriarche des Arménien», ainsi que l'église patri- archaleet plusieurs autres édifices publics ont «lé dévorée* par le feu Constantinopleet ne forment I que le builiieme peu près de cette immeuse capitale. On évalue plus de ait million» de piastres !a perte du gouvernementet plut de 5o millions celle des négocians, artistes et en tans turcs et arméniens Jus- qu ici 00 u'a pas encoie pu apprendre posilivi rueut si ce désastre est l'ellet du hasardou fictive de le méchanceté. On a plusieurs raison* de croire que si le feu a pris par hasard, il a été propagé par les mécon tent j car il est ceitaia que le leu a fait de* écarts que l'on ne peut attribuer ni le directionni k In force du veut.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2