RUSSIE
2
ônl remporté de» victoires signal/es Colôçotroni
fils fondit avec le» siens sur uo corps de c,;V^liérs ara
bes et en lus près de 200. Ceux qui sont tombés vivant
entre ses mains rfséarent que Suleiman-Bey Seive le
renégat;, eft àitâqûe' dè fà jfeste qui régne dans les for
teresses de la Messénie.
Le bravé Nicëtas, qui ne respire que l'extermination
08s tttffc* ët quipar habitude, déleste la vie séden
taire, est ténu' dernièrement Napofie; après-un court
Séjour dsns cette vide, il est allé se réunit dè nouveau
au corps de Colocotroni j ijoo hommes de la garnisoo
de Missolongbi et 600 pàllicaris toufuelîoies se sont
réunis sous ses drapeaux.
Michali chef de là cavalerie grècque. forte main
tenant de^00 hommes, est parti également pour le
camp général de la Mcrée. Le géoétal en chef du Pë-
lopooèse, Tb. CalocotronîSVâot de tjoitfêr nôtre
ville, a poblré une proclamation qni a produit beau
coup d'effet ët qui est particulièrement adressé aux ha-
bilBùs dè Napolie tistme. En vcfiél quelque* passages:
Hellènes!. Dieu veut que nous soyons libres; mais
potir y pârvënir il fadt tin tbptfruté génétal dè toutes
las volontés et de toutes les forces. Les peuples civilisés
9ù monde entier âccoitjpàgnènt nos efforts par des voeux
sincère et par tous les moyens qui dépendent d'eux.
Ce qui proclame hautement la justice et le caractère de
notre causé. Mais si ùbbs n'avons pas là vbfoblë d étrê
fibre quoi serviront toits cëS bienfaits Marchons
tuarchous contre l'ennemi tnarebons avec la édlonlé
fermé de mourir ou de vivre* librëé dèVbUohS-uou!
la patrie mollirons au monde étonné qîHf nous som
mes toujours les mêmes hotnmèf qui ont soutenu de
puis cinq ans cëlté liitte glorieuse. attendons pas
dans la vie oisive des villès en cherchant i amasser
dés richesses, que là chaste liberté nous viëD'ùë donner
une paix stable.
Citoyens jë quitté Nàjfdflë êt je ai! clièlfchét au
milieu des dangers avec lès braves qui Voudront thé
suivre la victoire ou la inotj.^Vous quicapables dé
prendre les armes croupissez dan* les cités ët dàrii lëâ
auberges dè Napolie deviendrez-vous doric l'ëlerbel
approbre du nom grec et lés objets dë là malédiction
de nos faible* compatriotes? Non hé de'taeriuz pbibt
lé sang qui coule dans nbs veines; rejifenéz ces armés
rouillèes dans l'inactionmouron! (tiils où épurons
l'air de l'esclavage qui bous environne;
Moscou 15 septembre.
Les 82 paragraphes que la Russie a soumis iux né
gociateurs turcs Akkcrmin se ConijJôsënt pour la
plupart de réclamations particulières dé sujet! russes
enfers la Porté quelques-unes brit fteh d'importance
mais on tait qu'il exlité trois points càjpitàUx i" lés
piacés d'Asie sur le Fhàsë ët lé côte oriental! dë là mer
noire que là Russie ne réftdra jamais et'tn échange
desquelles élîe offre ls Porté sept foris construits sur
l'extrême frontière asiatique 2e l'ëtablissèfnènt d'an
ordre de choses fixé eh Moldavie et en Va'lnèhiè, 3°
la garantie dés privilèges rëligieui ët civils dfes Sérvien!
Ces trois points doiveut fortement embafrasSer le mi
nistère ottoman. ->
Les réclamations des ttij'éti russe» sè montent I 6
taillions de roubles dvargèn t 24 millions f fqfce
la Turquie aurait payer.
Odessa y i5 septembre.
Oh Stté'nd Sveb impatience ia réponse da divan
WWtmdkurn pérëmptoire de l'empereur Nicolas dont
lèlèltith expiré lé j octobre. Les commissaires Turcs
sont rééllëiTtént plaindre ia crainte de pèrdre leurs
tétés là suite de Ces négociations; ingrates sous tous
lès rapports, paraît gn.der tontes heurt démarches. Nbs
dernières nouvelles de Constantinople tout du 9 Le
rels-effendien recevsnl les proposition si urgentes dé
la Russie aurait prbnOnfé ce* paroles remarquable» .-
On nous met le poignard sur la g orgeCe propos dit
beaucoup.
ITALIE.
Trieste, 23 septembre.
On prétend de nouveau que lord Cochrane est at«
rivé dans l'Archipel-
Ou assure déjà qu'il avait pris le commandement en
chef de i3o bâiimens grecs.
Il se confirme, d'après des lettres de Corfott du i3
septembre, que le blocus d'Athènes a été levé, le 24
août, après un combat violent livré aux Turcs par Ga
rai skaki et Fabvier.
ANGLETERRE.
Lô rider s 3 octobre.
Quand Buonapartc dit que hobs n'étions qu'une
nation du boutiquiers il y eut des gens asses laibUe
pour s'en offetiser pendant que ia majorité Mi voyait
dans ce mot qu'un hommage rendu contre ceaur
notre gfarideur commerciale. Si Buonaparte avait
vécu assez hmg-t rmpx pour voir les dernières année#
dè notée histoire halionuaU?., ét s'il nous avait désigné
comme une nation descrocs on aurait eu plua de
péifttf échapper ia vérité apparente de l'accusation.
11 est dur sans doute de voir une nation exposée souf
frir pour les fautes et la copidité «fut» petit nombre,
mai» éo considérant le! sotmbes énormes qt^on a sou»-
traités Su peuple par le moyen de projets de compa
gnies il esi impossible qu'on homme raisonnable
n'avoué que notre caractère national a de Bouillir an*
yeux dé tous lés hommes impartirai. Chaque jour fait
Connaître de plot en plusla fraude et l'iniquité aven
lesquelles ces système de vbls a été pebrsuiviet dé*
hommes jusqu'ici réputés hoftoribles dans ie commerce
deviennent tous les joilrs l'objet de l'attemion publique
sans qu'on sache s'il faut lés regarder comme deà fri
pons bu des imbéciles.
Il y a des personnes qui se plaisent soutenir qui
tous les hommes sont plus au moins ioos, el l'adoptibA
de cette théorie est le moyen lë plus charitable dé ren
dre raison de la conduite de tant dë pèfsoonëi jusqu'ici
réputées intégrés.
Morning ttcràlâ
Deux capitaines anglais, dont le* régi'meos sont
en garnisou dsns une ville d'Irlande viennent d'avoir
une dispute daos un repas au sujet de quelques dames
et le lendeinaiD l'un d eux a envoyé un cartel l'autret
qui lui a fait la réponse suivante.
Si Monsieur, je m'estime heureux depou voir pro
duire comme témoin de mon courage les officiers et
éoldatè qui ont vil comme je me suis comporté Vitto-
ita 1 euloUse et Waterloo. Vous pouvez, si eelu
vous plaît, essayer de proeikmer le refus que je fais dé
votre cartel, et me taxer de lâcheté mais je suis
pleinem.m convaincu que personne ne m'en ereira
capable. Le sujet sur lequel nous avons eu une que
relle liait une vétille le sang d uo soldat doit èiré lé
ser te pour uo plut noble but. L'amour est aveugle
le ressentiment est vil et le goût capricieux. Il faut
songer que le meurtre quoique peillié par une fausse
démonstration d'honneur est meurtie pourtantet
crie vengeance.
FRANCE.
Paris 6 octobre.
L autorité a fait saisir hier, sur la plainte de M.
Touquet, contre M. Imbert, libraire, auteur et éditeur
M. Séticr, imprimeur, et les distributeurs, da la Alo-
graphie des libraires vol. io-3a.
Le 1 de ce moisoe ajait Lille, ie premier
•ssai d'éclairage par le gaz d'huilecl il a eu 1« résuit.