3 partie de ses troupes pour lesquels l'état de paix est devenu un motif de mécontentement. Du 8. Nous avons reçu Observateur autri chien du 3 oclobte p»r voie extraordinaire. Les rappoits et les lettres que l'on a reçues par la poste de Constanlinople du s l septembre donnent des détails sur les ravages produits par le dernier in cendie. Il paraît qu'on s'est maintenant convaincu que l'origine du ieu ainsi que sa propagatiou doivent être attribués au hasard. Une lettre particulière sou tient que le ieu a pris par accident chez un pâtissier turc. Les assemblées du divan qui ont commencé aussi tôt après l'arrivée du dernier courser d'Ackermaun continuent tous 1rs jours depuis cette époqoe. La Porte a reçu par plusieurs taitares expédiés par Reschid-pacha du camp devant Athènes, la nouvelle d'une victoire qu'il a remportée sur les Grecs débar ques Lessina sous lesordtcs de Fabvier-, Caraïscaki, etc. pour luire lever le siège de Picropolis. Les rap ports du sérasquier portent 15oo hommes tués ou îi'essés la perle des Grecs, outre 7 canons des dra- peaux, etc. V. Tries te. Le Diario de Rome du 27 septembre dit tout le contraire. Sur la foi d'une lettre de Coiiou du 10 du même mois ce journal confirme la retraite des Tut es de devant Atbèoesaprès un combat sanglant, où les Grecs et les phtlhellènes ont fait des prodiges de valeur le colonel Fabvier a fait prisonnier Giovny- Bajactar, commandant le siège avec son cheval et son drapeau. La Gaartte de Florence du 3o septembredit que des lettres de Malte, écrite par des roirespondans dignes de foi annonçaient que Gouras dans une sortie de la citadelle d'Athènes, avait repousse Reschid- pa< ha jusqu'à Négrepoitet lui avait fait éprouver des perles considérables. J FRANCK. Parts 8 octobre. On mande de Lucerne que pendant la translation de la bande de Clara Wendel des prisons de Zurich dans celles du Lucerne, une des plus jolies complices de la célèbre Clara nommée Mey Ulric, s'est échappée, par la négligence d'un gendarme qui cédant aux sé ductions de la beauté de sa prisonnière n'avait pas pris toutes les précautions qui lui étaient prescrites par sou devoir. TRIBUNAUX. i» Gilbert Contesse accusé d'arrestation arbitraire en prennant la fausse qualité d'agent de police, a com paru hier devant la cour d'assises. Cet homme, voleur de profession, déjà repris deux fois de justice et n'ayant pu rester dans la brigade de sûreté dont il a fait par tie a dans la nuit du 28 au 29 mars arrête dans la rue, et fait consigner au corps-de garde un nommé liebert chifonnier. L'ordre d'arrestation était ainsi conçu .- te Je prie M. le commandant du poste de con signer Hébert Nicolas jusqu'à nouvel ordre. Signé Ronuotb- Cette signature e'tait imaginaire. Contesse prétend qu'il ne l'a apposée que pour s'amuser et pour faire voir qu'il savait rédiger un ordre d'arrestation. On appelle le plaignant. C'est un homme couvert de baillons les traits fortement caractérisés et les gestes pleins de brusquerie. Il fait le signe de la croix. Quels sont vos oorus Hébert Nicolas )t char cutier de mon état ruiné par les alliés. Ou demeurez vous Hébert, en sanglotant Je n'ai point d'asile je couche au coin d'un borne. Le témoin présente M. le président une carte de sûreté qui lui a été délivrée dit-ilpar Vidocet la faveur de laquelle il peut librement circuler dans Paris. Messieurs continue- t-il, faims-moi bien l'amitié de m'entendre. Ainsi que je vous l'ai dit, je n'ai pas d'asile et je vais habituellement nus pieds. C'est un plan qne je me suis fait dans ma pauvre tête. Le 29 mars, quatre heures du matin j'étais eotré au corps-de-gar de pour me chauffer les pieds lorsque ce gaillards la y entra. Il me vit dans mon coin Au nom de la loi dit-il arrêtez ce cadet-là. Moi, tout étonné jt> dis: De quel droit? Alors il écrivit quelques chose sur un chiffon de papier et me voilà prisonnier. L'accusé. Le témoin se trompe. Qu'il dise d'abord s'il n'a pas lui-même arrêté un jeune homme et s'il ne l'a pas conduit au corps de-garde. Heberf. Comme je passe toutes les nuits dans les rues lorsque je trouve des enfans égarés je les ra masse et les conduits au posté. £0 cela je rends service au public. Héberten se retirant regarde avec fierté l'accusé et lui dit a Va, va, cadet, je te craindrai plus l'avenir a M. l'avocat-général Bayeux a soutenu l'accusation. Messieurs, a dit ce magistrat en commençant, quoique l'aftaire qui vous est soumise paraisse d'abord peu im portante, elle est fort grave néanmoins putsquil s'agit d'un citoyen privé de sa liberté et qu'on citoyen a quelque classe de la société qu'il appartienne a droit la protection de la loi. M' Renaud défenseur de l'accusé, explique com ment son client a pu prendre la qualité d'agent de po lice- Il a appartenu dit-il, la brigade de sûreté il avait des droits pour y être incorporé il en avait moins peut-être que la plupart de ceux qu'il s'y trou vent il n'avait pas comme les chefs principaux passé quelques années Ries', ou Rochefort sur les vaisseaux de l'état mais il avait subi doux condamna tions, et c'était un titre suffisant pour être soldat dana cette fameuse brigade dite de sûreté.^ a Le iury après une courte délibération déclaré l'aeçusé coupable et la cour l'a condamné cinq an nées de travaux forces et au carcan. Nouvelles, d" Espagnes venant du bords de Adour,\ Il y a eu dernièrement Valadolidune rixe san glante entre une patrouille de volontaires royalistes et une Je troupes de ligne, les premiers oot eu trois uiorts et huit blessés. Des troubles forts sérieux viennent d'éclater Tar- ragone; le peuple s'est soulevé les livres des bureaux d'octroi ont été brûlés l'argent a été pillé sans que l« gouverneur de la place ail pu faire rentrer dans l'ordra les mutins. A Valence les personnes détenues pour opinions poJ liliques et qui n'ont pas pu ou voulu racheter leur li berté par des sacrifices pécuniaires sont attelées aux tombreaux qui ramassent les boues dans les rues de cette ville. PAYS-BAS. Bruxellest o octobre Des souscriptions pour les malheureux habitans de l'explosion d'Ostende, ont été ouvertes Amsterdam, Anvers, Rotterdam Gand etc. A la liste des médecins des provinces méridiona les qui se sont offerts pour secourir les malheureux da Groningue nous devons ajouter M. Marcq docteur en médecine membre de plusieurs sociétés savantes, auteur d'un ouvrage sur l'Etat de l'enseignement médicale en Belgique, et l'un des rédauteurs delà Bibliothèque médicale. M. Marcq pratique la méde cine avec succès depuis plusieurs aonées Chatieroy

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3