•Le prince impérial et le doc de Reictsiad or.t accom pagne S M. Marie Louise jusqu'à la première station. La Gazette universelle de Napoli de Romanie du 29 août, confirme que les Grecs, sous la_conduiie de Kuraïskaki et de Fabvier, ont chassé les Turcs d'Athènes secondés dans celte opération par une-sor tie que Gouras a laite de l'Acropolis mais elle ne don ne sur cela ni détails ni dates précises. ANGLETERRE. Londers i4 octobre. On sait maintenant qui revient la grande fortune laissée par M. Farquhar, et notamment le beau do maine de Fontbill. C'est une dame d'origine fran çaise nommée mistriss Trezevant dont les ancêtres protestans se sont réfugiés dans la Caroline du Sud, lors de la révocation de l'édit de Nantes. C'est là dans la ville de Charleston que réside encore celte dame mère de huit enfans. Elle est fille du lrère décédé de M. Fatquhar. Au moment où le bâtiment Latona allait sortir de Liverpool pour se rendre Leilh. Les passagers se plaignirent de la mauvaise odeur,qui s'exhalait de la cale ils conçurent des soupçons et la police étant avertie on fit des recherches, li se trouva dans plu sieurs barils trente-cinq cadavres qui avaieot été enle vés dans les cîmilières. Le capitaine du bâtiment été an été. FRANCE. Paris,, i5 octobre. Ce n'est pas une seule lois que Mgr. l'archevêque de Paris s'est présenté chez Talma, ainsi que l'ont rap- porié diiterens journaux mais jusqu'à trois fois uu jonr de distance depuis le 10 de ce mois. Chaque jour il «tait accompagne de l'uu de ses grands vicaires le 14 il l'était aussi du curé de Notre-Dame de Lorette. après les instances les plus pressantes pour que le ma- lade eut connaissance de sa visite et de sou objet, Mgr l'archevêque a eu la douleur de se retirer sans avoir été aumis auprès de lui. Etoile. Q On ht dans un journal du malin On dit que dans l'acte confident de ses dernières volontés Talma a exprimé le désir que ses restes ne fussent point présentés l'église. On lisait hier dans une autre feuille que Talma fai sait élever ses enfans dans la religion protestante, Idem. Si ce fait est exactdit le Courrier, celte résolution aura sans doute été prise la suite de l'affront dont ses fils ont été l'objet chez M. Morin une distribution de prix Madame Benoits, qui Demoustiers avait dédié sous le nom d'Emilieses lettres sur la Alytologie vieot de succomber uoe maladie douloureuse. Cette dame avait epouse M. le directeur des contributions directes. Un violent incendie a éclaté le 6 de ce mois Nantes dans la belle raffinerie de M Sayfrère <iu célèbre économiste du même nom. Le feu alimenté par tout les produits de la raffinerie, a fait en peu de momens d'immenses progrès. Un jonrnal de Lyon en parlant du commerce de la Chine dit que les negocians de Londres de Li verpool et de Bristol exploitent eux seuls le commer ce de la Chine. Les négocians de ces villes seront bien étonnés d'apprendre cette nouvelle malheureusement pour eux trop peu fondée. En Angleterre aucun né gociant particulier ne peut faire le commerce avec la* Chine. Ce commerce appartient exclusivement la compagnie des Indes. On a mil la poste de Londresces jours der- nier» une lettre pleine de poudre fulminante. Un employé; en timbrant cette lettre a fait éclater la peintre. Il a été. grièvement blessé hti-ntême et deux outres employés ont plus ou moins souder!. On lit dans une lettre particulière de Mayenre insérée dans le journal alleaiand qui s'imprime Paris et répétée par le Journal des débats que le grand duc électeur de liesse, ayant déclaré au prince hérédraire, son fils, qu'il avait le projet de divorcer avec son épouse princesse de Prusse et d'épouser une d»me d'un rang inférieur avec laquelle il avait eu, dil-oa, depuis longtemps des liaisons il y eut entre le père et le fils un vif démèié la suite duquel le premier (ira son épée et en aurait frappé son fils s'il n'avait pria la fuite. Après cet événement le prince hétéditaire a été poursuivi par les gardes du grand-duc mais il a eu le bonheur de se réfugier en Pi usse et de réclamer la protection du roi son oncle. Cette affaire a fait U plus grande sensation en Allemagne. On mande de Rome que le secrétaire de la po lice de Ravennes a été arrêté, comme piévenu de complicité du crime qui s y est commis f l'attentat sur la personne du cardinal Rvalora. Un sous-officier do la gendarmerie qui se trouvait dans la suite de ce car dinal a été congédié. Suivant des détails sur la fête donnée le 20 sep- tembte par l'ambassadeur extraordinaire de France Moscou il parai1 qu'une grande magnifience a été dé ployée celte occasion. Plus de mille personnes y avaient été invitées. Chaque dame recevait en entrant un bouquet de fleurs. Le bal s'est ouvert 9 heures dans deux salles différentes décorées des «imes.de France et de Russie. La salle du souper construite exprès dans la cour même du palais Kourakin était éclairée de plus de 3ooo bougies. Les frais de cons truction et décors de cette salle seulement sont évalués 4s,ooo roubles. La famille impériale ne s'est retirée qu'a trois heures et demie d-u matin. Les lettres de Constantinople sont des 11 ta et i3 septembre elles portent qu'il s'est manifesté de nouveau deux incendies dans les quartiers d'Eyoup au fond du port et de Psamatbias dont 01 est par venu se rendre maître, de façon qu'it n'y a eu que soixante soixante-dix maisons consumées dans ces deux quartiers. On saitcar un des incendiaires a été saisi en flagrant délit et conduit par-devant l'istambol effendi que cet attentat est I œuvre des janissaires. I s ont juré de se venger, ils tiennent parole et nul doute que cet hiver verra renaître des calamités incal culables, qu'il est impossible de conjurer. Les nouvelles d'E zeroum de Synope etc., etc., annoncent que les janissaires se sont opposés la lec ture des firmans qui suppriment leur institution. Le* campagnes, plus de cinquante lieues de distance, sont en étal de révolte criant Guerre aux Russes guerre aux lujidèles I Pour surcroît de misère le franc est maintenant coté 2a5 paras somme égale 23 centimes pour une piastre de façon qu'on peut dire que la piastre turque n'est plus qu'une monnaie fictive. Du ig. La cour d'assises de Paris s'occupera le 20 de ce mois d'une affaire du nommé Montgaxon accusé de menaces par écrits faites au mois de juin der nier M. de Villèle de le poignarder s'il ne remettait pas une heure dite et une personne indiquée une somme de 6000 fr. Montgazon estunaniicn militaire, maréchal des-logis du 8° de chasseurs et maintenant commis chez le sieur Fromageot négociai Le Journal des débats contient les détails sui- vans d'une assemblée tenue le 8 octobre Con- naughten Irlande, pour l'émancipation de catholi ques. Le jeune duc de Montebellole fils aîné du maréchal Laitr.es et pair de Francey assistait. On y

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2