but sa santé le jeune duc après avoir remercié
s'exprima en ces lermss, et en fort bon anglui9
Si Oieu m'avait fait naîlre en Irlande j'aime
croire que j'aurais mérité l'honneur que vous me faites,
non par ines talens, mais par mon dévouement voire
cause. Je suis étranger comment puis-je donc vous
remercier assez pour une favenr éclatante laquelle ni
moini mes amis n'avons d'autre titre que de désirer
ardemment votre délivrance. C'est avec ia plus grande
satisfaction que nous savons que dans d'autres pays il
existe des hommes pour qui la justice et la tolérance ne
sont pas de vains mots et ces hommes sont nombreux
en France. Aucun peuple n'a plus sympatisé aux souf
frances de l'Irlande quo nous autres Français qui nh.-
vons pas joui de la liberté assez longtemps pour avoir
oublié les jours où nous combattions pour elle mais
nous avons lutté et enfin nous avons triomphé. La li-
'berlé civile et religieuse -a été conquise parcelle glo
rieuse révolution qui a été si mal appréciée et si vio
lemment calomniée par ceux qty n'ont fait attention
qu i ces excès. Ces droits sont si profondément graves
dans nns cœurs que si la foi protestante était attaquée,
quoique U religion catholique soit la religion de la ma
jorité de la France, nous nous soulèverions contre la
prééminence de la foi eatholique avec autant d'in-
dignalilion que vous vous soulevez aujourd'hui con
tre la préémioeoce de la foi protestante. Applaudisse-
meus.)
Avec de tels sentimens je vous laisse juger du
profond intérêt que nous prenons en France vos mal
heurs qu'il me soit permis de vous souhaiter le bieu-
fait de l'émancipation non-seulement en mon nom
mais encore au nom de mes amis et de toute la France
libérale. Les applaudissement redoublent.) C'est en
core comme admirateur de la constitution anglaise que
je forme ces vœux. Hélas cette belle constitution est
souil'ée par la mort politique de 7 millions d hommes,
qui sont privés des droits auxquels ils doivent être ap
pelés comme sujets de la Grande-Bretagne. Laissez-
moi me livrer l'espoir de vous voir bientôt jouir de
cette émancipation dont vous étiez en possession et
dont comme hommes, vous ne pouvez plus être pri
vés longtemps.
Nouvelles, d Espagne et de Portugalvenues de
bords de Adour.
Il existe Lisbonne trois partis celui de la régence,
celui de l'infant dou Miguel et un troisième dirigé, dit-
on par Mina et consorts qui agit sous le nom de Fer
dinand Vilen disant que ce monarque est captif dans
ses états.
Le ministre de Russie a reçu l'ordre de son gouver
nement de complimenter la régente on assure que S.
Exc. a dit que ses instructions potient de suivre en
tout la politique de l'ambassadeur d'Angleterre relati
vement au gouvernement constitutionnel de Portugal.
La Gazette dans sa partie officielle annonce, en
da Je Vienne 3o août que l'infant don Miguel est,
guéri de son mai de dents.
PAYS-BAS.
Bruxelles16 octobre
La commission d'Amsterdam chargée de pro
curer des secours aux malades nécessiteux Qronin-
gue en Frise et ailleursa reçu depuis peu des rap
ports de tironingue dans lesquels il est ditentre
autres Notre situation est déplorable j le nombre
des malades augmente encore t -.us les jours aucune
maison n'en est exempte. Plusieurs grandes maisons
sont privées du service de leurs domestiques. La ma
ladie devient plus chronique et nerveuse. Beaucoup de
convalesoens et même de personnes guéries éprou
vent des rechutes. Il règne partout un morne s len>«
qui n'est interrompu que pour s e itretenir delà misèrn
publique. Le besoin est pressant et le deviendra en
core davantage, attendu l'approche de l'hiver et la dé
tresse de l'ouvrier qui ne peut tien gagner.
Une lettre de Sneek du 4 do ce ulo,s reçue Am
sterdam dit qu'à moins d en être témoin on ne saurait
faire une idée de l'étendue de la maiadie il y est mort
pendant le mois d'août 87 personnes et en septembre
80, landifque, pendant toute l'année t8a5,onna
compté que t63 décès. La situation n est point meil
leure dans les envirous où il y a disette de secours
médicaux cependant il s'y organise des commissions
afin de pourvoir autant que possiblece qui man
que. Le besoin qui se fait le plus sentir pour le mo
ment est celui de linge et de nourriture potir les tnali*
des et les convalescens.
Du 17. La solennité de l'ouverture des ctat-
généraux Bruxelles n'a jamais attiré amant de monde
qu'hier sur le passage de S. M.
En sortant-de son palais pour se rendre.aux état-gé
néraux le Roi aperçut une femme qui s'efforçait de
percer la foule pour venir lui présenter un placet
daigna avec la plus affectueuse bonté tendre la main
hdFs de la voiture pour le recevoir.
Celte touchante bienveillance de notre auguste sou
verain a ému tous les spectateurs et les cris de vivo
le Roi ont éclaté de toutes parts.
Les mêmes acclamation se sont fait attendre pendant
la marche du cortège.
L'événement suivant offre un Donvel exemple
du danger d'exposer des armes chargées. A Niel canton
de Mecbelen deux enfans de 5 6 ans firent tomber
terre un fusil de chasse qui se irouvait dans un coin
de la chambre, le coup partit et blessa l'un d'eux si
grièvement la cuisse qu'il en est mort peu de temps
après.
La construction d'un pont sur l'EscautHam-
me a été adjugé le 13 Gand pour 3 i,3oo fl.
Du 18. On écrit de Termonde que le i5 ou
a mis une grande quantité de poudre dans le bastion
D." 7 des iaclio.nnaircs étaient placées toutes les «ve
nues le désastre d'Ostende s'est retracé la mémoire
des habitans qui ne voyaient pas cette manipulation
sans crainte.
Des journaux avaient annoncé l'évacuation de
deux ou trois magasins de poudre Ostende mais,
d'après d'autres feuilles, aucune mesure semblable n'a
encore été prise-
11 s'est ouvert Leydc et Rotterdam des sous
criptions en faveur des victimes du désastre d'Ostende.
1 a ville de Diest déplore U perte qu'elle vient de
faire de son bourgmestre, Ri. G F. Vandeohove frère de
M. H. Vandenhovu membre de la deuxième chambra
des états-géuéraux. Des regrets aussi profonds que sin
cères ont accompagné la pompe religieuse de ses funé
railles.
M. Vandénhove peut être cité au nombre de ces
magistrats dont la pensée se porte constamment sur la
bien être de leurs administrés.
La ville de Diest doit ses soins bienveillans deux
nouveaux établissemens de charité pour les pauvres
des deux sexes et une école d'enseignement mutuel.1
Des vues et un zèle éclairés des principes invariables
de justice de probité et de désintéressement rendaient
recommandab'es dans sa personne, 1 administrateur et
I homme de société.
La Hayei5 octobre.
Les rapports reçus ici de différens endroits, relati
vement Groningue sont des plus déplorables. La
mort exerce journellement ses ravages parmi des per
sonnes de tout âge et de tout rang .- les médecins arri
vés d'ailleurs font conjointement avre ceux du pays
ous leurs elforts pour soulager les patiens. A Gro
ningue comme dans d'autres endroits ainsi que dans
la Frise il manque de personnes en état de servir les
malades.