Un tartare été éxpédié le %4 Pour Àtkerman avec des dépêches que l'on croit décisives La frégate turque laquelle un brûlot grec avait mis le leu près de Voura ayant été abandonnée par les Turcs les Grecs s'en emparèrent et éteignirent le ieu. ITALIE. Tt iesie9 octobre. Lobservatoire Triestino mande t ous la rubrique de Messine en date du 15 septembre, que la goélette an» glaise. Unicorncy était entré ayant bord lord Co- Cttrane, auquel cependant le gouvernement'avait refusé la pratique exemption de la quarantaine en lui en joignant de s'éloigner. Il a ensuite mis la voile le >8 septembre et a été accompagné jusqu'au large par les vaisseaux de guerre siciliens qui étaient au port de Messine. Le capitan-pacha est toujours Mételinj cependant il s'apprête partir. Les bgtimens grecs croissent dans les eaux de Samoa. Un troisième combat aurait eut lieu le 11 septembre entre les deux flottes près de Méte lin les Grecs auraient détaché quatre brûlots Contre une frégate turque; celle-ci prit feu mais les Turcs parvinrent bientôt l'éteindre. Plusieurs rapports an noncent qu'un grand bateau vapeur est arrivé Na- poli de Remanie. L'amiral autrichien Pauluccison retour de Na- poli de Romanie a débarqué 100 soldats Naxia, et forcé l'es primats de cette Ile de lui payer ,3ooo écus pour des prises y amenées et vendues- ÀNGLETERRE. Londers y octobre Madame Hawkins, sœur de Talma a quitté Londres pour aller Paris elle avait reçu une lettre qui lui Annonçait qu'on désespérait de la guérison de ce célè- bre acteur. Talma est mort le 19. Une lettre de Malte en date du i5 septembre annonce que lord Cochraoe avait quitté celle vijlç pour aller Hydra afin de savoir si les bateaux vapeur étaient ou non s'ils n'y étaient pas, S.[ S. avait intention de retourner en Angleterre. FRANCE. Pçtrv 19 octobre. Depuisune quinzaine de jours l'horison politique est tranquille ,'tusais nébuleux. On y chetcheen vain un objet dominant sur lequel fixer les regards tout est vague sans physionomie déterminée et presque sans mouvement. Comment voûtez-vous que cela soir autrement? Aucun principe commun ne gouverne l'Europe aucun intérêt générai n'y lient lieu de principe il n'y a pas même un objet de çraint,e généralcar l'agrandissement possible de la Russie ne saurait en être un depuis qu'on a reconnu qu'il est impossible d'y opposer d'au tre bacrière que la sagesse même de la Russie. Dans le faitde grands intérêts se balancent telle ment depuis quelque tempsqu'il serait difficile mê me en supposant une plus grande énergie aux cabinets, d'amener promplement des arrangemens définitifs. A Lisbonne, on attend la réunion des cor tes. Sans connaître l'esprit de cette assemblée, comment juger définitivement de la marche du gouvernement cons titutionnel Pour la question de ta légitimité, elle est depuis long-temps décidée par tous lee cabinets, hormis un seul peut-être. A Madrid on attend une armée ,det finances, do bon sens surtout; mais rien de cela n'arrivera de siiQt. Ein attendant l'Espagne voit le pavillon des 'insurgés flotter dans les ports de la France le congrès de Pa nama conclure des traites impôt laps et le nom de Bô- livar arrêter le# guerres civilér. Aux bords du Prulh ConstsniinopleVienne on attend le sept octobre. Il paraît que Mahmoud compte beaucoup sur l'étemelle désunion des puissan ces chrétienns. La maison de Nazareth est la maison de ia discorde s disent les Ulémas; et le Muphli ré. pond Qu'il soit fait ainsi qu'il est écrit dans le ciel Aveu ces deux principes la Turquie pourra encore échapper son sort pendant une année sipar une nouvelle perfidie,elfe accepte sans restriction expresse, quoiqu'avec des restriction mentales, les quatre vingt- deux articles de l'ultimatum russe. Supposé que des motifs de prudence le défaut de vivres en Moldavie ou quelque autre raison empêchât la Russie de faire marcher ses armées, l'acquiescement temporaire de cette puissance cette acceptation simulée ne change rait absolument rien la position des deux empires. Cependant le public impatient de cette politique expeetante, demande de*nouvelles. Faut-il que nous en inventions. Mais disent les ardens nouvellistes il est un fait in contestable M. Canntng est Paris depuis un mois- enviroô M. Canning dîne par-ciM- Canning dîne par-!à pourquoine pas faire comme tant de gens qui se piquent d'habilete Pourquoid'après la physiono mie sombre ou rayonnante des illustres convives do M. Rotscbild ne pas hasarder an raisonnement poh- que sur l'avenir de lEurope En vérité ce serait attacher un peu trop d'impor tance aux dîners de la diplomatie et de la finance Mais enfin puisque vous voulez des nouvelles, eh bien un a parlé dernièrement de guerre de batailles mémo dans les dîners de la diplomatie. Mais, cette guerre, c'était celle de Perse ces batailles étaient li vrées sur les bords du fleuve K.ur ce sont des objets assez indifféienssurtout quand les Persans sont la partie battue. Car l'opinion générale est que la guerre avec laPerse ne sera pas de longue durée les premiers ■uccès obtenus par le» Russe» et tes grands préparatifs de la Russie pour forcer la cour de Téhéran deman der la paix, viennent l'appui de cette opinion. L'ar mée du Don composée de dix-huit mille cosaques sous les ordres de l'hetman Howaïskiétait peu dé jours de marche de l'armée dé GéorgieUne forte di vision jointe d'autres troupes doit être embarquéé pour agir vers la Mingrélie tandis que le général en chef ïermoloff s'avance avec 5o,ooo hommes. Le prince géorgien Alexandrequi a déserté les drapeaux russes pour embrasser le parti de L Perse, passe pour être un des.premiers instigateurs de cette guerre sans conséquence. Certes ce ne sont pas ces batailles—qni ont, cet jours-ci donné tant d'occupation aux ambassadeurs 1 dé Russie et d'Autriche, qui les ont rendus récemment si prodigues de visites matinales. De grandes affaires te traitent probablement, maie lesquelles Entre qui Sur qui Sur quel base A vec quel degré de promptitude ou de lenteur Ce sont des questions qu'on, ne saurait discuter tous les matins si Ton veut les discuter un jonr avec quelque maturité. Et nous avons quelques ra'son de croire que ce jouir n'est pas éloigné. - L'agonie de Talma qui a commencé sur tes neuf heures pareil avoir été douloureuse Dé» la veille il avait entièrement perdu l'organe de la -vue dans la nuit qui a suivi et.dans. U matinée sa.langue embarrassée n* lui a.laissé exprimer que des sous mal.articulés, dont il était impossible de saisir ia suite-On croit que d'à près le voeux de sa, famille., son corps sers, emhaumé r .et. qu'en conséquence ses funérailles n'auront lieu que demain samedi, vers. midi. Hier soir la comédie fran çaise a donné relâche, et ella ne s'ouvrirs qu'après l'inhumation dé Talma

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2