les Grecs, épouvantés la nouvelle de l'entree du i sérasquier Thèbes s'enfuirent d'Athènes et si i^fugièreittfomma les autres annéesSal-»"»».- Voici lea détails donnés par le Spectateur suri in vestissement et la prise d'Athènes. Les Turcs s'occupèrent d'abord ériger des batte ries sur le revers du Phnyx pour battre la ville et bom barder l'Acropolis. Dans les premiers jours d'août, ils avaient en batterie a mortiers de 48 une pièce Allongée de 48 une de 3x et une de 18 et de ta. Pendant que les Turcs s'établissaient ainsi, Karaïsktki avec un millier d'hommes, se rendit de Sslamine Eleusine où il se maintint contre les attaques répétées des éclaireurs de camp ottoman. De aon côté, Archon- dopolo avec quelques centaines d'hommes opéra un débarquement près de Mégare et se jetta dans les montagnes de l'isthme. Depuis le commencement de juillet, les Micazi, les Bolzaris tes Ciavella, les Macri et autres capitaines roméiiotes parlaient de se réunir et de marcher contre le sérasquier mais ce ne fut qu'à la fin du même mois que le gouvernement provisoire put les décider ten ter cette opération. Le io août, ils étaient tous Salamine, où vinrent les joindre la phalange ionienne, forte de 4oo hommes commandé par Omorphopolc et le colonel Fabvier avec environ »5oo hommes de troupes régulières, qui avaient été jusque là campés dans la presqu'île Methana. Le 11 août, toutes ces forces firent voile par le Pirée où elles débarquèrent sans opposition. De là elles s'avancèrent travers le bord d'oliviers qui couvre la 'plaine, et se dirigèrent sur le camp turcs établi près de l'académie pendant que Karaïskaki de son côté s'avançait par la roule d'Eleusine. Toute la journée du i fut employée prendre position et a se préparer au combat du lendemain. Le iî la pointe du jour l'ordre d'attaque géné rale tut donné. Le colonel Fabvier marcha le premier avec son corps suris gauebe du champ de bataille pen dant que Karaïskaki s'avançait en bon ordre sur la droite. Les Roméiiotes formaient le centre, et la pha lange ionienne aurait été distinée pour former la ré serve et soutenir le premier des trois corps qui vien drait plier. Dans le même moment. Goura qui avait eu connaissance de ces dispositions faisait une sortie de l'Acropolis et attaquait vivement la batterie du Phnys mais elle fut déleodue par les Turcs avec beau coup d'opiniâtreté et elle resta en leur pouvoir. Goura poussé par des forces supérieures lut obligé de ren trer dans la forteresse, après avoir perdu quelques hommes. On se battit avec acharnement de part et d'autre pendant plusieurs heures et avec des succès balancés mais vers le milieu du jour le corps de Fabvier soutenu des Roméiiotesparvient s'emparer d'un mamelon qui lui avait été longtemps disputé, ainsi que d'une pièce de canon et de deux drapeaux. L'a vantage de la journée resta aux Grecs qui venaient de se trouver réduits une seule pièce de canon sur les 4 qu'ils avaient en bataille les 3 autres ayant crevé. Le lendemain i3 au moment où le combat allait recommencer avec une nouvelle fureur Omer-pacha'' arriva avec aooo hommes de cavalerie qui commen cèrent aussitôt la charge. Fabvier ordonna sa troupe de se former en bataillon carré elle commença exécu ter cette manœuvre mais la charge fut faite avec tant d'impétuosité que les taklïcos effrayés de cette tuasse qui semblait devoir tes écraser n'eurent pas le temps de se former et commencèrent se débander. Fabvier fit de vains ellorts pour les rallier; les phil- hellenes qui l'entouraient voulurent leur donner l'ex emple et soutinrent le choc ils furent presque tous grièvement blessés. Les Roméiiotes s'efforcèrent de ramener le combat et firent preuve de courage mais l'impulsion «tait donnée et le désordre devient général L'infanterie turque accourut el se précipita sur Karaïs- kaki qui fut iui-même obligé de se retirer ptérium* nwnt eu perdant beaucoup de monde. Les Turcs s'em- rirent da l'ambulance retranchée t les Grecs avaient déposés les blessés de la veille qui lurent tout passés au fil de i'épée. La cavalerie des Grecs n'était .que- de 5o hommes leur infanterie s'élevait peu près 6ooo hommes. Les turcs sont aujourd'hui m <Î!res delà ville el de la plaine d'Athènes, ainsi que du défilé il Eieusine. Un officier qui faisait les fonctions d aide de camp au près du colonel Fabvier cette affaire, cù il lut fait prisonnier, est arrivé le 8 de ce mois Négrepont. Le comité phiihellénique de Paris vient d'envoyer Canaris un cachet d'er qu'on évalue i 5oo francs il représente une main armce|d'un flambeau qui met le feu ua navire. Ce célèbre brûiotier a reçu d'autres cadeaux des philheliènes français entré auire's un su perbe et excellent fusil qui lui a été envoyé par le fabricant lui mémo. L'enthousiasme pour Canaris est général et il est mérité. Au milieu de tous les visages •ans couleur, qui forment le tableau de la révolution grecqueCanaris apparaît comme l'une de ces têtes antiques dont les traits admicahles servent encore an- jourd hui de modèle. Les Turcs eux-mêmes estiment el admirent ce brave marin et la postérité qui jugera d'une manière bien différente l'ensemble et les détails de cette révolution, enregistrera dans ses pages im mortelles le courage, le patriotisme et le désintéresse ment de Canaris. (Spectateur oriental.) GRECE. c Ifapoli di Romartie io septembre Correspondance particulière. Nous avons réuni sur des points différens plus de trente mille hommes. Les Spartiates sont enfin sortit au nombre de huit mille, dont la moitié est comman dée par le fils de Pietro MavromtcaliUu engagement a eu lieu près de Camalata, les Grecs ont eu le dessus. La perte de l'ennemi a été de 6oo hommes tués i5o prisonniers et trente chevaux pris. Il y aura incessamment une affaire générale sur la lingue de Cslamata Soulis el Çledis. Les Turcs oc cupent dans la plaine de Modon tout l'espace compris entre ces divers points. Leurs forces se composent da 4ooo hommes de troupes régulières, de 5ooo hommes Turcs, rebelles ou renégats, et oooo cavaliers. A Tripoliiza il y a cioq mille Turcs mais la cavale- rie rvexcè'le pas cent chevaux. Le pacha doit s'embarquer pour attaquer Hydra S il le peut il s'siïorccra de faire passer 'î'ripolitza les provisions et les munitioas nécessaires pour commen cer le blocus de NapoliNous suivons les opérations de l'enuemi. Nous apprenons que dans une sortie des Arabes contre les Hellènes qui bloquent Tripoliiza un ba- t lilion discipliné d'Arabes de 3oo hommes a été cha par le colonel portugais d Almeidn qui a succède M. Regnaud dans le commandement de la cavalerie ré gulière. Le» ennemis s'étaient formés en carré. Pour donner l'exemple sa troupe composée de 4xo hommes d'Aluneida se précipita seul sur les en nemis les soldats d'abord étonnés suivirent bientôt, leur chef, et, I exception de y 8 hommes les Arabes quoiqu'on colonnes serrées lurent taill tous en pièces. C'est ce même colonel qui s'est déjà distingué dans les plaines de Tripoliiza. Pour ceux qui voient les choses en Grèce et npn dans les j >ur- naux\ c'est là un des plus beaux faits d'armes qu'il y ait eu depuis la révolution. ITALIE. Tr ictte, 11 octobre. - On apprend encore quelques détails sur le couibxf

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2